« La langue kurde doit être une cause nationale »
La Turquie consacre 304 millions de dollars pour la guerre
IRAK. Bagdad arrête une délégation du camp Makhmour
En pleine crise du camp de réfugiés de Martyr Rustem Cûdî dans le gouvernorat de Ninive, district de Makhmur, en Irak, les forces irakiennes ont arrêté une délégation du Conseil populaire à Makhmur hier à leur retour de Bagdad après une réunion officielle avec le ministère irakien de la Justice pour résoudre la crise des cartes d’identité et le siège du camp.
La délégation s’est rendue hier à Bagdad afin de trouver des solutions aux interdictions imposées aux résidents du camp, notamment celles relatives au refus de renouveler les cartes d’identité, à l’interdiction d’introduire des matériaux de construction dans le camp et aux entraves à la circulation des travailleurs. Ces interdictions étaient en vigueur depuis le 10 avril, aggravant la détresse des résidents du camp.
Filiz Budak, coprésident du Conseil populaire de Makhmur, a affirmé que la délégation avait officiellement demandé à rencontrer le ministère de la Justice et que sa demande avait été acceptée sans condition. Mais après la réunion et le départ de la délégation de Bagdad, ses membres ont été consternés d’être arrêtés par les forces de sécurité irakiennes. Trois d’entre eux ont été arrêtés sans qu’aucune raison officielle ne soit donnée.
Rejet populaire
Cette action a suscité l’indignation des centaines de résidents du camp, qui ont protesté contre la pression croissante du gouvernement irakien lors d’une manifestation massive organisée ce matin. Ils ont dénoncé le blocus, l’interdiction de circuler et de travailler, ainsi que le refus de renouveler leurs cartes d’identité officielles, ce qui les place dans une situation juridique précaire et dégrade leurs conditions de vie.
Les manifestants ont scandé des slogans, dont le plus marquant était « Vive la résistance Makhmur », et ont marché jusqu’au poste de contrôle militaire central, où ils ont annoncé leur désaveu de telles politiques. Après de rapides négociations sur le terrain avec les Irakiens, la libération des membres de la délégation arrêtés a été promise dans les heures qui ont suivi, ce que les manifestants ont jugé comme une première mesure insuffisante. Les résidents du camp ont également dressé une tente de protestation près du poste de contrôle, affirmant que leur campagne de protestation se poursuivrait jusqu’à la libération effective de tous les détenus. Les manifestants ont réaffirmé leur détermination à poursuivre leur lutte pacifique pour recouvrer leurs droits et lever le siège imposé depuis plus d’un mois, qui paralyse la vie quotidienne au sein du camp.
Le camp de réfugiés de Martyr Rustem Cudî à Makhmur (Mexmur) est soumis à un siège sans précédent de la part des autorités irakiennes depuis le 10 avril. L’importation de matériaux de construction est interdite, les déplacements quotidiens des travailleurs sont entravés et les cartes de séjour officielles des habitants du camp sont refusées, aggravant ainsi les souffrances des réfugiés.
Jusqu’à présent, le gouvernement irakien est resté silencieux sur la question de savoir s’il devait faire des déclarations officielles ou des déclarations sur la détention, les raisons de la délégation ou le traitement futur des demandes humanitaires des résidents du camp de Makhmur. (ANHA)
Une nouvelle ère dans le conflit kurde
Il a mené une forte résistance en prison, entamant plusieurs grèves de la faim pour protester contre les conditions de détention avant le procès. Il est ensuite retourné au Kurdistan et est devenu membre du conseil de coprésidence de l’Union des communautés du Kurdistan (KCK). Il est considéré comme l’un des premiers camarades du leader Öcalan et comme un symbole de loyauté envers le leader, la vérité et la vie libre.
Rıza Altun (né le 1er janvier 1956 à Qeyserî, tombé martyr le 25 septembre 2019) est un membre fondateur du PKK, impliqué dans la lutte politique kurde depuis la fin des années 1970. Il a été emprisonné de 1980 à 1995 et a joué un rôle crucial dans la résistance carcérale à cette période. Il a occupé divers postes de direction au sein de l’organisation, notamment en supervisant ses opérations en Iran et en Europe et en dirigeant le comité politique et le comité des affaires étrangères du PKK. On se souvient de lui comme d’un symbole de tous ceux qui marchent ensemble dans la camaraderie sur le chemin de la liberté.
Via le Collectif Internationaliste Marseille-Kurdistan (CIMK)
Contact : cimk13 chez riseup.net
ROJAVA. L’AANES saluée pour la défense de l’éducation en langue maternelle
Murat Karayilan : « Nous avons perdu près de 50 000 martyrs »
