Corruption, népotisme, musellement de la presse libre, répression, pauvreté… cela fait des années que la classe politique du Kurdistan d’ « Irak » attire les foudres des défenseurs des droits humains et de la liberté de presse. A cela vient s’ajouter la fuite en masse des milliers de citoyens, dont des journalistes persécutés, du Kurdistan du Sud vers l’Europe et qui sont coincés entre la Pologne et la Biélorussie.
Alors que les dirigeants du Kurdistan du Sud – clans Barzanî (KDP) et Talabanî (UPK) – annoncent qu’ils vont créer de nouveaux emplois et poursuivre les passeurs pour empêcher la fuite en masse des habitants de la région, leurs détracteurs crient à l’imposture, déclarant que le KDP et l’UPK sont à l’origine du départ massif des Kurdes et ajoutent qu’ils vont demander de l’argent à l’Europe, soi-disant pour stopper la migration, mais qu’ils vont le mettre directement dans leurs poches, comme ils le font avec l’argent du pétrole.
Sinon, ces mêmes dirigeants n’ont rien dit sur les 81 journalistes, défenseurs de droits humains et simples citoyens emprisonnés injustement depuis plus d’un an à Behdinan et qui n’ont même pas droit à un avocat. En attendant, les extrémistes européens crient à l’ « invasion » et à la « guerre hybride »… que ces milliers de réfugiés parmi lesquelles il y a de nombreux enfants de bas âge et des femmes auraient déclarée à l’Europe!
Photos via Lagkadikia Camqu Hama