LAUSANNE – Le mercredi 11 avril, les Kurdes ont perdu une grande personnalité. Saremaddin Sadeghvaziri est mort dans un hôpital suisse à l’age de 97 ans. Bien que né dans une famille aristocrate de Sinê, Sadeghvaziri a passé presque toute sa vie au service des opprimés et des travailleurs du Kurdistan et de l’Iran.
Après la disparition de la République du Kurdistan en 1946, il a joué un rôle déterminant dans la relance des activités politiques au Rojhelat (Kurdistan d’est). Au début des années 1950, il a été nommé pour présenter Mahabad à l’Assemblée iranienne. Mais bien qu’il ait remporté la majorité des voix, il a été empêché de prendre son siège par les agents du Shah et sa place a été attribuée à un imam de Téhéran.
Après le coup d’Etat de 1952, il a été mis en prison pendant un certain temps, en tant qu’avocat, il a joué un rôle important dans l’organisation des avocats iraniens progressistes et de gauche sous le parapluie de « L’Union des avocats d’Iran ».
Au cours des premières phases de Nouveau régime, il a activement participé à la recherche d’une solution pacifique à la cause kurde en Iran. Il a rédigé une déclaration de 26 clauses dans laquelle il a formulé la demande des Kurdes en Iran pour l’autonomie.
Il était le directeur du centre des Kurdes résidant dans la capitale iranienne. Il a eu des relations cordiales avec tous les groupes de gauche en Iran. Au début de 1980, il fut forcé de vivre en exil en Suisse. Il a écrit 4 livres en persan au cours de cette période.
Via Hassan Ghazi : https://www.facebook.com/hassan.ghazi.39/posts/10204174608241930