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« 14 Temmuz » (14 juillet), un film sur la résistance des prisonniers kurdes dans la prison d’Amed

Le film « 14 Temmuz » (14 juillet) qui raconte la résistance historique des prisonniers politiques kurdes dans la prison d’Amed peut être visionné ici avec les sous-titres en kurde, français, anglais, allemand et russe.
 
Le film réalisé par Haşim Aydemir raconte la répression généralisée après le putsch militaire de 1980 survenu en Turquie et les atrocités perpétrées par l’État turc dans la prison d’Amed (Diyarbakır). Le film raconte la résistance des membres du PKK dans la prison.
 
La torture et les violations des droits généralisées dans les prisons turques était auparavant montrées dans les œuvres de Nâzım Hikmet et Orhan Kemal et dans certains films comme The Midnight Express d’Oliver Stones ou « Yol », réalisé par Yilmaz Güney.
 
Le réalisateur Haşim Aydemir raconte l’histoire de la résistance héroïque dans la prison militaire d’Amed en 1982. Il y avait beaucoup de héros et d’héroïnes parmi les révolutionnaires emprisonnés tels que Mazlum Doğan, Kemal Pir, Hayri Durmuş, Ali Çiçek, Mustafa Karasu, Akif Yılmaz, Farhat Kurtay et Sakine Cansiz.
 
Le film commence au moment où les autorités pénitentiaires décident de briser la volonté des révolutionnaires et de prendre des mesures qui dépassent toutes les lois juridiques et morales.
 
Ce film contient des scènes atroces de violence, qui ont été commises dans la prison d’Amed. Le méchant officier du film ressemble à un officier SS. Même son uniforme rappelle l’uniforme nazi et l’atmosphère de haine et de peur qui s’est répandue dans la prison, ce qui confusément ressemblait à un camp de concentration. Toutes les astuces de ce directeur peuvent expliquer les hauteurs et la plus grande immersion dans la situation de violence généralisée dans les prisons turques.
 
Le clou du film est la scène où le héros révolutionnaire kurde Mazlum Doğan et ses quatre camarades se sont immolés par le feu. Pour protester contre l’injustice et les tortures, ils se sont immolés le 21 mars, Newroz, le jour de la fête du Nouvel An kurde.
 
Vers la fin, le film raconte l’histoire de Kemal Pir et Ali Çiçek, qui ont poursuivi leur jeûne pendant 60 jours. Les deux sont morts à cause de leurs jeûnes.
 
Une attention particulière devrait être accordée à la scène de la résistance des femmes. Par exemple, Sakine Cansiz est devenue un symbole de l’émancipation des femmes avec son combat en prison. Le film met en lumière le rôle des femmes dans la préservation de l’esprit révolutionnaire. Aucun geôlier n’a réussi à briser l’esprit de Sakine.
 
La scène de la réunion des prisonniers et de leurs proches a été l’un des moments les plus émouvants et les plus tendus du film. Toute visite dans les prisons turques nécessite une communication en turc. Par conséquent, les réunions étaient souvent silencieuses pour les parents, notamment des mères kurdes qui ne savaient pas le turc.
 
Le film se termine par une scène de soulèvement populaire qui a suivi les actes héroïques des membres du PKK. Ces actes d’héroïsme donnaient aux gens l’espoir que la révolution se poursuivrait et prouvaient que la détermination de la liberté était plus forte que toutes les prisons.