Accueil Blog Page 137

Appel à une participation inclusive dans la rédaction de la nouvelle Constitution syrienne

0

SYRIE / ROJAVA – Les dignitaires d’Alep ont souligné la nécessité d’unir les Syriens et de combattre les stratégies de division de l’État occupant turc. Ils ont insisté sur la nécessité d’éviter les erreurs du régime Baas et d’assurer un avenir meilleur à toutes les composantes du pays grâce à l’élaboration inclusive d’une nouvelle constitution.

Les services secrets turcs (MIT) continuent de semer la discorde entre les différentes composantes de la Syrie, dans le but de perpétuer les tensions ethniques et sectaires qui mettent en péril l’unité du pays.

 Dans ce contexte, l’agence ANHA a interviewé plusieurs dignitaires de Cheikh Maqsoud et d’Achrafieh, quartiers kurdes d’Alep pour souligner l’importance de l’unité durant cette période cruciale de l’histoire de la Syrie.

 Badran Hamo, administrateur du Conseil des dignitaires de Cheikh Maqsoud et d’Achrafieh, a fait remarquer que la Syrie entrait dans une nouvelle phase après 13 ans de guerre, qui ont causé des déplacements, des morts et des souffrances au peuple syrien. Il a noté que le projet d’administration autonome a constamment démontré ses avantages pour les diverses communautés de la région, favorisant un tissu social solide.

 Hamo a attribué aux idées d’Abdullah Öcalan le mérite d’avoir promu les concepts de coexistence et de fraternité entre les peuples, qui menaçaient les intérêts des puissances régionales, en particulier de l’État occupant turc.

 Concernant le rôle des chefs tribaux, Hamo a souligné :

« Des réunions doivent être organisées dans les villes et les régions syriennes pour préserver la Syrie des conflits entre composantes et religions. Il est impératif d’impliquer toutes les communautés dans l’élaboration d’une nouvelle constitution qui protège leurs droits et leurs identités dans cette phase cruciale pour le peuple syrien. Cela est essentiel pour éviter la répétition des erreurs du régime baathiste. »

Cheikh Ibrahim Abdo Khoja, notable de la tribu Amirat, a appelé l’administration intérimaire actuelle au pouvoir en Syrie à abandonner les pratiques oppressives de l’ancien régime syrien, telles que la torture, les enlèvements et la fomentation des divisions entre les communautés du pays.

 Il a exhorté les décideurs à prendre en compte les réalisations de l’administration autonome dans le nord et l’est de la Syrie, qui a créé l’harmonie entre les communautés et donné la priorité au peuple kurde sans discrimination fondée sur l’origine ethnique, le sexe ou la religion.

Cheikh Ibrahim a décrit le projet d’administration autonome comme une réussite qui unit toutes les composantes pour protéger leur patrie, offrant un modèle pour d’autres régions de Syrie.

 Cheikh Ibrahim Abdo a souligné l’importance de l’inclusivité dans la rédaction de la nouvelle constitution syrienne, déclarant :

« Nous espérons que la nouvelle administration n’exclura aucun représentant d’aucune des composantes de la Syrie lors du processus de rédaction de la constitution. Le peuple syrien est un. Nous devons éviter de répéter l’injustice et l’exclusion du régime baathiste, qui a gouverné avec racisme et marginalisé certaines communautés syriennes. » (ANHA)

L’AANES appelle à la protection de la diversité et du pluralisme en Syrie

0
SYRIE / ROJAVA – L’Administration autonome arabo-kurde déclare que la protection de la diversité et du pluralisme en Syrie, ainsi que le respect des symboles, des coutumes et des traditions, constituent une nécessité urgente. Elle souligne que les récents événements survenus sur la côte syrienne contre les alaouites, ainsi que l’incendie des arbres de Noël à Hama et Homs, ne servent ni les intérêts ni l’avenir de la Syrie.
 

