L’ancien président du Sinn Féin, Gerry Adams a signé un communiqué avec plus de 200 dirigeants politiques internationaux, défenseurs des droits humains, militantes des droits des femmes, artistes, universitaires et journalistes, exhortant toutes les parties au conflit en Turquie à « prendre des mesures décisives vers une paix durable ».
Dans un article du Andersonstown News, Adams écrit que le chef historique du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan est devenu une « voix pour la paix, un leader prêt à tendre la main à ses ennemis. Malgré des décennies d’incarcération, il a établi une feuille de route pour la paix qui engage le peuple kurde à la démocratie, à la liberté et à la tolérance, affirmant qu’il est temps de « faire taire les armes et de laisser parler les idées et la politique ».
L’appel d’Öcalan fait suite à des mois de négociations récentes qui ont relancé les pourparlers de paix régionaux. Comme nous l’avons indiqué dans la lettre commune, la déclaration d’Öcalan marque un tournant pour la Turquie et le peuple kurde, visant à mettre fin à des décennies de conflit et à ouvrir la voie à une société démocratique. Cet appel représente une occasion cruciale d’apporter la stabilité en Turquie et au Moyen-Orient, de protéger les droits humains et de faciliter la réconciliation.
Les négociations de l’Accord du Vendredi Saint soulignent l’importance de l’implication de tous les représentants politiques dans le processus et le caractère essentiel du dialogue. Comme dans notre propre situation et celle du Pays basque, de l’Afrique du Sud et d’autres conflits, la communauté internationale peut jouer un rôle très constructif en soutenant un accord politique et une issue pacifique. J’exhorte la communauté internationale à saisir cette opportunité. Un processus de paix réussi encouragerait grandement à intensifier les efforts dans d’autres parties de la région. »
Je tiens à féliciter Abdullah Öcalan pour son leadership et sa vision et j’exhorte le gouvernement turc à le libérer ». (ANF)