AccueilMoyen-OrientDes entreprises occidentales complices des crimes de guerre des drones turcs

Des entreprises occidentales complices des crimes de guerre des drones turcs

Alors que les drones tueurs turcs massacrent des civils kurdes et détruisent les infrastructures civiles du Rojava, le site Gerçek News nous apprend que les entreprises Hensoldt d’Allemagne et L3Harris Wescam du Canada ont fourni des capteurs optiques essentiels aux drones turcs, leur permettant de surveiller et d’exécuter des frappes aériennes.

Au moins deux sociétés occidentales ont fourni des composants essentiels pour les drones turcs, notamment le Bayraktar TB2, qui ont été utilisés lors de frappes aériennes turques ces dernières années contre des cibles dans le nord de l’Irak et en Syrie, a rapporté mardi Reuters.

Le Bayraktar TB2, fabriqué par la société Baykar basée à Istanbul, est à la pointe de la technologie des drones en Turquie. L’entreprise, dirigée par les frères Haluk et Selcuk Bayraktar, ce dernier étant marié à la fille du président turc Tayyip Erdogan, se concentre depuis 2005 sur le développement de drones.

Le fabricant allemand d’électronique de défense Hensoldt a reconnu son implication dans la fourniture du Bayraktar TB2 avec son capteur optique ARGOS II depuis 2020, un composant clé qui joue un rôle central pour permettre aux véhicules aériens sans pilote de surveiller et d’identifier des cibles au sol et d’exécuter des frappes aériennes précises. Ces capteurs ont été identifiés comme essentiels au fonctionnement des drones, les experts soulignant que sans eux, les drones tels que nous les connaissons ne fonctionneraient pas.

En outre, Hensoldt a confirmé avoir fourni le même capteur à Turkish Aerospace Industries (TAI) et Lentatek, deux autres fabricants turcs de drones. L’entreprise a toutefois maintenu la confidentialité sur les quantités et les dates exactes de livraison de ces capteurs.

Kelsey Gallagher, chercheuse au Project Ploughshares, un institut canadien de recherche sur la paix, a souligné l’importance de ces capteurs dans la technologie des drones. Hensoldt a précisé que l’ARGOS II est développé et fabriqué par sa filiale sud-africaine et qu’il est exempt de composants régis par la loi allemande sur l’exportation ou par la réglementation américaine sur le trafic international d’armes.

De plus, L3Harris Wescam, une filiale canadienne de l’entrepreneur américain de défense L3Harris Technologies, a été identifiée comme une autre entreprise occidentale fournissant de la technologie de drones à la Turquie. En octobre 2020, le gouvernement canadien a suspendu les permis d’exportation de biens et de technologies militaires vers la Turquie en raison d’allégations d’utilisation de drones équipés des systèmes d’imagerie et de ciblage de Wescam contre l’Arménie pendant le conflit du Haut-Karabakh. Le Canada a officiellement révoqué les permis en avril 2021 après avoir trouvé des preuves crédibles selon lesquelles des drones Bayraktar TB2, équipés de capteurs Wescam, avaient été déployés dans le conflit.

Marc Garneau, alors ministre canadien des Affaires étrangères, a déclaré : « Cette utilisation n’était pas conforme à la politique étrangère canadienne, ni aux garanties d’utilisation finale données par la Turquie. »

Malgré ces révélations, les responsables canadiens et L3Harris se sont abstenus de faire des commentaires sur la question. La Turquie est également restée silencieuse concernant ses exportations de drones, soulevant des questions sur la transparence et la responsabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale en drones.

Au moins deux sociétés occidentales ont fourni des composants essentiels pour les drones turcs, notamment le Bayraktar TB2, qui ont été utilisés lors de frappes aériennes turques ces dernières années contre des cibles dans le nord de l’Irak et en Syrie, a rapporté mardi Reuters.

Le Bayraktar TB2, fabriqué par la société Baykar basée à Istanbul, est à la pointe de la technologie des drones en Turquie. L’entreprise, dirigée par les frères Haluk et Selcuk Bayraktar, ce dernier étant marié à la fille du président turc Tayyip Erdogan, se concentre depuis 2005 sur le développement de drones.

Le fabricant allemand d’électronique de défense Hensoldt a reconnu son implication dans la fourniture du Bayraktar TB2 avec son capteur optique ARGOS II depuis 2020, un composant clé qui joue un rôle central pour permettre aux véhicules aériens sans pilote de surveiller et d’identifier des cibles au sol et d’exécuter des frappes aériennes précises. Ces capteurs ont été identifiés comme essentiels au fonctionnement des drones, les experts soulignant que sans eux, les drones tels que nous les connaissons ne fonctionneraient pas.

En outre, Hensoldt a confirmé avoir fourni le même capteur à Turkish Aerospace Industries (TAI) et Lentatek, deux autres fabricants turcs de drones. L’entreprise a toutefois maintenu la confidentialité sur les quantités et les dates exactes de livraison de ces capteurs.

Kelsey Gallagher, chercheuse au Project Ploughshares, un institut canadien de recherche sur la paix, a souligné l’importance de ces capteurs dans la technologie des drones. Hensoldt a précisé que l’ARGOS II est développé et fabriqué par sa filiale sud-africaine et qu’il est exempt de composants régis par la loi allemande sur l’exportation ou par la réglementation américaine sur le trafic international d’armes.

De plus, L3Harris Wescam, une filiale canadienne de l’entrepreneur américain de défense L3Harris Technologies, a été identifiée comme une autre entreprise occidentale fournissant de la technologie de drones à la Turquie. En octobre 2020, le gouvernement canadien a suspendu les permis d’exportation de biens et de technologies militaires vers la Turquie en raison d’allégations d’utilisation de drones équipés des systèmes d’imagerie et de ciblage de Wescam contre l’Arménie pendant le conflit du Haut-Karabakh. Le Canada a officiellement révoqué les permis en avril 2021 après avoir trouvé des preuves crédibles selon lesquelles des drones Bayraktar TB2, équipés de capteurs Wescam, avaient été déployés dans le conflit.

Marc Garneau, alors ministre canadien des Affaires étrangères, a déclaré : « Cette utilisation n’était pas conforme à la politique étrangère canadienne, ni aux garanties d’utilisation finale données par la Turquie. »

Malgré ces révélations, les responsables canadiens et L3Harris se sont abstenus de faire des commentaires sur la question. La Turquie est également restée silencieuse concernant ses exportations de drones, soulevant des questions sur la transparence et la responsabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale en drones.