AccueilKurdistanBakurUne zone naturelle protégée de Van devenue zone d'entraînement de la police...

Une zone naturelle protégée de Van devenue zone d’entraînement de la police turque

TURQUIE / BAKUR – L’État turc saccage avec acharnement la nature du Kurdistan. Hier, des soldats turcs tiraient sur des villageois kurdes du village de Yurtbaşı, à Van, afin d’empêcher une manifestation contre l’ouverture d’une carrière de marbre. Les soldats amenés sur place à la demande de la société privée chargée de l’exploitation de la future carrière ont ouvert le feu sur les habitants du village et rasé plusieurs étables. Quatre personnes ont été interpellées.
 
Depuis plusieurs semaines, au Kurdistan du Sud, des sociétés turques coupent les forêts de la région occupée par l’armée turque et exportent le bois obtenu vers la Turquie. Mais, là, on va vous parler d’une zone naturelle protégée de Van devenue terrain d’enterrement de la police turque qui y explose des bombe à gaz !
 
Une zone protégée près du lac de Van
 
Une zone près du lace de Van enregistrée comme « zone de protection de la nature » l’année dernière a été transformée en zone d’entraînement à la bombe à gaz pour la police turque.
 
Les bombes à gaz utilisées dans la zone d’entraînement endommagent à la fois le tissu historique et l’environnement naturel.
 
Bazi Aslan, membre du conseil d’administration de la Van Environment Association (ÇEV-DER), a déclaré: « L’entraînement à la bombe à gaz constitue une grande menace pour les êtres vivants dans les marécages de la région.
 
J’exhorte le gouverneur, le département de police et les députés à s’occuper de cet endroit le plus tôt possible. De telles armes ne devraient pas être autorisées dans ces zones. »
 
Sait Bilmez, un habitant du quartier Buzhane dans le district d’İpekyolu, a souligné que le problème est apparu il y a quelques années: « Ils lancent des bombes à gaz; nous avons des patients alités. Nous ne voulons pas que cela se fasse ici. Ils lâchent ces bombes à gaz sur le lac de Van et dans les espaces vides. Nos petits enfants ne peuvent pas sortir. L’odeur du gaz affecte le quartier, on ne peut pas sortir. »