A tous ceux qui sont victimes de la psychose du coronavirus, pensez à la façon dont ce virus affectera les millions de personnes dans les camps de réfugiés au Rojava, dans le nord de la Syrie, et au Kurdistan du Sud.
Beaucoup de ces réfugiés, notamment les Yézidis, croupissent dans ces camps depuis 6 ans déjà. Malnutrition, pauvreté, conditions de vie difficiles -dont les chaleurs extrêmes pendant l’été et le froid glacial pendant l’hiver – le faible accès aux soins de la santé, aux médicaments sont leur lot quotidien. C’est pourquoi, les réfugiés seront les plus touchés par le Coronavirus COVID-19. Alors, relativisez un peu avant de replonger dans la psychose du coronavirus.