Aujourd’hui, l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie a publié un communiqué concernant les récents développements en Syrie. Le communiqué stipule :

« Avec les développements rapides en Syrie et après la chute du régime Baas, il est essentiel d’évoluer vers l’adoption d’un état d’esprit qui construit une Syrie moderne. L’unité et la solidarité du peuple syrien sont une nécessité historique pour développer un modèle administratif national pour la Syrie basé sur la justice et l’égalité.

La diversité présente dans notre patrie syrienne est une richesse historique qui a une valeur nationale et sociétale. Cette richesse reflète la véritable identité de la Syrie, que le régime Baas a dépouillée et occultée.

Ce qui se passe sur la côte syrienne contre nos frères alaouites, ainsi que l’incendie des sapins de Noël à Hama il y a quelques jours, et aussi à Homs, ne sert ni les intérêts ni l’avenir de la Syrie. La préservation de la diversité et de la richesse nationale syrienne est un fondement essentiel pour construire une Syrie forte.

Nous, les représentants de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie, affirmons que la protection de la diversité et du pluralisme de la Syrie, ainsi que le respect des symboles, des coutumes et des traditions, constituent une nécessité urgente. En outre, la sauvegarde des droits et des responsabilités de toutes les affiliations, sectes et composantes est un devoir national qui ne peut être compromis.

Nous soulignons également que toute approche erronée dans le traitement des différentes composantes de la Syrie, quelle que soit la force ou le parti, aura des répercussions négatives. Elle ne servira pas la stabilité en Syrie et conduira à des affrontements et des conflits que nous considérons comme une menace pour l’unité du pays. C’est quelque chose que nous nous efforçons d’éviter depuis de nombreuses années en adoptant notre ligne basée sur le projet de la Nation démocratique, où l’unité et la solidarité des composantes sont fondées sur le partenariat et la lutte commune contre les projets qui alimentent les conflits et la discorde. » (ANHA)

PARIS. La Mairie du Xe rend hommage aux six militants kurdes assassinés à Paris

0

PARIS – Une banderole rendant hommage aux militants kurdes assassinés à Paris le 23 décembre 2022 et le 9 janvier 2013 a été accrochée sur la façade de la Mairie du Xe arrondissement de Paris.

Les événements de commémoration se poursuivent à Paris en hommage à Evîn Goyî, membre du conseil exécutif du KCK, à l’artiste Mîr Perwer et à militant Abdurrahman Kızıl, assassinés le 23 décembre 2022, ainsi qu’aux trois femmes activistes Sakine Cansız (Sara), Fîdan Doğan (Rojbîn) et Leyla Şaylemez (Ronahî), assassinées par un espion turc à Paris le 9 janvier 2013.

Une banderole avec les photos des militants kurdes assassinés à Paris en 2013 et en 2022 a été accrochée sur la façade de la Mairie du 10e arrondissement de Paris.

« LES KURDES FRAPPÉ DEUX FOIS EN 10 ANS A PARIS » et « Justice » peut-on lire sur la banderole

Le Centre culturel kurde Ahmet Kaya, où a eu lieu le deuxième massacre de Paris, est situé dans le 10e arrondissement de Paris. Les photographies des victimes resteront sur la façade la Mairie du 10e jusqu’au 9 janvier.

 

ROJAVA. Discussions sur la situation et l’avenir des femmes en Syrie

0
SYRIE / ROJAVA – Le Conseil des femmes syriennes a organisé un atelier à Qamishlo pour discuter de la situation et de l’avenir des femmes dans la construction de la nouvelle Syrie.
 
A Qamishlo, le Conseil des femmes syriennes (en kurde: Meclisa Jinên Sûriyê) a organisé un atelier pour discuter et planifier le rôle des femmes dans la Constitution syrienne. L’atelier, qui s’est tenu mardi au Centre El Birc, a réuni le Conseil des femmes, Kongra Star, des militantes, le Conseil démocratique syrien (MSD) et de nombreuses autres participantes.
 
