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ROJAVA. Il faut plus d’un milliard de dollars pour réparer les dégâts causés par les attaques turques

SYRIE / ROJAVA – Il faudra plus d’un milliard de dollars pour réparer les dégâts causés par les attaques turques qui ont ciblé les infrastructures des régions autonomes arabo-kurdes dans le nord de la Syrie.

Les attaques de l’État d’occupation turc ciblant les infrastructures du nord-est de la Syrie ont causé des dégâts dépassant un milliard de dollars américains, et selon les autorités locales. On ne sait pas quand débuteront les travaux de réparation des dégâts qui prendront plusieurs mois.

Les attaques turques dans le nord-est de la Syrie se poursuivent sans arrêt, ciblant quotidiennement des zones résidentielles et des villages.

Le 4 octobre 2023, l’occupation turque a intensifié ses attaques, ciblant directement les infrastructures, notamment les installations d’énergie et d’eau et les centrales de production d’électricité.

Ses drones et avions de guerre ont simultanément ciblé des sites dans les cantons d’Hassaké, Qamishlo et la région de l’Euphrate, et ont également bombardé l’Académie des unités anti-narcotiques des forces de sécurité intérieure (Asayish ou Asayiş) dans la campagne de Derik.

Ces attaques, outre les dégâts importants causés aux infrastructures et la privation des citoyens d’électricité et d’eau, ont causé la mort de 47 personnes, dont des enfants et des femmes, en plus de faire des dizaines de blessés.

Selon le directeur des champs pétroliers de Rmelan (Rimêlan), Ahmed Ibrahim, les dégâts causés par les attaques de l’occupation turque sont très importants et ont grandement affecté les services fournis aux citoyens, et les pertes se calculent en milliard de dollars américains.

Ce n’est pas la première fois que l’État d’occupation turc cible les infrastructures du nord et de l’est de la Syrie. Entre le 20 et le 23 novembre 2022, les centrales pétrolières, gazières et électriques ont été soumises à des bombardements systématiques, qui ont également fait de nombreuses victimes civiles, dont du journaliste d’ANHA, Issam Abdullah, tué par un bombardement turc visant la centrale électrique de Taql Baqal, dans la campagne de Derik. Il a été tué à la suite d’un deuxième raid turc contre des civils qui se précipitaient pour soigner les blessés de la station.

Hawar News