JOURNALISME – Selon le rapport 2024 de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), au total, 122 journalistes et professionnels des médias, dont 14 femmes, ont été tués. La FIJ a appelé à l’adoption de la « Convention internationale pour la protection des journalistes » par les Nations Unies (ONU).
Les journalistes kurdes assassinés lors des attaques en Turquie figurent également dans le rapport: Gulîstan Tara et Hêro Behaddîn ont été assassinées au Kurdistan irakien et Nazim Daştan et Cihan Bilgin ont été assassinés au Rojava.
Cent vingt-deux journalistes et professionnels des médias, dont 14 femmes, ont été tués en 2024, selon la liste annuelle des personnes tuées publiée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) le 31 décembre. La FIJ déplore que 2024 soit l’une des années les plus meurtrières pour les journalistes et réitère sa détermination à voir une Convention internationale pour la protection des journalistes adoptée de toute urgence par les Nations Unies.
Le Moyen-Orient est la région la plus dangereuse pour les journalistes
71 professionnels des médias (palestiniens, libanais et syriens) ont trouvé la mort lors de la guerre à Gaza et au Liban. Ils représentent 58% de journalistes tués dans le monde en 2024.
Toujours au Moyen-Orient, trois professionnels des médias kurdes ont été assassinés au Kurdistan d’Irak par un drone de la Turquie, dont deux femmes journalistes, ainsi qu’un photographe tué en Syrie le 4 décembre et deux journalistes kurdes tués par un drone de la Turquie au Rojava, dans le nord de la Syrie, le 19 décembre.