TURQUIE / BAKUR – Selon des témoignages recueillis par l’agence de presse Mezopotamya, des membres des forces spéciales turques rôdent autour des foyers pour étudiantes à Dersim, agressent et violent des jeunes femmes. Pour chaque fille piégée, ils se disent entre eux : « Nous avons tué une autre Kurde ».
On annonce que ces cas de viols auxquels les femmes sont confrontées dans la ville sont une politique spéciale mise en place par l’Etat turc pour détruire la société kurde.
La province kurde de Dersim est de nouveau à l’ordre du jour avec les cas de harcèlement et de viol de femmes et d’enfants et la disparition de Gülistan Doku, étudiante à l’Université de Munzur. On rapporte que des sergents spécialisés qui attendent constamment avec leurs véhicules devant les foyers pour étudiantes de Tunceli et celui d’Ehlibeyt communiquent avec les étudiantes via les réseaux sociaux. Des sergents des forces spéciales turques, qui travaillent dans un réseau systématique et organisé, auraient dit « Nous avons tué une autre Kurde » pour chaque étudiante qu’ils ont piégée. Les étudiantes qui ont été victimes de harcèlement et de viol de sergents spécialisés auraient quitté l’université, la ville ou se seraient suicidées.
Une étudiante qui a été violée dans la ville récemment aurait été transportée à l’hôpital et une bourse lui aurait été attribuée pour éviter qu’elle porte plainte, tandis que le sujet des «étudiants qui ont avorté» est constamment évoqué dans les foyers d’étudiantes. Les étudiantes qui réagissent contre les agissements et font des demandes légales sont systématiquement renvoyées sans réponses.
On annonce que ces cas de viols auxquels les femmes sont confrontées dans la ville sont une politique spéciale mise en place par l’Etat turc pour détruire la société kurde.
Via l’agence MEZOPOTAMYA