AccueilMoyen-OrientLe conflit au Moyen-Orient peut provoquer une troisième guerre mondiale

Le conflit au Moyen-Orient peut provoquer une troisième guerre mondiale

L’homme politique kurde de Syrie, Saleh Muslim, prévient que l’escalade du conflit au Moyen-Orient pourrait conduire à une « Troisième Guerre mondiale » et que les populations locales sont en danger alors que le Moyen-Orient est devenu le terrain de jeu de plusieurs puissances se disputant les intérêts.

L’escalade du conflit militaire au Moyen-Orient pourrait constituer un prélude à une « Troisième Guerre mondiale », a déclaré Saleh Muslim, coprésident du Parti de l’Union démocratique (PYD) dans le nord et l’est de la Syrie, à Peter Boyle du Green Left Weekly, dans une interview de mercredi.

Les puissances hégémoniques, régionales et locales sont en état d’alerte face aux tensions régionales accrues, a déclaré Muslim, et de multiples forces se disputent leurs intérêts, souvent aux dépens des populations locales. Muslim a souligné que le nord-est de la Syrie se trouve à l’épicentre d’un paysage instable, nécessitant une navigation prudente de la part des entités politiques et militaires locales.

Les Kurdes sont attachés à une coexistence pacifique, a déclaré Muslim. Il a toutefois reconnu qu’il serait peu pratique d’appeler d’autres forces à cesser les hostilités, en particulier en ce qui concerne la guerre civile syrienne prolongée, dans laquelle l’implication de la Turquie vise à réprimer les aspirations kurdes.

De telles interventions extérieures compliquent encore davantage la situation, a déclaré Muslim, notamment le recours à des mandataires de l’État islamique (EI) pour déstabiliser la région.

Concernant le conflit israélo-palestinien, Muslim a réitéré l’engagement des Kurdes en faveur des droits de l’homme et a soutenu une solution pacifique reconnaissant les droits de toutes les parties impliquées. Il a souligné la solidarité historique entre les mouvements de libération kurde et palestinien comme preuve d’une lutte commune pour la dignité et l’autodétermination.

Les Kurdes envisagent une solution démocratique et pacifique au conflit en Syrie et dans la région au sens large, a-t-il conclu, soulignant que dans le respect de la diversité de tous les peuples, les droits des Kurdes doivent être défendus.