 
 
S’exprimant lors de l’atelier, Ruken Ehmed, membre du Comité des relations et de l’alliance démocratique de Kongra Star, a rappelé les dangers auxquels sont confrontées les femmes dans la région et a déclaré que la participation à la gouvernance syrienne doit être garantie par un système démocratique.
 
« Nous devons essayer de construire un État multiforme et décentralisé »
 
En évoquant la situation des femmes dans les territoires occupés, Ruken Ehmed a déclaré que des crimes inhumains sont commis contre les femmes tous les jours. Appelant au renforcement du tissu social, Ruken Ehmed a déclaré : « Il existe un risque d’islamisation du système au pouvoir en Syrie. On parle de police des mœurs. Il y a eu de nombreux incidents où les femmes ont été obligées de porter le foulard. C’est pourquoi nous devons essayer de construire un État décentralisé et multiforme. »
 
« Le projet d’administration autonome est un espoir pour les femmes syriennes »
 
Ruken Ehmed a déclaré que l’unité est nécessaire pour la protection des acquis des femmes dans ce processus et a noté que le projet d’administration autonome est un espoir pour les femmes syriennes.
 
Suite aux discussions lors de l’atelier, les participantes ont donné leurs avis sur les modalités d’implication des femmes en Syrie.
 
Appel à soutenir les YPJ
 
Les femmes ont souligné l’importance de l’autodéfense et ont appelé à soutenir les Unités de défense des femmes (YPJ). Elles ont également exigé que les deux sexes se représentent dans une Syrie décentralisée et pluraliste et que chacun.e joue son propre rôle. L’atelier a souligné l’importance du contact des femmes avec les femmes syriennes et a déclaré que les droits du peuple kurde devraient être protégés dans la Constitution syrienne.
 
« Il faut créer un parti des femmes en Syrie »
 
Les participantes ont souligné la nécessité de renforcer le rôle du Conseil des femmes syriennes dans toutes les villes syriennes pour lutter contre la violence, de créer un comité sur les disparitions et les enquêtes, d’ouvrir des bureaux pour les femmes, de documenter les crimes commis dans les prisons d’Afrin, Serêkaniye et Girê Spî et de demander des comptes aux criminels. Les participantes ont exprimé leur opinion selon laquelle un parti des femmes devrait être créé en Syrie pour changer la mentalité patriarcale dans laquelle les femmes sont assassinées sous prétexte d’« honneur ». (ANF)

SYRIE. Plusieurs personnes exécutées dans un sanctuaire alaouite incendié

0
SYRIE – Des gangs islamistes liés au HTC ont exécuté plusieurs personnes dans un sanctuaire alaouite d’Alep qu’ils ont mis a feu par la suite. Avec l’arrivée au pouvoir du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham* (HTC ou HTS), les minorités ethniques et religieuses (chrétiennes, alaouites, kurdes, arméniennes…) de Syrie sont menacées d’extermination.
 

Des gangs islamistes de HTC ont incendié le sanctuaire d’al-Hassan bin Hamdan al-Khasibi, considéré comme l’une des figures les plus importantes de la secte alaouite, et ont exécuté plusieurs personnes qui s’y étaient réfugiées en les accusant d’être des membres de l’Armée de l’ancien régime de Bachar al-Assad, écrit sur Twitter Hassan Ridha qui a publié la vidéo du crime religieux commis au moment de la prise d’Alep.

 
Le 24 décembre, plusieurs manifestations avaient éclaté dans des quartiers chrétiens de Damas après l’incendie d’un sapin de Noël près de Hama, dans le centre de la Syrie.
 
*Hayat Tahrir al-Sham (HTC ou HTS), en français: Organisation de libération du Levant

ALLEMAGNE. Un député germano-kurde dénonce les crimes de guerre turcs au Rojava

0
ALLEMAGNE – Ferhat Koçak, membre du Parlement de l’État de Berlin, a condamné l’assassinat meurtres des journalistes kurdes Nazim Daştan et Cihan Bilgin et a déclaré que la Turquie commet des crimes de guerre au Rojava.
 
