AccueilCulturePARIS. Vernissage de l'expo féministe "Femme, Vie, Liberté"

PARIS. Vernissage de l’expo féministe « Femme, Vie, Liberté »

PARIS – La Médiathèque Françoise Sagan accueille l’exposition féministe « jin, jiyan, azadî » des artistes kurdes Asli Filiz, Sarya Kaya et Soniya Ahmed dans le cadre de la deuxième édition du Festival culturel kurde de Paris.

L’expo « Jin, Jiyan, Azadi » (Femme, Vie, Liberté) réunissant les photos et dessins des trois artistes kurdes explore la place des femme dans la société kurde, leur lutte pour la liberté et leur rôle dans la préservation de la culture kurde.

Le tableau « la fille kurde heureuse » d’Asli Filiz

 

Qui sont les artistes?

Soniya Ahmed, une jeune artiste connectée à ses racines kurdes 

Soniya Ahmed est née au Kurdistan, Suleymanîyê et a grandi au Royaume-Uni. Elle a étudié les Beaux-Arts à la Goldsmith’s University de Londres ainsi qu’une maîtrise à l’Université de Glasgow spécialisée en art et philosophie. Les sujets de son travail sont principalement inspirés par un thème personnel, ses peintures sont basées sur l’existence et l’être culturels métaphysiques. L’être, le savoir, l’identité, le temps, l’espace et l’existence sont au centre des peintures de Soniya. Elle exprime son bagage culturel dans un espace en dehors de la réalité mais faisant toujours partie de l’existant, à travers l’art métaphysique et les êtres mythologiques.

Asli Filiz centrée sur la souffrance et la résistance des femmes kurdes

Asli Filiz est née à Bingöl en 1983 et a vécu à Istanbul pendant 25 ans. Après avoir étudié le design graphique à l’Université de Beykent, elle s’est installée à Hamburg, en Allemagne. Elle travaille comme graphiste depuis vingt ans et peint et réalise des collages depuis plusieurs années. Elle est directrice de création et graphiste dans une agence de publicité. Dans ses œuvres, Asli Filiz nous fait voir la souffrance mais aussi la résistance des femmes kurdes, les femmes victimes de féminicides d’État ainsi que les personnages féminins dans la mythologie, tels que la Reine -Serpent Shahmaran (Şahmeran ou Şahmaran) ou encore la déesse Ishtar.

Sarya Nurcan Kaya, persécutée pour avoir travaillé sur la résistance de Sur/Diyarbakir

Sarya Kaya est une jeune artiste kurde réfugiée en France depuis un an et demi après avoir été persécutée en Turquie à cause de son travail artistique autour de la résistance populaire de 2015/15 dans plusieurs localités kurdes de « Turquie », dont Sur/Diyarbakir (Amed). La jeune artiste exilée déclare que dès l’écriture de sa thèse touchant la question kurde en Turquie, elle a été persécutée, et ce, jusqu’à son exile au milieu de l’année 2021.