TURQUIE – Le régime islamofasciste turc, qui ne rend pas compte de la corruption, viol, « mariage » d’enfants, polygamie… pratiqués et ou défendus par une bonne partie de ses sbires, tente en parallèle d’exacerber les sentiments homophobes de la société turque à travers des « fatwas » proférés à la télé, dans la presse écrite ou lors de rassemblements politiques, tandis qu’il a commencé à nommer des conseillers religieux dans les écoles publiques. Depuis les dernières élections législatives et présidentielles de mai denier, l’alliance islamofasciste réunie autour d’Erdogan a multiplié les attaques ciblant les femmes, les LGBT… et le peuple kurde (utilisé à toutes les sauces des régimes colonialistes du Kurdistan). Une de ces attaques a eu lieu hier soir sur la chaine de télé Beyaz. Dans l’émission, les intervenants ont déclaré que les parents qui acceptent leurs enfants LGBTI+ brûleront en enfer. La mère du journaliste ouvertement homosexuel, Yildiz Tar, a appelé son fils tôt le matin et lui a dit: « Si je dois brûler, que je brûle pour toi! ». (Anecdote rapporté par Yildiz Tar sur son compte Twitter.)
Face à l’offensive homophobe, la résistance s’organise en Turquie où les attaques anti-LBGT+, encouragées par la clémence de la justice islamiste, n’ont cessé de s’intensifier ces dernières années. La société turque se polarise de jour en jour par le discours haineux de ses dirigeants qui cherchent sans cesse des bouc-émissaires pour les dégâts qu’ils ont causés aux peuples de Turquie. Ainsi, on va continuer à assister à une « guerre » inégale entre les partisans du régime – qui ont la justice et l’armée avec eux – et les opposants, qu’ils soient féministes, LGBT, kurdes, membres de minorités religieuses (alévis, etc.) – qui n’ont d’armes qu’une désire de justice face à un système politique corrompu jusqu’à la moelle.