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L’État islamique enlève les garçons âgés de 12 ans et plus des camps du Rojava

Le groupe terroriste État islamique a décidé d’enlever les garçons de plus de 12 ans qui se trouvent dans les camps de DAECH sous contrôle des forces arabo-kurdes après que ces dernières ont ouvert un centre de réadaptation pour ces enfants afin de prévenir leur radicalisation et leur exploitation sexuelle par des femmes de DAECH, dont 81 ont accouché de ces garçons au cours des deux derniers mois. L’État islamique, qui tente de se restructurer, a déjà kidnappé des dizaines de jeunes garçons et collecte de l’argent en ligne. Il tente de kidnapper les garçons des camps d’Al Hol et de Roj, selon la journaliste Hale GÖNÜLTAS pour le site Arti Gerçek.

L’État islamique, qui s’est engagé dans un processus de restructuration sous le nom de « Mekteb-i Furkan », a accéléré ses activités d’enlèvement de garçons de plus de 13 ans vivant dans les camps d’Al Hol et de Roj, dans le nord de la Syrie, au motif de « gagner du personnel instruit pour l’organisation ». On a appris que la décision de l’Etat islamique a été influencée par le placement de garçons des Forces démocratiques syriennes (FDS) âgés de 12 ans et plus dans le centre de réadaptation établi dans la région d’Urkish à Hassaké pour prévenir leur radicalisation et leur exploitation sexuelle par les femmes de DAECH qui les forcent à avoir des relations sexuelles avec des jeunes femmes afin de faire gagner de nouveaux membres à l’organisation terroristes.

Les enfants enlevés des camps sont cachés à Idlib

On a appris que le nombre de garçons sortis des camps grâce au financement de l’Etat islamique approchait les 40 et qu’ils étaient cachés par les membres de DAECH, notamment à Idlib. Parmi les enfants kidnappés âgés de 12 ans et plus il y auraient des ressortissants de nombreux pays tels que la Russie, la Tchétchénie et l’Ouzbékistan, ainsi que la Turquie. Il n’existe pas encore d’informations indiquant s’il y a des enfants amenés en Turquie depuis la frontière syrienne.

Financement via les réseaux sociaux

L’Etat islamique appelle à collecter des fonds via les applications des réseaux sociaux pour l’enlèvement d’enfants « radicalisés et entraînés militairement » dans les camps. Tether, QIWI et Paypal font partie des méthodes de transfert d’argent les plus privilégiées dans les appels de financement participatif des comptes pro-DAECH. Mais, dans les applications internet de l’Etat islamique pour avoir des nouveaux membres « par référence », il est également indiqué que l’argent de dons à envoyer depuis la Turquie, l’Allemagne, l’Autriche, la Russie, le Tadjikistan et l’Égypte peut être « donné en main propre ».

L’argent arrive en Turquie via des portefeuilles virtuels

Il est possible de parler d’un réseau étendu et profondément enraciné dans la fourniture et le transfert de financements à l’État islamique. Par exemple, une personne du Kazakhstan qui apportera un soutien financier à l’organisation peut envoyer de l’argent crypté en Turquie via la « kaspi bank » (portefeuille d’argent virtuel). Surtout à Ankara, Istanbul, Gaziantep, Kırşehir, Adana et Hatay, les propriétaires de lieux de travail établis par des citoyens turcs, irakiens ou syriens peuvent utiliser l’argent crypté pour créer des « portefeuilles de monnaie virtuelle internationaux » (bureau de change, bijouterie, vendeur de baklava, salon/ménage). marchandises, etc.). L’argent en question est envoyé en Syrie par des intermédiaires pour « sauver » les femmes et les enfants de l’État islamique. Parmi les informations contenues dans les rapports du MASAK figure également que la Turquie a identifié les personnes utilisant cette méthode de financement dans le cadre de ses efforts de prévention du financement du terrorisme et les a signalées aux forces de sécurité.

On peut entrer facilement dans les camps des femmes et enfants de l’EI

Les passeurs opérant dans la région peuvent entrer dans les camps d’Al Hol et de Roj où les femmes et les enfants de l’EI sont détenus pour des raisons telles que l’approvisionnement en eau par camion-citerne ou la distribution d’aide et de nourriture. Il n’est pas possible pour les forces des FDS d’inspecter tous les camps, qui s’étendent sur des milliers de mètres carrés. Les passeurs, qui peuvent entrer dans les camps notamment avec de gros véhicules comme des camions et des camions-citernes, cachent un certain nombre de garçons dans des compartiments secrets à leur sortie.

Les garçons sont emmenés au centre de réhabilitions

La raison pour laquelle l’Etat islamique a accéléré cette activité est qu’un centre de réhabilitation a été créé dans la région par les FDS afin de prévenir la radicalisation des enfants dans les camps. Les FDS emmènent les enfants âgés de 12, 13 ans et plus des camps d’Al Hol et Roj et les emmènent au centre de réadaptation de la région sous mesures de sécurité. Les enfants reçoivent ici un soutien psychologique.

Empêcher l’exploitation sexuelle des garçons

L’une des principales raisons pour lesquelles les FDS ont spécifiquement retiré du camp les enfants âgés de 12 à 13 ans et plus est que des récits proches de l’EI soulignent que les jeunes femmes ayant des « rapports sexuels par le biais de mariages religieux » avec des garçons âgés de 12 ans et plus sont « importantes pour l’expansion de l’organisation ».

Les jeunes femmes tombent enceintes des garçons

Selon les informations obtenues par Artı Gerçek, 81 femmes de l’Etat islamique ont accouché dans les camps au cours des deux derniers mois seulement. Selon les informations reflétées dans les rapports des organisations internationales de défense des droits de l’homme, le Viagra est introduit clandestinement dans le camp pour que les garçons puissent l’utiliser ; Un garçon est victime d’abus sexuels en étant forcé d’être avec plus d’une femme chaque jour.

Article publié en turc sous le titre: IŞİD, 12 yaş ve üstü erkek çocukları SDG kamplarından kaçırıyor