 
Ferhat Koçak
 
Ferhat Koçak, membre du Parlement du Land de Berlin, a condamné les meurtres des journalistes Nazim Daştan et Cihan Bilgin, décrivant l’attaque comme une continuation de l’attaque de longue date de la Turquie contre la liberté de la presse.
 
Les journalistes Cihan Bilgin et Nazim Daştan ont été tués le 19 décembre par un drone turc dans le nord-est de la Syrie. Fergat Koçak, député du parti Die Linke (Die Linke), a fermement condamné ces meurtres et a déclaré que l’État turc s’en prenait aux journalistes dans le cadre de ses efforts pour faire taire la presse et empêcher le public d’être informé de ce qui se passe en Syrie.
 
Koçak a souligné que les récentes attaques d’occupation et les massacres perpétrés par l’État turc contre des civils dans le nord et l’est de la Syrie s’inscrivaient dans le cadre d’une politique de longue date. Il a souligné que les opérations militaires de la Turquie au Rojava et au Basur (Kurdistan du Sud) constituaient des violations des droits de l’homme et des violations du droit international. Il a déclaré : « L’État turc commet des massacres contre des civils au Rojava et au Basur. Ces attaques ne visent pas seulement les populations locales mais bafouent également de manière flagrante le droit international et les droits humains. »
 
Koçak a souligné qu’il existe une opportunité de démocratisation en Syrie, mais que ce processus doit être abordé avec prudence. Il a déclaré : « Les soi-disant groupes rebelles sont très divers. Parmi eux se trouvent des partisans de l’EI et des éléments radicaux liés à Al-Qaïda. En particulier dans les zones du nord-est de la Syrie contrôlées par la Turquie, les actions des milices islamistes menacent les efforts visant à créer une coexistence entre différents groupes religieux et ethniques. Dans ce contexte, la Turquie non seulement soutient les groupes radicaux pour réprimer les revendications kurdes d’autonomie, mais a également intégré ces opérations dans sa stratégie plus large visant à éliminer les acquis kurdes. »
 
Condamnant les meurtres des journalistes Nazim Daştan et Cihan Bilgin, Koçak a souligné que le fait de prendre pour cible des journalistes est un crime grave et représente une continuation des attaques contre la liberté de la presse menées par la Turquie depuis des années. Il a ajouté : « Le récent meurtre de deux journalistes kurdes par un drone en est un exemple clair. La politique de la Turquie est une attaque directe contre les droits de l’homme et le droit international. »
 

« L’Allemagne a une responsabilité »

 
Koçak a vivement critiqué le gouvernement fédéral allemand pour ses exportations d’armes vers la Turquie et a déclaré : « L’armée turque mène des opérations dans les régions kurdes qui violent le droit international et des armes allemandes sont utilisées dans ces opérations. Le gouvernement allemand reste silencieux face à ces violations car il considère la Turquie comme un partenaire stratégique concernant les réfugiés. Cependant, cela ne peut pas être une excuse pour ignorer les violations des droits de l’homme en Turquie. »
 
Le député a également condamné la criminalisation des communautés kurdes et des militants politiques en Allemagne, appelant les défenseurs des droits de l’homme et les mouvements de gauche à faire preuve d’une plus grande solidarité avec les Kurdes. (ANF)
 

SYRIE. Le Conseil des femmes syriennes ouvre un bureau à Damas

0
SYRIE / ROJAVA – Le Conseil des femmes syriennes (en kurde: Meclisa Jinên Sûriyê) a annoncé l’ouverture officielle de son bureau à Damas.

