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IRAN. La Cour suprême confirme la condamnation à mort d’une activiste kurde

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IRAN – La Cour suprême de la République islamique d’Iran a confirmé la condamnation à mort de la prisonnière politique kurde Pakhshan Azizi. Ses avocats avaient déjà exprimé leurs inquiétudes quant à une possible ingérence des agences de sécurité, mettant en doute la probabilité de son acquittement après son appel.

Selon un rapport reçu par l’ONG de défense des droits humains Hengaw, la branche 39 de la Cour suprême a confirmé la condamnation à mort de Pakhshan Azizi (en kurde: Pexşan Ezîzî), prisonnière politique kurde originaire de Mahabad.

L’avocat d’Azizi, Amir Raeisiian, a confirmé le jugement, affirmant que le tribunal, « sans aborder les nombreux vices de procédure et de fond de l’affaire », avait confirmé la peine de mort. Il a ajouté : « Ce jugement contredit la jurisprudence du pays, les décisions antérieures de la même branche judiciaire et les politiques judiciaires plus générales du pays concernant la peine capitale. »

Raeisiian a également noté que « la Cour suprême n’a répondu à aucune des objections soulevées dans l’affaire de Pakhshan Azizi. La Cour a ignoré les vices de procédure et de fond critiques de l’affaire ».

L’avocat a souligné que « les lacunes de l’enquête n’ont pas été prises en compte et aucune preuve n’a été prise en compte pour démontrer que les activités de Mme Azizi ne méritaient pas la peine de mort. Ses efforts humanitaires dans les camps de réfugiés du nord-est de la Syrie (Rojava) et de Sinjar [région yézidie de Shengal], axés sur l’aide aux victimes des attaques de l’EI, étaient pacifiques et dénués de toute motivation politique ».

Le 12 juin 2024, Azizi a été condamnée à mort pour « rébellion armée ». Elle a ensuite été accusée d’« incitation aux troubles en prison », ce qui lui a valu une peine de prison distincte de six mois prononcée par la troisième branche d’enquête du parquet d’Evin.

Azizi a été arrêtée le 4 août 2023 dans le district de Kharrazi à Téhéran par le ministère iranien du Renseignement. Elle a été transférée du quartier 209 de la prison d’Evin, connu sous le nom de centre de détention du renseignement, au quartier des femmes d’Evin le 11 décembre 2023.

Il convient de noter que le 16 novembre 2009, lors d’une manifestation étudiante organisée par des étudiants kurdes à l’Université de Téhéran contre l’exécution de prisonniers politiques au Kurdistan, Azizi a été arrêtée. Elle a été libérée le 18 mars 2010, après quatre mois de détention et le versement d’une caution de 100 millions de tomans.

Azizi a ensuite quitté l’Iran en raison des menaces et des pressions constantes des agences de sécurité. Au Kurdistan irakien et dans les régions kurdes du nord-est de la Syrie, elle a mené des recherches sur le statut des femmes et s’est engagée dans des actions sociales pour améliorer leurs conditions de vie. (Hengaw)

ROJAVA. Bilgin et Daştan, journalistes assassinés par la Turquie, seront enterrés à Qamishlo

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SYRIE / ROJAVA – Les journalistes kurdes assassinés par la Turquie près du barrage de Tichrine en décembre dernier, Cihan Bilgin et Nazim Daştan seront enterrés à Qamishlo après que le gouvernement turc ait empêché le rapatriement des corps des journalistes dans leurs villes natales, au Kurdistan du Nord.

Les journalistes Nazim Daştan et Cihan Bilgin, qui couvraient l’actualité dans le nord et l’est de la Syrie, ont été tués lors de l’attaque de drone turc le 19 décembre 2024. Depuis, les familles des journalistes assassinés tentent de récupérer les deux corps mais le gouvernement turc a bloqué la délégation qui devait aller chercher les corps au Rojava.

Nazim Daştan et Cihan Bilgin seront enterrés à Qamişlo.

TURQUIE. Hommage à Rozerin Cukur tuée par l’armée turque à l’âge de 17 ans

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TURQUIE / KURDISTAN – Rozerin Çukur était une adolescente kurde de 17 ans assassinée le 8 janvier 2016 lors du couvre-feu imposé dans le district Sur de Diyarbakir pendant l’hiver 2015/2016. Son corps était resté dans les ruines du quartier pendant cinq mois. Ses parents se sont rendus sur sa tombe à l’occasion du 9e anniversaire de son meurtre.

