Lors du sommet tripartite tenu hier à Téhéran, les despotes turc, russe et iranien ont déclaré ouvertement être contre l’autonomie kurde au Rojava, même si Poutine et Raïssi n’ont pas donné le feu vert pour une invasion de la région par la Turquie. Ils espèrent que les Kurdes syriens laisseront Assad reprendre le contrôle total de la région.
Erdogan a encore trahi l’OTAN
Pour ceux qui avaient encore des doutes sur la traitrise du président turc envers l’OTAN, la rencontre d’hier devraient leur suffire que la Turquie n’a plus rien à faire au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. Depuis la guerre en Syrie, elle a soutenu les mercenaires islamistes en Syrie que les Kurdes du Rojava combattaient avec le soutien de la coalition internationale. Il y a quelques années, la Turquie a également acheté des missiles russes en violant ses engagements envers l’OTAN. Il serait temps pour l’OTAN de mettre fin à ce jeu de dupe joué par son « allié » turc.
Le Rojava n’a comme option que la défense de ses acquis
Enfin, sur le front kurde au Rojava, l’heure est grave. Les forces démocratiques syriennes (FDS) du Rojava qui célébrait hier les 10 ans de sa révolution ont déclaré être prêtes à défendre leurs acquis jusqu’au bout.
Rappelons-nous que la Turquie a occupé Afrin en 2018 avec l’approbation de la Russie, et Serêkaniyê et Girê Spî en 2019 avec l’approbation des États-Unis et l’histoire pourrait se répéter avec le reste de la Syrie du Nord et de l’Est.