« Au plus fort de la couverture médiatique de la guerre entre l’Etat islamique et les Kurdes dans le nord de la Syrie, de 2014 à 2016, l’opinion publique internationale s’est émue [1] de la présence nombreuse, structurée et institutionnalisée de femmes dans les rangs kurdes, et de la crainte que ces dernières inspiraient à leurs adversaires djihadistes [2]. Ces femmes, en première ligne au même titre que leurs pairs masculins, ont ainsi attiré l’attention des médias et des chercheurs [3] sur la place toute particulière occupée par la femme dans certaines sociétés kurdes et, plus encore, dans les mouvements à caractère révolutionnaire comme le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), qui a fait du rejet des valeurs patriarcales de la société traditionnelle kurde l’un de ses axes idéologiques majeurs. »
Par Emile Bouvier, à lire sur Les clés du Moyen-Orient