Il y a quatre ans, le régime iranien abattait « par erreur » l’avion de passagers Boeing 737 NG devant relier Téhéran à Kiev, peu après son décollage de Téhéran. 176 civils avaient perdu la vie dans le crash. Aujourd’hui, quatre pays, dont la majorité des victimes étaient les ressortissants, ont porté plainte contre l’Iran devant le Conseil de l’ONU.
Le Canada, la Grande-Bretagne, la Suède et l’Ukraine ont publié un communiqué, déclarant avoir officiellement porté plainte aujourd’hui auprès du Conseil de l’aviation de l’ONU dans leur tentative de tenir l’Iran responsable de la destruction d’un avion de ligne en janvier 2020 qui a tué 176 personnes.
La plupart des morts étaient des citoyens des quatre pays, ce qui a créé un groupe de coordination qui cherche à demander des comptes à l’Iran.
En juin dernier, les quatre pays ont annoncé qu’ils porteraient leur cas devant la Cour internationale de Justice.
Hamed Esmaeilion, un médecin kurde d’Iran vivant au Canada et qui a perdu sa fille de neuf ans, Reera, et sa femme, Parisa Eghbalian, lors du crash et qui milite au sein de l’association des Familles des Victimes du Vol PS752 (752AFV) a déclaré qu’un important seuil avait été franchi en matière de recherches de justice depuis 2023.