ATHÈNES – Il est difficile d’imaginer des centaines de femmes, enfants, vieillards kurdes réfugiés en Grèce et vivant dans deux camps autogérés, sans l’aide du gouvernement grec, ni de l’Union européenne venir en aide aux écoles ou à un hôpital public grec. Et pourtant, cela s’est produit deux fois ! La première fois, en 2019, les réfugiés kurdes de Lavrio ont apporté à l’hôpital de la ville du matériel médical, dont un fauteuil roulant, collecté en France. Hier, les mêmes Kurdes ont livré des masques qu’ils ont fabriqués à l’hôpital de Lavrio. Ils vont fournir des masques aux écoles de Lavrio également.
Les écoles de la ville qui ont reçu de l’Etat grec des masques inutilisables ont demandé également aux Kurdes de leur fabriquer des masques.
Cette opération de solidarité des kurdes s’inscrit dans la continuité de l’action de décembre 2019 lorsque les Kurdes, les Grecs et les internationaux ont livré du matériel médical à l’hôpital de Lavrio.
Rénata de l’association Anthropia est à l’origine de l’atelier des femmes qui confectionne les masques.
Les femmes kurdes de Lavrio ont besoin de matériel pour coudre des masques
Une femme kurde, qui a fui Afrin lors de l’invasion turque en 2018 et qui est arrivée à Lavrio, fabriquant des masques
Le « convoi solidaire » qui partira en décembre à Lavrio, depuis la France, va affréter une camionnette. Les bénévoles ont besoin de machines à coudre, de l’argent et du tissu pour que les femmes de Lavrio fabriquent des masques, des sacs, etc.