KURDISTAN SUD / IRAK – Ces derniers jours, l’Irak a envoyé des forces de sécurité frontalières dans la région Bradost où il y a des attaques d’occupation de l’armée turque. Les forces de sécurité frontalières irakiennes ont été rappelées après avoir repoussé la tentative d’invasion des forces turques, mais n’ont fait aucun commentaire.
Cette initiative des forces irakiennes vise à donner un message clair au peuple du Kurdistan Sud : « Nous sommes contre l’occupation ».
L’Irak a vu l’attitude et la réaction du peuple du Bashur (Kurdistan Sud) contre la tentative d’invasion de la Turquie durant l’occupation d’Afrin. C’est pourquoi l’Irak a envoyé ses forces à la frontière pour enquêter sur le niveau des attaques mais aussi pour montrer au peuple du Kurdistan qu’il est contre cette occupation et qu’il fera ce qui est nécessaire pour protéger ses frontières, comme le stipule la Constitution.
Le gouvernement central irakien prend en compte la réaction du peuple du Kurdistan Sud face à l’occupation et veut voir ce que les partis kurdes pensent de l’occupation. Jusqu’à présent, à l’exception de Gorran et du parti Tevgera Azadi, il n’y a pas eu d’attitude claire à cet égard de la part des partis kurdes.
Il y a des appels à inviter le peuple du Bashur à ne pas voter pour des partis qui ne s’opposent pas à l’occupation. Cela affectera les résultats, car le peuple du Bashur a fixé le critère du vote pour les partis condamnant l’occupation. Davantage de voix peuvent être exprimées sur les partis qui s’opposent ouvertement à l’occupation.
L’autre question brûlante parmi les politiciens, les experts politiques et les intellectuels kurdes est, de voir comment les élections seront affectées à Kirkouk et dans les régions controversées par les attaques de Daesh.
Il semblerait que le parti qui perdrait le plus de voix à Kirkouk serait le PDK. Le PDK est considéré comme ayant associé ses politiques à la Turquie.
En même temps, il semble que les 8 sièges parlementaires des partis kurdes à Mossoul pourraient également être perdus. Selon les prévisions, Komale Islam maintiendrait ses votes. Goran, qui s’oppose à l’occupation et a une position claire, est dit pouvoir maintenir ses votes, et il en va de même pour Tevgera Azadi. Le PUK maintiendrait ses votes à Sulaymaniyah et Soran.
Qu’ils le veuillent ou non, les chefs de parti doivent prendre en considération la position de ceux qui ont clairement dit qu’ils voteraient pour des partis s’opposant aux tentatives de l’occupation turque. Jusqu’à présent, seules quelques parties ont adopté une position claire à ce sujet. Ce qui incite à penser que de nombreux partis verraient leur vote diminuer.
Lorsque la campagne électorale officielle sera lancée, partout dans le monde, les partis se prépareront en organiseront des rassemblements, des réunions et des publications spéciales. Au Bashur, des affiches et des drapeaux sont imprimés pour être livrés et mis en place dans les villes, les villages et les villes, tandis que les partis commencent à ouvrir des bureaux électoraux dans les différentes circonscriptions.
Des réunions et des rassemblements devraient être organisés en divers endroits. Les partis sont censés expliquer aux électeurs leurs programmes électoraux bien qu’au Bahut Kurdistan, peu de partis l’aient fait jusqu’à présent.
La majorité des partis sont en fait engagés dans des campagnes de diffamation les uns contre les autres dans les médias sociaux, les journaux, les magazines et les chaînes de télévision plutôt que de s’inquiéter de la préparation de rassemblements, de manifestations et de réunions.
La population a montré son opposition à cette façon de mener des campagnes politiques et a confirmé qu’elle ne votera pas pour les partis qui perdent du temps à insulter des personnalités kurdes, mais plutôt pour les politiciens kurdes qui déclarent leur opposition à l’occupation et leur engagement en faveur de la défense des Kurdes.