ROJAVA, SHEHBA – Cihan Muhammed, l’une des administrateurs du «camp de Berxwedan» construit pour les personnes déplacées d’Afrin dans le canton de Shehba, a déclaré : «Les femmes et les enfants vivant dans le camp ont des besoins spéciaux. Ces besoins ne peuvent être satisfaits. Les aides internationales et les organisations de femmes doivent rompre leur silence et venir examiner la situation sur place. »
L’armée turque et ses groupes alliés sont entrés dans la ville d’Afrin le 18 mars 2018 après le bombardement de la ville. Après la réunion sous le nom de «Congrès de Libération d’Afrin», une assemblée de 35 membres a été élue. Après ces événements, des centaines de personnes d’Afrin ont été déplacées de force d’Afrin au Canton de Shehba.
L’administration autonome du Canton d’Afrin et du Canton de Shehba a construit le «camp de Berxwedan» pour les personnes déplacées d’Afrin. Cihan Muhammed, l’une des administrateurs du camp, a souligné les problèmes auxquels les gens sont confrontés et elle a critiqué le silence des organisations internationales pour les droits de l’homme et les femmes.
700 TENTES MISES EN PLACE
Mentionnant la résistance du peuple, Cihan a rappelé que les habitants d’Afrin ont été déplacés de force. « Les personnes confrontées au massacre ont décidé de se rendre au Canton de Shehba. Certaines personnes vivent dans les écoles et le camp de Berxwedan. Nous avons installé 700 tentes jusqu’à maintenant. Environ 250.000 personnes vivent dans ces tentes. Mais ils ont besoin de médicaments, de vêtements et de choses particulièrement spéciales pour les femmes et les enfants. Des maladies sont apparues. Les femmes enceintes et les bébés vivent dans le camp. Nous ne sommes pas en mesure de répondre à tous les besoins arce que le nombre de personnes est très élevé et nous avons reçu des aides limitées. »
LES GENS RESISTENT MALGRÉ LES CONDITIONS DEFAVORABLES
Notant que les personnes déplacées continuent de résister et de pratiquer la vie en commun malgré des conditions difficiles, Cihan a ajouté : « Le peuple est déterminé à garder sa résistance dans les tentes de Shehba malgré tout. »
Enfin, Cihan a appelé toutes les organisations internationales pour les droits humains et les femmes: « Ils devraient rompre leur silence. Ils devraient venir au camp de Berxwedan et voir sur place. »
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