EUROPE – L’Union des femmes socialistes (SKB), créée par des exilées kurdes et turque, a appelé toutes les femmes à participer aux manifestations qui auront lieu le 1er mai, Journée des travailleurs, dans toute l’Europe.
La SKB a publié un communiqué pour célébrer le 1er mai :
« La fête des travailleurs représente la journée de l’unité des luttes et de la solidarité. Avec la force de son patrimoine historique, cette journée invite les travailleurs et les travailleuses, femmes et jeunes à prendre la rue pour accroître la solidarité et la lutte.
La fête des travailleurs est le jour de la rébellion au cours de laquelle les travailleurs, les travailleurs, les peuples opprimés, les femmes et les jeunes du monde entier élèvent leurs revendications contre le capitalisme, qui est basé sur l’exploitation, l’oppression et l’intimidation. Ce jour-là, nous avons augmenté notre unité et notre lutte. C’est aussi le jour où l’on souligne l’histoire de la résistance des travailleurs et des travailleuses.
Les femmes d’aujourd’hui sont à l’avant-garde de la lutte contre l’exploitation, le sexisme, toutes les formes d’oppression. Les femmes défendent leur identité, leur droit à la vie et contre l’isolement que leur imposent les barbares capitalistes à prédominance masculine ! »
La déclaration rappelait et soulignait les luttes en cours en Europe, à commencer par celle des gilets jaunes.
« Les femmes sont à l’avant-garde du soulèvement des gilets jaunes contre le programme capitaliste néolibéral du gouvernement français », peut-on lire dans le communiqué.
La grève des femmes se répand dans le monde entier, a souligné la déclaration « grandissant de l’Amérique latine et l’Europe. En Espagne, 100 000 femmes sont descendues dans la rue. Malgré les interdictions et la répression, des milliers de femmes résistent aux attaques menées par le fascisme au Kurdistan et en Turquie.
Dans la lutte pour briser l’isolement en cours du leader du peuple kurde Abdullah Öcalan, la coprésidente du DTK et députée HDP d’Hakkari, Leyla Güven, les femmes socialistes et communistes en prison mènent avec une grève de la faim illimitée ».
L’Union des femmes socialistes « a appelé toutes les femmes à accepter les revendications des militantes en grève de la faim contre le fascisme le 1er mai. Faisons vivre Leyla et les grévistes de la faim. »
Qu’est-ce que la SKB
L’Union des femmes socialistes (SKB) a été fondée le 25 septembre 2010 par des femmes kurdes et turques originaires de Turquie et du Kurdistan qui résident aujourd’hui en Europe.
La SKB s’organise actuellement dans huit pays européens, représentant la persévérance et la force des femmes. Elle est autonome dans son organisation et sa pratique ; son objectif premier est de soutenir les femmes travailleuses et migrantes dans les pays où elle travaille, ainsi qu’en Turquie et au Kurdistan.
La SKB représente l’éveil des femmes. Elle a pour but d’œuvrer à la libération des femmes dans la vie sociale, politique et culturelle des femmes et de les aider à réaliser leur pouvoir et leur créativité, tout en examinant et en questionnant la suppression et le rôle des femmes dans la société.
La SKB soutient le mouvement démocratique des femmes qui a pour but d’unir les femmes de tous les milieux et de s’attaquer aux problèmes les plus urgents auxquels les femmes sont actuellement confrontées. La SKB se considère comme une composante de cette lutte.
La SKB fait partie de la lutte internationale et est solidaire de ceux qui s’organisent contre l’impérialisme et la terreur qu’ils infligent aux peuples par la guerre, l’occupation, la destruction et les politiques racistes.