IRAN / ROJHILAT – Shahriar Adeli, un jeune Kurde de 25 ans, a été arrêté fin novembre pour avoir participé à des manifestations anti-régime à Sardasht. Il a été sévèrement torturé par le service de renseignement iranien et mort d’une hémorragie interne le 8 décembre. Sa famille a été menacée par le régime pour qu’elle cache la mort de leur enfant.
Shahriar Adeli, qui a été détenu à Sardash après avoir rejoint une foule d’individus célébrant la défaite de l’équipe nationale iranienne de football face aux États-Unis, est décédé des suites de graves tortures physiques dans le centre de détention du renseignement de cette ville.
Shahriar Adeli, 25 ans, a été libéré le 3 décembre 2022, après avoir été torturé dans le centre de détention de Sardasht, selon le rapport reçu par l’ONG Hengaw. Il est décédé chez lui des suites de ses blessures le jeudi 8 décembre 2022.
Une source bien informée affirme que Shahriar Adeli a assisté aux célébrations après la défaite de l’équipe nationale iranienne à Sardasht tôt le mercredi 30 novembre 2022. Il a ensuite été arrêté par les forces de renseignement du CGRI à l’intérieur de sa voiture.
L’ONG Hengaw a été informé que Shahriar Adeli a été libéré sous caution après trois jours le 3 décembre, alors qu’il a été gravement torturé au centre de détention du renseignement du CGRI dans la ville de Sardasht.
Un parent de la famille d’Adeli a déclaré à Hengaw : « Shahriar Adeli a subi une hémorragie interne à la suite d’une torture extrême, et après avoir été hospitalisé pendant quelques jours à Sardasht, il a été renvoyé chez ses parents, où il est finalement décédé jeudi soir. en raison de la gravité de ses blessures. »
Cette source a en outre déclaré que les institutions gouvernementales ont forcé la famille d’Adeli à déclarer que la cause de la mort de leur fils était un arrêt cardiaque. Ses funérailles ont eu lieu vendredi dans le cadre de mesures de sécurité strictes.
Selon le rapport reçu par Hengaw, les institutions gouvernementales ont menacé la famille en leur disant de ne pas divulguer la nouvelle de la mort de leur fils aux médias et de ne pas accorder d’interviewer aux médias.