SYRIE / ROJAVA – L’organisation Sara pour la lutte contre les violences faites aux femmes (en kurde : Rêxistina Sara Ya Dijî Tundiya Li Ser Jinê) a fermement condamné le meurtre de deux jeunes femmes à Alep et a appelé à des mesures concrètes pour que les responsables rendent des comptes, soulignant la nécessité pour les femmes de s’unir et de faire entendre leur voix contre toutes les formes de violence.
L’organisation Sara pour la lutte contre les violences faites aux femmes a fermement condamné les meurtres de femmes, soulignant la nécessité pour le mouvement féministe d’unir ses efforts pour combattre toutes les formes de violence sexiste.
Cette information a été communiquée dimanche par l’organisation dans un communiqué publié devant son centre du quartier Sheikh Maqsoud à Alep, en présence de représentantes de plusieurs mouvements et organisations de femmes, suite aux meurtres de deux jeunes femmes dans la ville, selon le communiqué.
Le communiqué indique que la récurrence de ces crimes menace la cohésion sociale et cible les femmes sous des prétextes liés aux « coutumes et traditions » ou en raison des crises que connaît la région, et des pressions et tensions qui en résultent au sein des familles, transformant le foyer, censé être un havre de paix, en un espace où les femmes peuvent être exposées au danger.
L’organisation a souligné que certaines parties cherchent à exploiter le chaos et l’instabilité pour porter atteinte au droit à la vie des femmes, insistant sur le fait que les circonstances difficiles que connaît la région ont contribué à l’aggravation des conditions de vie et sociales.
Le communiqué portait sur les meurtres de deux jeunes femmes à Alep, soulignant que les circonstances de leur mort soulèvent de sérieux soupçons et exigent des enquêtes approfondies pour que justice soit faite. Il insistait sur la nécessité de rejeter toute pratique justifiant ou tentant de dissimuler la violence.
L’organisation a appelé toutes les femmes à s’unir et à faire entendre leur voix contre toutes les formes de violence, affirmant que la lutte contre ces fléaux exige une coopération, une organisation et une éducation communautaires qui renforcent les principes d’une famille démocratique et d’une société juste et exempte de violence. (ANHA)