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Derniers jours pour le Festival des Films Kurdes de Paris

PARIS – Actuellement, le Centre Wallonie-Bruxelles accueille la 2e édition du Festival des Films Kurdes de Paris qui offre une programmation riche et variée. En effet, des dizaines de courts et longs métrages, documentaires, animations et fictions réalisés par des cinéastes kurdes du Kurdistan et d’Europe sont projetés jusqu’à samedi 7 mai au Centre Wallonie-Bruxelles, dans le 4e arrondissement de Paris, à deux pas du Centre Pompidou.
 
Chaque séance du festival coute 5 euros, mais avec la modique somme de 15 euros, vous pouvez assister à toutes les projections du festival sur 4 jours. (L’achat des billets se fait sur place.)
 
Voici la programmation de 6 et 7 mai
Vendredi 6 mai
 
 
14h Xalko de Sami Mermer

Synopsis

 

Ce film raconte l’histoire de Xalko, mon village natal. L’un des rares villages kurdes situé au cœur de l’Anatolie centrale en Turquie. Aujourd’hui, déserté par ses hommes qui ont tous émigré en Europe ou en Amérique, Xalko existe encore grâce à celles et ceux qui restent envers et contre tout, en espérant le retour de leurs maris et de leurs pères absents, qui parfois ne re viennent jamais ou alors pour quelques jours, seulement, en été.

17h Séance courts-métrages (5)

Barê Giran de Yilmaz Özdil – Fiction, 17’
Kallima de Ashkan Ahmadi – Fiction, 15’
Ido de Saman Mustafa – Fiction, 12’
The Other de Saman Hosseinpuor, Ako Zandkarimi – Fiction, 25’
Sar de Adar Baran Deger – Fiction, 18’
20h La Dance d’Ali et Zin de Mehmet Ali Konar

Synopsis
L’histoire se déroule dans un petit village kurde. Le frère cadet d’Isa est assassiné. Deux semaines après les funérailles, sa mère Zîn rêve de célébrer le mariage de son fils décédé. Cette idée étrange dé clenche une foule de sentiments contradictoires en elle et sème le trouble entre elle, Isa et les membres de sa famille, encore sous le choc du deuil et du chagrin. La famille et les proches traversent un champ de mines psychologiques, luttant entre la logique, les normes, les émotions et l’irrationalité.

Samedi 7 mai

 

11h Voisins de Mano Khalil

 

Synopsis

 

Un petit village à la frontière entre la Syrie et la Turquie au début des années 80: un jeune garçon kurde de six ans vit sa première année dans une école arabe et se rend compte de la façon dont son petit monde mute radicalement en un nationalisme absurde. Empli d’un humour très fin et de satire, ce film raconte une enfance qui, aux dé tours de la dictature et de drames sombres, a aussi ses moments plus légers. Une question se pose : l’amitié, l’amour et la solidarité peuvent-ils réellement exister en période de ré pression et de despotisme ? (En présence du réalisateur)

14h Séance courts-métrages (5)

Fingerprint de Zanyar Muhammedinko – Fiction, 12’
La Chambre de Sami Mermer – Fiction, 20’
Wesyet de Kamiran Betasi – Fiction, 13’
Salvation Rain de Veysel Çelik – Fiction, 12’
Seven Symphonies Of Zagros de Perwîz Rostemî – Documentaire, 24′

17h Black Hours Memories de Shahram Alidi

Synopsis

Un groupe de jeunes amis, proches depuis leur enfance, essaie par tous moyens d’enseigner le kurde en Turquie malgré l’interdiction des autorités turques. Ils impriment et distribuent des manuels scolaires clandestinement. L’une des leurs, Aseke, a disparu depuis plusieurs mois. Afin de la retrouver, ils partent sur les pistes de son cheval noir, un animal indomptable, porteur des souvenirs et de l’âme de leur amie. (En présence du réalisateur)

20h The Exam de Shawket Korki

Synopsis

Rojin, une jeune femme kurdo-irakienne s’apprête à présenter son examen d’entrée à l’université. Shilan, sa soeur cadette est malheureuse dans son mariage. Elle décide d’aider sa sœur à réussir avec le secret espoir que ces études lui permettront d’avoir un vie libre et indépendante. Malgré elles, les deux sœurs se retrouvent mêlées à un immense réseau de corruption qui implique tous les milieux de la société kurde. (En présence du réalisateur)

Vingt ans de festivals de films kurdes à travers le monde

Depuis plus de vingt ans, les festivals kurdes se multiplient aux quatre coins du Kurdistan (Turquie, Irak, Iran et Syrie) mais aussi au coeur des métropoles mondiales comme Londres, Stockholm, Istanbul, New York, Copenhague, Hambourg ou encore Berlin. Dans la même veine que tous les événements kurdes, le Festival des Films Kurdes de Paris est un lieu de rencontre majeur pour les professionnels et les passionnés du cinéma.

Le Festival des Films Kurdes de Paris est organisé par l’Institut Kurde de Paris et l’Association de Cinéma franco-kurde CinéBej en partenariat avec le Centre Wallonie-Bruxelles et le soutien du Ministère français de la Culture et la Mairie de Paris.

Adresse
Centre Wallonie-Bruxelles
46 Rue Quincampoix, 75004 Paris
Station Les Halles (Metro & RER A/B/D)
Liens pour suivre l’actualité du Festival des Films Kurdes de Paris
 

Mohammad Shaikhow, l’homme derrière le Festival des Films Kurdes de Paris
 
Le Festival des Films Kurdes de Paris est porté essentiellement par Mohammad Shaikhow, un jeune auteur-réalisateur kurde passionné par le cinéma et qui consacre une grande partie de son temps à faire connaitre le cinéma kurde sur la scène internationale en travaillant bénévolement pour de nombreux festivals, dont celui des Films Kurdes de Paris. Shaikhow et son équipe dynamique ont préparé cette deuxième édition qui permet aux spectateurs parisiens de voyager à travers le Kurdistan grâce aux films kurdes.
 
Mohammad Shaikhow
 
Né en 1988 à Qamichli, en Syrie, Mohammad Shaikhow est un scénariste-réalisateur et directeur photo basé à Paris. Il est diplômé de l’ENSAV – École Nationale Supérieure  d’Audiovisuel en 2017. Son dernier court-métrage, HEVI, a été présenté en première à la 29ème édition du Festival du Film de Carthage en compétition et a été sélectionné au Festival du Film de Tampere 2020, Qumra. 2019, HIFF 2019, Les Nuits de Med à Paris, FIFOG à Genève, Duhok International Film Festival, Cambodge International Film Festival et plus de 50 autres festivals à travers le monde. HEVI a remporté plusieurs prix.
 
Depuis 2010, il travaille également en tant que directeur de la photographie, il a réalisé plusieurs courts-métrages, longs-métrages documentaires, et des films institutionnels pour le cinéma et la télévision, notamment Lalishe Mehrani, documentaire 2012, récompensé à Duhok IFF. 
 
En 2019, il a fondé le Festival des Films Kurdes de Paris, et Cinébêj – Association de cinéma Franco-Kurde. ​