IRAN / ROJHILAT – Dans les provinces kurdes d’Iran, on assiste à une augmentation des suicides chez les enfants de moins de dix-huit ans à cause de la pauvreté et les problèmes sociaux.
Le taux de suicide chez les jeunes de moins de 18 ans dans les villes du Kurdistan a atteint un niveau inquiétant. Au cours des dix-huit derniers jours du mois précédent, au moins 13 cas de suicide ont été enregistrés dans cette tranche d’âge.
Selon les données collectées par l’ONG des droits humains, Hengaw, entre 14 août et 31 2023, il y a eu au moins treize cas de suicide parmi des enfants et adolescents de moins de 18 ans dans les villes kurdes de Dalahu, Kamyaran, Oshnavieh (Shno), Sardasht, Divandarreh, Urmia, Ravansar, Bukan et Salas-e Babajani.
D’après ces statistiques, l’âge moyen des personnes qui se sont suicidées est de 15 ans. Parmi les villes, Kamyaran, Oshnavieh, Sardasht et Dalahu sont en première ligne, chacune ayant enregistré deux cas de suicide de mineurs.
Parmi les individus figurant sur cette liste, les deux plus jeunes victimes étaient des filles de 12 ans originaires de Divandarreh et de Sardasht. Leurs suicides tragiques étaient le résultat de conflits familiaux et de troubles de santé mentale.
Concernant les raisons et motivations des suicides de ces mineurs, il y a eu huit cas liés à des conflits intra-familiaux, dont une victime de mariage d’enfants. En outre, trois cas ont été attribués à des troubles mentaux, tandis que deux cas restent ambigus, dans l’attente d’une enquête plus approfondie.