PARIS – A l’occasion de la Journée internationale du 8 mars, nous partageons avec vous l’interview de Sarah Marcha, du centre de Jineolojî, publiée sur le site de podcast « Luttes Kurdes ». Dans cette interview, Sarah Marcha analyse les réflexions d’Abdullah Öcalan puisées dans son livre « Libérer la vie : la révolution de la femme ».
Sarah dévoile comment Öcalan met en lumière l’utilisation de la différence biologique pour justifier l’oppression des femmes. La famille, souvent vue comme un sanctuaire, est également examinée comme une institution renforçant l’oppression des femmes. Öcalan ne s’arrête pas là. Il explore également comment le capitalisme a exacerbé l’exploitation des femmes, les confinant souvent à des rôles non rémunérés et sous-estimés. Mais la solution, selon Öcalan, réside dans l’action politique. Il encourage les femmes à se mobiliser, à défier les structures patriarcales et à créer des mouvements politiques résolument égalitaires et non hiérarchiques. Sarah Marcha éclaire ces idées, soulignant le rôle crucial des femmes en tant qu’agents du changement social. Elle met en avant l’importance de la « Jineolojî » (la science de la femme en kurde) comme outil indispensable pour démanteler les systèmes oppressifs.
Ne ratez pas cet épisode qui offre un éclairage précieux sur la vision d’Öcalan et son influence sur la lutte pour l’égalité des sexes. Une écoute essentielle pour celles et ceux qui s’intéressent aux mouvements de libération et à la quête d’une société plus juste et égalitaire.
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Ecouter le podcast : « La Jineolojî, la science des femmes et de la vie »
Ecouter le podcast : » La place des femmes combattantes kurdes au sein du PKK avec Somayeh Rostampour »