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La Turquie installe des djihadistes étrangers à Afrin avec les financements européens et des pays du Golfe

SYRIE / ROJAVA – Les financements des pays du Golfe et d’Europe accordés à la Turquie au nom de l’aide humanitaire ou de secours sont utilisés pour construire des logements pour des jihadistes installés dans le canton kurde d’Afrin et le recrutement de mercenaires ouïghours, ouzbeks et turkestans, à déclaré Ibrahim Sheikho, porte-parole de l’ONG des droits humains Afrin-Syrie.
 
 
Le porte-parole de l’ONG des droits humains Afrin-Syrie, Ibrahim Sheikho a déclaré que depuis l’occupation d’Afrin, le changement démographique a été entrepris en plein essor et publiquement et continuellement à tous les niveaux par l’occupation turque et ses mercenaires.
 
Il a ajouté : « Cela se fait sous les noms de l’humanitaire et du secours, avec des fonds [venus] du Golfe et d’Europe, y compris de l’Allemagne. »
 
Sheikho a noté: « L’occupation turque accélère la réinstallation des familles turkmènes le long de la frontière avec la Turquie, où elles ont été amenées de différentes régions syriennes.
 
L’occupation turque pousse les mercenaires du Turkestan, des Ouïghours et ouzbeks à des lignes de contact dans le district de Sherawa. »
 
Concernant la présence des jihadistes à Afrin, Sheikho a déclaré: « L’occupation turque a amené des centaines de mercenaires de Jabhet Al-Nusra et de l’Etat islamique d’origine Turkestan, Ouïghoure et ouzbèke, et les a déployés le long des lignes de contact. dans les villages du district de Sherawa.
 
Le déploiement d’unités spéciales de mercenaires du Turkestan, ouïghour et ouzbeks est supervisé par des mercenaires Faylaq Al-Sham, dirigés par le chef des mercenaires Abdullah Halawa, qui a récemment fait défection des mercenaires d’Al-Hamzat.
 
Dans la prochaine étape, des mercenaires djihadistes seront déployés dans les villages du district de Janders à Afrin occupé. »
 
Sheikho a souligné que « la plupart de ces éléments viennent du gouvernorat d’Idlib et que le but est d’isoler la ville d’Afrin du reste des autres régions syriennes, et de l’encercler par des factions djihadistes classées sur la réglementation internationale du terrorisme.
 
L’occupation turque coupe l’eau qui irrigue la ville d’Afrin, qu’elle soit potable ou d’irrigation, venant du barrage de Maidanaki, dans le district de Shera. »
 
Sheikho a confirmé que l’occupation turque modifiait le cours de l’eau du barrage et en détournait la majeure partie vers la ville syrienne d’Azaz occupée par la Turquie.
 
Le porte-parole de l’Organisation des droits de l’homme Afrin-Syrie Ibrahim Sheikho a conclu que L’État d’occupation turc continue à changer la démographie de la région et les crimes contre les habitants d’Afrin jusqu’à ce que le dernier citoyen soit déplacé d’Afrin et que les Turkmènes soient installés à leur place.