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La présidente de l’USCIRF, Nadine Maenza, au chevet des minorités religieuses et ethniques du Rojava

SYRIE / ROJAVA – Nadine Maenza, présidente de la Commission des États-Unis pour la liberté religieuse internationale (USCIRF), s’est entretenue avec des responsables de la Commission des relations étrangères du Rojava dans le but d’examiner les derniers développements et les conditions de minorités religieuses et ethniques de la région. Lors de cette quatrième visite dans la région, Maenza a exhorté la communauté internationale à reconnaitre l’administration de la Syrie du Nord et de l’Est « car il s’agit d’un modèle de coexistence pacifique et de liberté de croyance qui pourrait être reproduit à travers la Syrie et le Moyen-Orient ».
 
Abeer Elia
 
Abeer Elia, coprésidente de la Commission des relations étrangères, a commenté sur Suroyo TV la visite de Maenza, expliquant qu’une discussion avait eu lieu sur la situation sécuritaire et les moyens de parvenir à la stabilité dans la région, en particulier à la lumière des attaques et des bombardements lancés par la Turquie. et ses mandataires de l’Armée nationale syrienne (ANS/SNA). Elia a également déclaré que ces attaques ont entraîné le déplacement de la population et le changement de la démographie de la région.
 
Elia a ajouté que les effets de la fermeture des postes frontaliers sur la situation économique et sanitaire dans la région ont également été discutés. Les dangers posés aux minorités par les embargos et la menace qui pèse sur leur présence dans leur patrie ont été soulignés.
 
Selon Elia, Maenza a souligné la nécessité de la reconnaissance officielle, par la communauté internationale, en particulier les États-Unis, de l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) qui gouverne la région.
 
Après la réunion, Maenza a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a déclaré qu’elle exhortait la communauté internationale à soutenir le projet démocratique dans le nord et l’est de la Syrie, car il s’agit d’un modèle de coexistence pacifique et de liberté de croyance qui pourrait être reproduit à travers la Syrie et le Moyen-Orient.
 
Elle a également dénoncé la poursuite des violations turques dans les régions, dont les plus récentes se sont produites dans la ville kurde de Kobanê et ont entraîné la mort de civils. (Via Syriac Press)
 
Par ailleurs, Maenza participe au Congrès international des religions et des croyances mésopotamiennes qui se tient à l’Université du Rojava, à Qamishlo, depuis hier.