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Violations & pillages à Afrin : les politiques malveillantes de l’Etat turc et de ses mercenaires

AFRIN – L’armée d’invasion turque occupe plusieurs parties du territoire syrien et veut revenir aux rêves de ses ancêtres ottomans en utilisant les enfants de la région du Moyen-Orient et d’Afrin.

Dans ce dossier, l’agence de presse ANHA aborde certains aspects du pillage effectué par l’armée d’invasion turque à Afrin.

Une longue histoire de pillage de l’Etat turc à Alep et Shehba

La deuxième armée la plus puissante de l’OTAN a une longue histoire de pillage et de vol : celui des usines d’Alep, capitale économique de Syrie, en est la meilleure preuve.

Toutes les machines lourdes des usines de textiles d’Alep ont été volées par les mercenaires sous commandement turc. Le premier visage turc dans la ville d’Alep en 2014 et 2015 a été la faction de la brigade du « Sultan Murad » et du « Sultan Mohammed al-Fateh » qui ont participé à l’attaque turque pour occuper Afrin.

Les mercenaires et l’armée d’invasion turque ont reproduit le scénario de vol et de pillage d’Alep dans ses banlieues nord et, en particulier dans les zones de Shehba où l’armée d’invasion turque a commencé ses prétendues opérations militaires contre Daesh.

Le 14 août 2016, l’Etat turc a appelé à l’occupation de la ville de Jarablus via la ville d’al-Bab au sud et à l’ouest de la ville de Mara, ce qui a donné l’occasion aux mercenaires de voler les propriétés des civils de Shehba et de mener une campagne d’arrestations arbitraires contre les civils avec la destruction de leurs maisons au nom de lutte contre Daesh. Tout cela s’est fait à la suite d’accords internationaux entre le gouvernement turc d’AKP et le gouvernement russe, permettant à un autre pays d’occuper le territoire syrien en échange des bases installées dans la ville d’Alep.

4 millions d’oliviers, des centaines d’usines et des routes commerciales régionales

L’opération d’invasion turque à Afrin a plusieurs raisons, notamment politiques et militaires, à l’intersection d’intérêts communs entre les forces internationales et régionales pour l’occupation. Une autre raison est l’importance économique d’Afrin pour toute la Syrie du Nord et avec la zone frontalière avec la Turquie, ses ressources abondantes en eau et sa renommée avec ses oliviers.

Afrin est considérée comme l’une des premières régions du monde pour la qualité pour son huile d’olive avec une collecte annuelle de plus de 14 millions d’arbres. Les habitants d’Afrin ont des millions d’arbres fruitiers répartis sur sept zones et 366 villages appartiennent à Afrin.

Du point de vue commercial, Afrin a été un centre commercial très actif pendant les sept années de la révolution syrienne. Sa position géographique entre la campagne nord et ouest d’Alep et la campagne nord d’Idlib avec l’existence d’un complexe de transport lourd, en a fait un marché important pour la commercialisation de ses propres cultures agricoles et des produits syriens provenant de différentes régions de Syrie.

Le mouvement commercial a été marqué par l’entrée/sortie d’environ 2 000 camions de marchandises et de cultures agricoles, facteur décisif pour l’entrée des marchandises à Idlib et Deir-ez-Zor dans la campagne occidentale d’Alep à travers deux points de passage principaux : Qatma dans le district de Shara et Ghazawiya dans le district de Sherawa.

Du point de vue industriel, Afrin était célèbre pour le savon de laurier, le pressoir à olives et le pyrène. La politique du gouvernement syrien pendant son règne dans la région a été d’autoriser l’ouverture de l’usine de pyrène à Afrin et de l’empêcher dans toutes les autres régions syriennes.

Le vol de poulets est plus important que les affrontements militaires

Des vols, des pillages et des arrestations arbitraires continuent d’être effectués ouvertement dans les villages et les districts d’Afrin par les mercenaires de l’armée d’invasion turque, qui exécutent les instructions données par l’armée turque et de certains officiers du village de Qarqniya dans le quartier général du district de Shara.

Le vol, les arrestations et les enlèvements ont commencé dès le premier jour des attaques d’Afrin le 20 janvier 2018 par les mercenaires et l’armée d’invasion turque qui ont tenté de pénétrer dans les villages frontaliers du canton d’Afrin à partir de l’axe du Rajo et des districts de Bulbul. Dès les premières heures des attaques, de nombreux vols des propriétés civiles et des habitants connus pour vivre de leurs récoltes, en particulier des olives, ont été enregistrés dans des vidéos comme celle du vol des poulets.

Ils ont aussi volé le rameau d’olivier

Les mercenaires ont volé des tracteurs, des machines agricoles, des véhicules civils et des citernes d’huile d’olive. Ils ont également pillé le contenu des maisons des villageois : électroménager, nourriture, tout ce qui pouvait être déplacé …

Le véritable objectif de ces attaques turques contre la région est le pillage et la destruction

Les villages frontaliers ont été témoins d’un pillage systématique de mercenaires qui se sont ventés de leurs actes odieux et du pillage en publiant sur les réseaux sociaux des photos de biens volés comme « butin de guerre » comme de marquer les maisons à piller.

Ces actes horribles, associés aux massacres contre les villageois, sont une indication claire de l’ampleur de la haine des mercenaires à l’égard des habitants d’Afrin. C’est également évident lorsqu’ils ont tué un citoyen d’Afrin qui a refusé de leur donner son tracteur et ont publié la vidéo en ligne.

Article d’origine : http://www.hawarnews.com/en/haber/violations-looting-in-afrin–malicious-policies-to-truncate-it-1-h884.html