Rozerin Çukur était un des centaines de civils, dont des nourrissons et des vieillards, abattus par les soldats turcs durant le blocus militaire décrété dans plusieurs localités kurdes de Turquie après que le peuple kurde ait déclaré l’autonomie locale.

La famille de Rozerin et des activistes kurdes ont rendu hommage à Rozerin en se rendant sur sa tombe qui se trouve au cimeterre du village Herîdan (Kırkpınar), dans le district de Pîran (Dicle), à Diyarbakir (Amed).

 

ROJAVA. Cinq civils massacrés par la Turquie le 8 janvier 2025

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SYRIE / ROJAVA – Hier (jeudi 8 janvier), le convoi de civils qui se dirigeait vers le barrage de Tichrine a été bombardé délibérément par la Turquie, tuant deux femmes et un jeune homme: Zozan Hamo et Karam Ehmed al Shehab al Hemed (membre de l’association des femmes Zenobia) et Azad Farhan Muhammed Hassan, membre du Mouvement de la jeunesse révolutionnaire syrienne. A peu près au même moment, deux autres civils étaient assassinés par un drone turc dans le canton kurde de Kobanê. Il s’agissait d’Ali Shasho et Mustafa Abdi.

Le Comité des familles des martyrs de la région du nord-est de la Syrie a révélé le bilan des martyrs du convoi de civils qui s’est rendu hier, mercredi 8 janvier, au barrage de Tishreen, qui a été bombardé par l’État d’occupation turc près du carrefour de Sarrin, en plus du bilan humain du bombardement qui a touché le village de Karak dans la campagne de Kobanê.

CENSURE. La justice turque bloque l’accès à 7 sites d’information

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TURQUIE. La justice turque a bloqué l’accès à 7 sites d’information ayant une ligne éditoriale socialiste. Il s’agit de Gazete Patika, ETHA, Union de lutte, Kızıl Bayrak, Özgür Gündem, le journal Umut et le journal Yeni Demokrasi. La décision du 8 janvier 2025, prise par le 10e juge pénal de paix d’Ankara, était fondée sur la justification de « la protection de la sécurité nationale et de l’ordre public ».

Il y a quelques jours, les comptes X (ancien Twitter) des journaux kurdes MA, JINNEWS et Yeni Yaşam avaient également été bloqués par la Turquie.

 

LYON. Réunion d’information en soutien au Rojava

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LYON – En janvier 2015, malgré la suprématie militaire des gangs de DAECH, les Kurdes de Kobanê ont vaincu le monstre islamiste qui faisait trembler l’humanité après plusieurs mois de résistance acharnée. Alors que Kobanê et l’ensemble du Rojava est menacés d’invasion par la Turquie, une soirée d’information sur le Rojava sera organisée à Lyon le 31 janvier prochain.

A l’occasion du dixième anniversaire de la libération de Kobané, l’association Amitiés kurdes de Lyon organise une réunion d’information concernant la situation politique, sociale et militaire au Rojava attaqué par la Turquie (et ses mercenaires) qui veut anéantir la révolution féministe et pluralistes du Rojava.

Les intervenants de la soirée d’information sont:

Kerim Kamar, représentant de la Syrie du Nord et d’Est en France 

Gulistan Sido de l’association écologique « Tresses Vertes » (en kurde: Keziyên kesk) qui milite pour le reboisement du Rojava 

Modératrice

Selene Verri, journaliste et coréalisatrice du documentaire « The Flowers of Rojava – A Feminist Revolution in Northern Syria » (Les fleurs du Rojava – Une révolution féministe dans la Syrie du Nord).

En présence de Laurence Boffet, conseillère municipale à la mairie du 1er, chargée des questions internationales. Vice-présidente de la Métropole de Lyon, Participation et initiatives citoyennes

RDV le vendredi 31 janvier, à 18h30
À la Mairie du 1er arrondissement de Lyon
2, place SATHONAY
69001 LYON

 

Il y a douze ans, on assassinait trois militantes kurdes à Paris

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PARIS – Il y a 12 ans jour pour jour, les militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez furent abattues par un espion turc à Paris. Mais la France refuse toujours de faire la lumière sur ces assassinats politiques commis sur son sol alors qu’il y a deux ans, un autre attentat terroriste ciblant la communauté kurde au coeur de Paris a coûté la vie à trois autres Kurdes.

Douze années se sont écoulées depuis les meurtres de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez dans le bureau du centre d’information kurde à Paris. Les trois militantes kurdes ont été exécutées de trois balles dans la tête chacune, le 9 janvier 2013. Le 23 janvier 2017 devait débuter le procès aux Assises d’Ömer Güney, le présumé coupable. Le suspect, qui était lié aux services de sécurité turcs à Ankara selon les informations obtenues par les avocats des familles des victimes, est décédé subitement en prison le 17 décembre, un mois avant le début du procès.
 