Logo du Conseil des femmes syriennes
 
La responsable du bureau de Cizîr du Conseil des femmes syriennes, Muna Yûsif, a déclaré à l’agence de presse ANHA que le conseil essayait d’ouvrir des bureaux dans toutes les villes de Syrie depuis 2017. « Sous le régime oppressif du Baas, nous n’avions pas de bureaux à Damas, mais il y avait un terrain prêt. Nos représentants à Damas effectuaient leur travail au nom du conseil. »
 
Muna Yusif
 
Yûsif a déclaré que le Conseil des femmes syriennes avait envoyé une délégation diplomatique composée de femmes à Damas au nom du Conseil pour rencontrer Ayşe El Dibis, la responsable des affaires féminines du gouvernement intérimaire, et a ajouté : « Nous avons tenu de nombreuses réunions et consultations pour ouvrir un bureau à Damas et avons préparé les conditions nécessaires à cet effet. Lundi, nous avons finalement procédé à l’ouverture officielle de notre bureau à Damas. »
 
Yûsif a souligné que le Conseil des femmes syriennes souhaite développer davantage ses expériences réussies dans le nord et l’est de la Syrie en les amenant à Damas, et a ajouté : « Les femmes doivent être représentées dans toutes les institutions, en particulier au sein du Comité constitutionnel, et dans tous les domaines de la vie. » L’objectif de l’ouverture du bureau, a poursuivi Yûsif, est de « renforcer le dialogue entre les femmes et de donner vie à l’unité des femmes dans le nord et l’est de la Syrie, à Suwayda, Jarabulus, Idlib et dans toutes les autres villes. »

L’Union des communautés du Kurdistan adresse ses vœux au monde chrétien

0

L’organisation faitière kurde, Union des communautés du Kurdistan (Koma Civakên Kurdistanê – KCK) a publié une déclaration pour adresser ses salutations aux « Chrétiens qui célèbrent actuellement Noël et à l’humanité en général qui se prépare à la transition vers une nouvelle année ».

Voici le communiqué de la KCK*:

Les peuples chrétiens du monde entier célèbrent actuellement Noël et l’humanité en général se prépare à la transition vers une nouvelle année. En tant que Mouvement pour la liberté du Kurdistan, qui soutient et lutte fermement pour l’unité, l’égalité et la fraternité de tous les peuples et de toutes les croyances, nous souhaitons à tous les chrétiens du Kurdistan ainsi qu’à tous les peuples chrétiens du monde un joyeux Noël. Nous espérons vivement qu’en 2025, les guerres au Moyen-Orient et dans le monde entier prendront fin et que toute l’humanité aura une vie égale, démocratique et libre dans la paix, la tranquillité et la fraternité. Nous exprimons nos condoléances aux proches de ceux qui ont perdu la vie dans l’attentat du marché de Noël de Magdebourg, en Allemagne, à la veille du jour de Noël, et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés.

L’année 2024, qui a été marquée par la guerre, l’effondrement et de grandes tragédies d’une part, mais aussi par une grande lutte, une résistance pour la démocratie et la liberté qui fait honneur à la dignité de l’humanité d’autre part, touche à sa fin. Compte tenu des circonstances actuelles, il est crucial de consacrer les célébrations traditionnelles et les coutumes sacrées à la résolution des problèmes et des crises de l’humanité. Nous pensons que tous les problèmes existants au Moyen-Orient peuvent être résolus en relançant la lutte commune pour la liberté et la démocratie et en développant et en faisant grandir l’unité, la solidarité, l’égalité et la fraternité de tous les peuples et de toutes les croyances. C’est sur cette compréhension que nous basons notre lutte.

En 2024, dans la guerre menée par les puissances souveraines capitalistes au Moyen-Orient, les peuples ont souffert de grandes souffrances et ont connu des destructions presque irréparables. Dans cette période intense de conflit au Moyen-Orient, tous les peuples vivant dans la région, y compris les peuples chrétiens, ont lutté pour leur vie sous de grands dangers, et cette lutte est toujours en cours. Le régime génocidaire turc continue de mener des guerres et des conflits qui représentent de grands dangers pour la vie de tous les peuples vivant dans la région, en particulier ceux vivant en Syrie. Le régime génocidaire de l’AKP-MHP intensifie ses attaques contre le Rojava et le nord et l’est de la Syrie par les gangs et les mercenaires qui lui sont affiliés et qu’il tente de camoufler sous le nom de « SNA ».

