SYRIE / ROJAVA – Dans le camp d’Al-Hol abritant des familles de l’Etat islamique (EI) tenu par les forces kurdes, plus de 32 meurtres, dont celui d’un employé de Médecin Sans Frontière, ont été commis depuis le début de l’année 2021. En effet, le camp al-Hol est sorti du contrôle où les femmes de l’EI font régner la loi islamique héritée de DAECH et quiconque ne s’y soumet pas le paye de sa vie.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) vient de signalé l’assassinat par balles d’une femme syrienne dans le cinquième secteur du camp d’Al-Hol, dans la campagne est d’Al-Hasakah.
Hier, des sources de l’OSDH ont rapporté que le chaos sécuritaire continuait dans le camp al-Hol, alors qu’OSDH a documenté l’assassinat d’une réfugiée irakienne. Elle a été retrouvée morte, jeudi soir, dans la première section du camp avec des blessures par balles à la tête et à la poitrine.
Selon les sources de l’Observatoire syrien (OSDH / SOHR), les assassinats de réfugiés irakiens du camp, qui ont récemment augmenté et sont commis presque quotidiennement, ont été pour la plupart réalisés par des cellules de DAECH / ISIS de nationalité irakienne, qui sont également détenues dans le camp.
Il est à noter qu’il s’agit du cinquième assassinat ciblant des réfugiés irakiens dans le camp d’al-Hol depuis le début du mois de mars.
Le 3 mars, des sources de l’OSDH ont rapporté que les forces d’Asayish ont trouvé le corps d’un réfugié irakien avec des blessures par balle à la poitrine et à l’abdomen dans la première section du camp al-Hol. Pendant ce temps, des assassins ont tué un autre réfugié irakien dans la même section, à l’aide d’un pistolet silencieux.
Alors que le 2 mars, des sources de l’OSDH ont déclaré que les forces de sécurité interne ont trouvé le corps d’un réfugié irakien, qui a été tué par des assaillants inconnus avec trois coups de feu dans la troisième section des Irakiens du camp.
De même, le premier mars, les Forces de sécurité intérieure ont trouvé le corps d’un réfugié irakien assassiné de plusieurs coups de feu dans la poitrine et l’abdomen dans la première section des Irakiens du camp.