Alors que la justice française voulait classer l’affaire sans suite, les avocats des familles des trois femmes ont réussi à faire ouvrir un nouveau dossier, mais l’affaire reste au point mort car il est frappé du sceau de « secret d’État ». Mobilisée pour obtenir justice pour ses trois martyres, la communauté kurde fut de nouveau victime d’un attentat terroriste le 23 décembre 2022, toujours au coeur de Paris. C’est pourquoi elle reproche à l’État français d’être coupable d’assassinats des activistes kurdes en France en empêchant la justice de faire son travail. 
 

Contexte du massacre de 9 janvier 2013

Sakine Cansiz avait obtenu l’asile politique en France à la suite de sa persécution par l’État turc. Elle méritait un refuge et la sécurité de ses opposants politiques en Turquie, mais sa vie et celle de ses collègues ont été tuées dans un crime brutal qui n’a toujours pas été résolu.
 
Les trois femmes ont été ciblées et assassinées pour leurs activités politiques au nom du peuple kurde. Sakine était une militante de longue date et membre fondatrice du PKK. Elle a passé de nombreuses années en prison dans des conditions terribles et a été torturée à la prison de Diyarbakir dans les années 1980 après le coup d’État militaire. Elle a dirigé le mouvement de protestation à l’intérieur de la prison et, après sa libération, s’est jointe à la lutte armée pour la libération du Kurdistan. Elle a été une puissante force d’inspiration pour le mouvement des femmes kurdes, qui demeure à ce jour un symbole d’espoir pour les femmes du Moyen-Orient. Fidan et Leyla étaient également des activistes dévouées à la cause kurde.
 

Les meurtres ont eu lieu au moment quand le dirigeant kurde Abdullah Ocalan, en captivité en Turquie, a appelé à ce que les armes se tuent et à ce que les pourparlers de paix soient engagés entre l’État turc et le PKK. Il y avait beaucoup d’espoir à ce que le nouveau processus de paix porte ses fruits. Mais le dirigeant turc Erdogan y a mis fin subitement quand son parti a perdu la majorité aux élections parlementaires de 2015.

Deuxième massacre des Kurdes à Paris

Le 23 décembre 2022, un attentat terroriste ciblant le centre kurde de la rue d’Enghien, dans le Xe arrondissement de Paris, coûtait la vie à Emine Kara (Evîn Goyî), une responsable du Mouvement des femmes kurdes, au chanteur Mehmet Şirin Aydın (Mîr Perwer) et le retraité Abdurrahman Kizil. Pour la communauté kurde, il ne faisait aucun doute sur le fait que l’assassin William Malet avait délibérément pris pour cible le centre culturel kurde environs 10 ans après le triple meurtre des militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez par un agent turc près de la  Gare du Nord, toujours dans le Xe arrondissement de Paris.

Evîn Goyî (Emine Kara) est née dans le village de Hilal dans le district de Qileban de la région Botan du Kurdistan de Bakur. Elle a rejoint les rangs du PKK en 1988 et lutté contre le groupe terroriste misogyne DAECH. Elle a vaincu l’État islamique à la tête de la révolution du Rojava et a été blessée dans cette guerre.

L’artiste Mir Perwer, tout juste réfugié en France, et le retraité Abdurrahman Kızıl ont été tués avec Evîn Goyi.

Le régime turc, supporter de jihadistes mondiaux, veut chasser les Kurdes de Syrie

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SYRIE / ROJAVA – Alors que le dictateur turc exhorte les combattants kurdes syriens de quitter la Syrie, le journaliste Amed Dicle rappelle qu’en Syrie, il y a plus de 10 000 combattants jihadistes venus du monde entier, dont un grand nombre est originaire de l’Asie centrale. De plus, de nombreux rapports prouvent que le régime turc fut un grand supporter de jihadistes mondiaux en Syrie, et ce, dès le début de la guerre civile syrienne. Dans le poste suivant publié sur X (ancien Twitter), Amed Dicle dénonce l’hypocrisie de la communauté internationale face au jeu de dupe d’Erdogan concernant les Kurdes syriens et qui ose parler de « préoccupations légitimes turques en matière de sécurité » alors que c’est la Turquie qui attaque les Kurdes de Syrie sur le sol syrien et non pas l’inverse.
 
