La Turquie et la Hongrie ne sont pas invitées au prochain grand sommet pour la démocratie de Joe Biden.
L’absence de la Turquie au sommet, bien qu’elle soit un allié de l’OTAN, met en évidence la détérioration du bilan du pays en matière de droits humains et ses relations tendues avec les États-Unis.
La Turquie a de nouveau été exclue de la liste des invités pour un sommet en ligne organisé par le président américain Joe Biden qui se concentrera sur la démocratie les 29 et 30 mars.
Le directeur principal du Conseil de sécurité nationale des États-Unis pour la démocratie et les droits humains, Robert Berschinski, a confirmé à VoA que la Turquie n’était pas invitée, sans donner de raison. « La Turquie reste un allié et un partenaire important de l’OTAN », a ajouté Berschinski. « Le gouvernement américain a été transparent quant à son évaluation de la situation de la démocratie et des droits humains en Turquie.”
Le rapport 2022 du département d’État américain sur les droits humains a mis en lumière les violations généralisées des droits humains en Turquie, y compris des récits crédibles de meurtres, de disparitions, de torture et de détention de milliers de personnes (dont des milliers de politiciens et activistes kurdes).
Biden a également parlé de la détérioration du bilan de la Turquie en matière de droits humains, que son prédécesseur Donald Trump avait ignoré.
Les relations entre les deux alliés de l’OTAN sont tendues depuis l’achat par la Turquie en 2019 de systèmes de défense antimissile S-400 de fabrication russe, qui, selon les responsables américains, peuvent être utilisés pour espionner les défenses occidentales.
L’exclusion pourrait tendre d’avantage les relations entre la Turquie et les États-Unis.
Medya News