SYRIE – Alors que le président français accueille à Paris Ahmed Al-Charaa (alias Jolani), ancien chef d’Al-Qaida syrien recyclé président de la Syrie et dont les mercenaires massacrent les Alaouites et les Druzes… on signale qu’il y a une recrudescence de kidnappings dans les zones côtières syriennes.
La fréquence des violations contre les civils a augmenté dans diverses zones de la côte syrienne, des groupes armés menant des raids et des enlèvements ciblant les maisons des citoyens dans la campagne de Tartous et de Lattaquié, dans un contexte de craintes croissantes d’une escalade des intimidations et des enlèvements perpétrés par ces groupes.
Plusieurs zones de la côte syrienne connaissent une recrudescence des violations perpétrées par des groupes armés, qui se livrent à des raids, des arrestations et des actes d’intimidation contre les civils.
Dans ce contexte, des sources de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH ou SOHR) ont rapporté que « des groupes armés affiliés aux ministères de la Défense et de l’Intérieur ont pris d’assaut le village de Hababa, situé dans la campagne de Dreikish, dans le gouvernorat de Tartous, hier soir. Ils ont attaqué plusieurs maisons, vandalisé et détruit des biens, avant d’enlever dix habitants et de les emmener vers un lieu inconnu. »
Lors d’un incident similaire à Lattaquié, un groupe armé des forces susmentionnées a attaqué une maison du village d’al-Eidiya, dans la campagne de Jableh, la fouillant au hasard avant d’en voler le contenu et de vandaliser les biens privés.
Cet incident s’inscrit dans un contexte d’inquiétude croissante parmi les habitants face à ces pratiques dans la région. Ils exigent la fin de ces violations, la traduction en justice des responsables et le respect de l’État de droit et des droits des citoyens.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme avait rapporté quelques heures plus tôt que le cheikh Saleh Al-Mansour, figure religieuse de la communauté alaouite, avait été enlevé hier soir à son domicile, dans le village de Ras al-Aïn, dans la campagne de Jableh, par une patrouille des forces gouvernementales de Damas. Il a ensuite été emmené vers un lieu inconnu.
Selon certaines sources, les forces ont pris d’assaut le domicile du cheikh à 19 heures, usant de la force et menaçant avec des armes. Ils ont agressé verbalement sa famille, dont son épouse et ses enfants mineurs. Ils ont également tenté de voler sa voiture et d’enlever d’autres membres de sa famille, mais l’intervention de plusieurs villageois a permis d’empêcher l’enlèvement.