 
« Il y a plus de 10 000 combattants djihadistes étrangers en Syrie. Ce sont des individus sauvages et barbares, du type de l’EI. Certains d’entre eux ont même été nommés à des postes de haut rang à Damas. Ils sont venus du monde entier, à commencer par l’Asie centrale. Mais personne ne remet en question cette situation. Le monde ferme les yeux.
 
D’un autre côté, la Turquie exige que même les membres syriens du YPG, simplement parce qu’ils sont kurdes, quittent leur propre pays. Le monde, de son côté, décrit cette politique comme « des préoccupations légitimes [turques] en matière de sécurité ». Or, il ne s’agit pas de préoccupations sécuritaires, mais plutôt d’une hostilité flagrante envers les Kurdes. De plus, la situation chaotique et les risques sécuritaires dans la région trouvent leur origine dans cette politique. »
 
#DefendRojava #standwithrojava #saverojava

PARIS. Appel à manifester pour les Kurdes assassinés à Paris

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PARIS – Ce samedi 11 janvier 2025, les Kurdes de l’Europe manifesteront à Paris où six activistes kurdes ont trouvé la mort dans deux attentats terroristes (en janvier 2013 et en décembre 2022) ciblant le mouvement kurde. RDV le samedi 11 janvier, à 10 heures, devant la Gare du Nord.

Dans le communiqué suivant, le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) appelle à participer à la marche du 11 janvier prochain pour exiger vérité et justice pour les martyrs kurdes de Paris:
 
 
« Le 9 janvier 2013, un premier attentat terroriste a frappé les Kurdes en plein coeur de Paris. Il a coûté la vie à trois militantes kurdes: Sakine Cansiz, une figure historique du mouvement kurde, Fidan Dogan, responsable du Centre d’Information du Kurdistan (CIK), où a eu lieu l’attentat, et Leyla Saylemez, une militante du mouvement de jeunesse kurde en Europe.
 
 
Presque 10 ans après, le 23 décembre 2022, trois autres militants kurdes ont perdu la vie dans un deuxième attentat terroriste, toujours à Paris. Parmi les victimes, figure encore une femme, et pas pas n’importe laquelle: Evîn Goyî (Emine Kara), responsable du mouvement des femmes kurdes en France, avait auparavant combattu Daesh au Rojava. Les deux autres victimes de cet attentat, qui a visé le siège du CDK-F au 16 rue d’Enghien, sont Mîr Perwer, un jeune chanteur kurde réfugié depuis peu en France, et Abdurrahman Kizil, un sexagénaire qui fréquentait régulièrement l’association.
 
 
L’enquête sur le triple assassinat du 9 janvier 2013 a mis en évidence de nombreux indices – corroborés par des documents diffusés sur internet – démontrant que l’assassin, Ömer Güney, arrêté peu après les faits, avait opéré sous les ordres des services secrets turcs (MIT). L’assassin n’a cependant jamais été condamné puisqu’il est mort en prison à la fin de l’année 2016, peu de temps avant la date fixée pour son procès. Quant aux commanditaires, ils n’ont jamais été inquiétés, l’instruction de l’affaire étant entravée par le « secret-défense » opposé par les autorités françaises, qui refusent de déclassifier les informations détenues par leurs services de renseignements.
 
 
Concernant la seconde affaire, le caractère terroriste n’a pas été retenu jusqu’à présent, alors même que les propos de l’assassin William Malet démontrent clairement les motivations terroristes de son acte qui ciblait délibérément notre association en tant que représentation du peuple kurde. Malgré les demandes réitérées des parties civiles, les enquêteurs n’ont toujours pas interrogé les services de renseignements français sur les liens potentiels de l’assassin avec des services étrangers.
 
 
12 ans après le triple féminicide de 2013, le sentiment d’impunité règne plus que jamais. En refusant de lever le secret-défense, la France commet un déni de justice et entretient l’impunité d’un crime politique et terroriste, une impunité qui a encouragé les commanditaires à passer à l’acte une seconde fois.
 
 
La France doit lever le secret-défense et faire tout le nécessaire pour résoudre l’affaire du triple assassinat du 9 janvier. La justice française doit reconnaître le caractère terroriste de l’attentat du 23 décembre 2022 afin que les commanditaires soient jugés et condamnés.
 
 
Afin d’exiger la justice et rappeler la primauté du droit, nous vous appelons à rejoindre la Grande Marche « Vérité et Justice », Samedi 11 janvier, à partir de 10h, au départ de la Gare du Nord. »
 
Conseil démocratique kurde en France

ROJAVA. La Turquie a tué 5 civils et blessés 15 autres près de Tichrine

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SYRIE / ROJAVA – Cet après-midi, un avion de guerre turc a ciblé un convoi de civils qui se dirigeait vers le barrage de Tichrine, tuant cinq civils et blessant 15 autres, dont certains sont dans un état critique. Ce n’est pas la première fois que la Turquie commet des crimes de guerre au Rojava en ciblant délibérément les civils.

