TURQUIE – ISTANBUL – Après le Sommet de l’égalité, de la justice et des femmes qui s’est tenu entre le 30 novembre et le 1er décembre 2017, les femmes ont décidé de se réunir sous l’égide d’une plateforme.
La fondation du site web de la Plateforme pour l’égalité, la justice et les femmes a été déclarée lors de la réunion de lancement qui s’est tenue à l’hôtel Marmara Pera à Istanbul.
Gülsüm Kav, représentante de la Plateforme pour l’arrêt du féminicide, Hüda Kaya, députée du HDP d’Istanbul, Canan Kaftancıoğlu, députée du CHP, et de nombreuses représentantes des organisations de femmes ont assisté à la réunion.
« Cette plateforme a pour vocation de rendre les femmes visibles en politique. Ce que nous voulons, c’est une plateforme pour changer chaque type d’injustice« , a déclaré Gülseren.
« Quels sont nos objectifs ? Les organisations de femmes veulent se réunir, cette demande est claire. L’union est nécessaire. Les organisations affiliées à cette plateforme pourront écrire leurs propres réflexions et faire leur annonce. Nous serons en mesure de soutenir notre plateforme sur les médias sociaux avec nos comptes de médias sociaux ».
Ajoutant qu’un second sommet des femmes en 2018 : « Nous avons réussi à organiser le premier sommet et j’espère que nous pourrons organiser le second.
Etre une femme en Turquie est très difficile
« Les rêves de nombreuses femmes vivant en Turquie les maintiennent debout. En tant que femmes, nous avons plus de succès que les hommes. Il n’est pas nécessaire de parler de la situation des femmes quand on regarde notre histoire bruyante dans la situation actuelle en politique. J’ai beaucoup de difficultés à exister en politique. Nous savons que ce sont les femmes qui changeront le monde. Lorsque les hommes politiques commentent les femmes politiques, ils disent : « Elles devraient être des femmes qualifiées ». Pourquoi discutons-nous des femmes qualifiées alors que nous ne discutons pas des hommes qualifiés ? C’est notre réalité. Cette plateforme ouvrira la voie aux femmes dans toutes les sphères de la vie. »
La députée HDP d’Istanbul, Hüda Kaya, a déclaré que la naissance d’une telle organisation pour les femmes est passionnante : « C’est une organisation qu’il faut soutenir. Des femmes de tous les horizons devraient contribuer à cette plateforme. »
La journaliste de l’Agence Mezopotamya (MA), Necla Demir, a également déclaré : « C’est sans aucun doute une plateforme qui contribuera au journalisme féminin et dont nous avons besoin pour la presse, et c’est pour cette raison que nous sommes volontaires pour y contribuer.»
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