Lors de la conférence Défier le capitalisme vers la construction d’une société démocratique tenue dans la capitale colombienne, Dilda Roj, représentante le mouvement des femmes kurdes, a souligné les progrès réalisés au sein du mouvement kurde dans la transformation de la société, mettant en évidence les mécanismes de critique, transformant la masculinité, favorisant une culture de coexistence, et construisant des « familles démocratiques ».
La conférence Défier le capitalisme vers la construction d’une société démocratique à Bogotá, la capitale colombienne, est entrée dans sa deuxième journée avec la création de groupes de travail, favorisant les dialogues sur des sujets cruciaux tels que l’autonomie gouvernementale, l’écologie et le territoire, et la libération des femmes et des genres. Tout au long de la journée, les participants se sont activement engagés dans de longs débats.
Dilda Roj, représentante le mouvement des femmes kurdes, est montée sur scène pour souligner les progrès de la transformation sociétale. Elle a évoqué la mise en place de mécanismes de critique et d’autocritique, la transformation de la masculinité, l’établissement d’une culture de coexistence libre et égale, et la promotion de structures familiales démocratiques.
Roj a en outre souligné l’impact durable d’Abdullah Öcalan, le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sur la transformation de la société, malgré son isolement continu dans la prison de l’île d’İmralı. Ses idées continuent de résonner auprès du public, rendant son isolement apparemment sans conséquence.
La conférence a débuté vendredi par une cérémonie par des représentants du Congrès national des peuples autochtones de Colombie, au nom de la communauté inca de la région de Putumayo.
La table ronde qui a suivi, intitulée « Le capitalisme en tant que crise de civilisation », a préparé le terrain pour les événements de la journée. La deuxième session, sur le thème « Alternatives au capitalisme et système d’État-nation », a favorisé les conversations sur les systèmes alternatifs au capitalisme. Des conférenciers éminents d’Amérique latine ont partagé leurs points de vue et leurs expériences, avec la contribution de représentants du mouvement de libération kurde.
La conférence Challenging Capitalism, une collaboration entre l’Académie de la modernité démocratique, le Comité de solidarité du Kurdistan à Bogotá, le Centre Jineolojî, le Women Weaving the Future Network, le Congreso de los Pueblos basé en Colombie, le MODEP, l’Organisation nationale indigène de Colombie (ONIC), et le Proceso de Comunidades Negras, concluront leurs discussions dimanche, marquant le dernier jour de l’événement.
Medya News