Le samedi 18 mai 2024, Ramin Saadat, 20 ans, du village de Dowltabad (Shamat) à Miandab, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental (Urmia), a été exécuté dans la prison centrale de cette ville. Il avait été condamné à mort alors qu’il avait moins de 18 ans.
Des sources bien informées ont déclaré que ce prisonnier a été arrêté pour meurtre avec préméditation il y a quatre ans et a ensuite été condamné à mort par le tribunal révolutionnaire islamique de Miandoab.
L’exécution de ce jeune prisonnier kurde n’a pas encore été rapportée par les médias d’État iraniens ou les médias affiliés au système judiciaire.
En 2023, selon le Centre de statistiques de l’ONG Hengaw, au moins cinq mineurs délinquants ont été exécutés dans diverses prisons d’Iran, dont deux à Khorramabad et d’autres à Chabahar, Sabzevar et Karaj. Ces prisonniers étaient tous âgés de moins de 18 ans au moment de leur condamnation, l’un d’entre eux, Hamid Azeri, n’ayant que 17 ans au moment de son exécution.
La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, signée et ratifiée par de nombreux pays, garantit explicitement les droits fondamentaux des enfants et interdit le recours à des peines sévères ou cruelles, y compris la peine de mort, pour les personnes de moins de 18 ans. les délinquants dans les prisons iraniennes risquent toujours d’être exécutés. (Hengaw)