Ce mercredi, des avions de la Turquie colonialiste ont ciblé un convoi de civils se dirigeant vers le barrage de Tishreen, faisant de nombreuses victimes.

Les corps des victimes et les blessés ont été transportés vers les hôpitaux voisins. Selon les dernières statistiques, cinq civils ont perdu la vie et 15 autres ont été blessés, certains se trouvent dans un état critique. Malgré ce massacre, les civils ont atteint le barrage de Tishrine et ils ont commencé une veillée au son des chants louant la résistance des forces arabo-kurdes.

L’Administration démocratique autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES) a prévenu que le barrage, vital pour l’approvisionnement en électricité de la région, était sur le point de céder. Si le barrage venait à céder, de nombreuses terres agricoles, de Raqqa et Tabqa jusqu’en Irak, pourraient être inondées.

 

ROJAVA. Le barrage de Tichrine menacé par les attaques turques

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SYRIE / ROJAVA – Les forces démocratiques syriennes (FDS) ont déclaré que les attaques contre le barrage de Tichrine ont atteint leur intensité maximale ce matin, soulignant que l’État turc devra assumer l’entière responsabilité de toute catastrophe qui pourrait survenir à Tishrine ou dans d’autres zones en Syrie en raison des frappes turques en cours.

Les Kurdes mettent en garde contre la destruction du barrage de Tishrine

Le Centre des médias des Forces démocratiques syriennes (FDS) a publié une déclaration fournissant des informations sur les derniers développements de la bataille en cours au barrage de Tishrin.

Situé dans la région de Manbij, le barrage de Tishrin se trouve à 115 kilomètres de la province d’Alep et à 80 kilomètres de la frontière turque. Le barrage, qui est d’une importance vitale pour la production d’électricité, est depuis des semaines la cible d’attaques intensives de la part de l’État turc et sa capacité de service a été réduite au minimum.

Les FDS ont déclaré que les avions de guerre turcs ont mené plusieurs frappes aériennes sur le barrage de Tishrin et ses environs. Ces attaques, ont-elles ajouté, coïncident avec des attaques terrestres menées par des factions de mercenaires soutenues par la Turquie sur des villages situés au nord du barrage de Tishrin et au sud-est de Manbij. Des affrontements intenses se poursuivent entre les forces du Conseil militaire de Manbij et les groupes de mercenaires.

Selon le communiqué des FDS, les attaques des mercenaires sont appuyées par des bombardements aériens turcs effectués par des avions de combat et des drones, ainsi que par des tirs d’artillerie lourde. Les affrontements se poursuivent sur plusieurs axes.

À Kobani, des drones turcs ont ciblé une voiture civile dans le village de Girik, tandis que le village d’Aslanki, situé au sud de Kobanê, a été soumis à des bombardements d’artillerie.

« Le risque d’un effondrement catastrophique du barrage de Tichrine augmente. L’État turc assumera l’entière responsabilité de toute catastrophe qui pourrait survenir au barrage ou dans d’autres zones en Syrie en raison des frappes aériennes et d’artillerie turques en cours. Ces attaques ont atteint leur intensité maximale tôt ce matin et se poursuivent à l’heure actuelle », a averti les FDS.

ROJAVA. La Turquie cible un convoi de civils en route pour Tichrine

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SYRIE / ROJAVA – Un drone armé de la Turquie a frappé le convoi de civils kurdes en route pour se rendre au barrage de Tichrine attaqué par les gangs turco-jihadistes. Alors qu’on signale des mort et des blessés parmi les civils attaqués, les journalistes sur place déclarent que foule reste déterminée à se rendre à Tishrin. Ce n’est pas la première fois que la Turquie commet des crimes de guerre au Rojava en ciblant délibérément les civils.

Ce matin, des milliers de civils se sont mis en route pour se rendre au barrage de Tichrine, en espérant faire cesser les attaques de la Turquie colonialiste et de ses mercenaires alliés ciblant le barrage de Tishrine attaqué par les mercenaires turco-jihadistes et qui risque de céder.

L’Administration démocratique autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES) a prévenu que le barrage, vital pour l’approvisionnement en électricité de la région, était sur le point de céder. Si le barrage venait à céder, de nombreuses terres agricoles, de Raqqa et Tabqa jusqu’en Irak, pourraient être inondées.