En exil, des Kurdes d’Iran et des opposants iraniens ont déjà été victimes d’assassinats commis par des agents de l’Iran. Depuis les récentes manifestations déclenchées par le meurtre de Jina Mahsa Amini, les juristes de l’ONG Hengaw mettent en garde de nouveau les opposants iraniens exilés contre les activités d’espionnage / assassinats les visant diligentées depuis Téhéran.
Hier, HENGAW déclarait que l’action légale la plus importante pour les Iraniens à l’étranger est de faire pression sur les gouvernements hôtes pour qu’ils expulsent les agents diplomatiques de régime iranien en tant qu’éléments indésirables, demandant aux opposants exilés de:
-Faire la documentation pour l’expulsion des agents diplomatiques du régime iranien.
-Avertir la police des pays d’accueil ; Leur présence [d’agents iraniens] dans les rassemblements iraniens est à des fins d’espionnage ;
-Convaincre le gouvernement hôte de révoquer leur immunité diplomatique en documentant. (L’annulation de l’immunité crée des conditions pour des poursuites pénales.)
Aujourd’hui, elle les met en garde contre espionnage et tentatives d’assassinat
« Pour les Iraniens à l’étranger,
En abusant de l’immunité des places diplomatiques et des bagages diplomatiques, [le régime iranien] poursuit ses desseins d’espionnage voire d’assassinat. Les gouvernements hôtes doivent être convaincus d’annuler ou de minimiser l’immunité diplomatique des [diplomates iraniens] pour permettre des poursuites pénales à leur encontre. »
Tant que le régime iranien n’est pas renversé, nul part les opposants du régime iranien sont en sécurité. Les gouvernements des pays où se trouvent les opposants iraniens devraient surveiller de près les agissements des services secrets iraniens sur leur sol et assurer la sécurité des opposants.