Le régime génocidaire et fasciste turc, qui menace toutes les croyances, cultures et peuples différents, notamment les Assyriens et les Arméniens vivant dans la région, jette une ombre sur la joie des célébrations de nos peuples et continue de menacer les peuples par ses attaques. Le régime génocidaire et fasciste turc ne connaît aucune limite dans ses attaques, affichant son hostilité non seulement à la foi chrétienne dans la région, mais aussi aux milieux alévis, ezidis (yazidis) et musulmans démocrates. Face à une telle agression génocidaire et fasciste, il est plus que approprié que les peuples de tous les peuples et de toutes les confessions forment et renforcent une unité basée sur la compréhension de la « nation démocratique » et fassent leur part dans la construction de la nouvelle Syrie. En tant que Mouvement pour la liberté du Kurdistan, nous souhaitons que Noël de cette année soit un moment clé pour la construction d’une Syrie démocratique et libre, où les libertés et les authenticités de tous les peuples et de toutes les croyances sont reconnues et où l’égalité, l’unité et la solidarité prévalent. Nous croyons que les peuples de toutes les confessions vivant en Syrie et au Rojava peuvent mener une telle lutte avec succès.

A cette occasion, nous appelons les peuples à être plus organisés, solidaires et unis contre les puissances et les États colonialistes, génocidaires et fascistes, non seulement au Kurdistan mais dans tout le Moyen-Orient et dans le monde. Avec ces sentiments et ces pensées, nous disons encore une fois Joyeux Noël à tout le monde chrétien, en particulier à nos peuples arménien, assyrien et chaldéen du Kurdistan, et nous espérons que 2025 sera une année où tous les maux qui s’opposent à la conscience et à la morale humaines prendront fin. Nous espérons que chacun contribuera à mettre en œuvre la volonté des peuples de tisser le modèle de coexistence dans l’amour, la paix, la fraternité et l’égalité dans la construction de la Syrie démocratique, et que 2025 sera l’année de la victoire de la lutte pour la nation démocratique au Rojava et dans toute la Syrie.

Comité pour les peuples et les croyances du KCK

La KCK est une organisation faîtière rassemblant plusieurs organisations kurdes au niveau international. En sont membres le Parti des travailleurs du Kurdistan de Turquie, le Parti pour une vie libre au Kurdistan d’Iran, le Parti de l’union démocratique de Syrie et le Parti de la solution démocratique du Kurdistan d’Irak.

ROJAVA. Des Syriaques au chevet des familles déplacées d’Al-Shahba et de Tel Rifaat

0

Pour célébrer l’arrivée de Noël et du Nouvel An, une délégation de l’Union des Femmes Syriennes (UFS) en Syrie, aux côtés de l’Association culturelle syriaque, a visité des abris abritant des personnes d’Al-Shahba et Tel Rifaat déplacées par l’offensive de l’Armée nationale syrienne (ANS / SNA) mandatée par la Turquie. Les organisations ont distribué des cadeaux pour apporter de la joie aux enfants et alléger les souffrances des familles déplacées.

Georgette Barsomo, représentante de la SWU, a déclaré à notre rédaction que l’initiative visait à offrir des cadeaux symboliques aux femmes déplacées confrontées à d’immenses difficultés. Elle a noté que l’événement avait remonté le moral des femmes et offert à la SWU l’occasion de mieux comprendre leurs difficultés. Barsomo a exprimé l’espoir d’un soulagement de leurs difficultés et d’un regain d’espoir pour l’avenir de la Syrie.

Elle a également souhaité la paix et l’amour à toute la Syrie, exhortant les parties prenantes à mieux comprendre la crise syrienne au sens large et les défis spécifiques auxquels sont confrontées les femmes.

Ruba al-Farehat, responsable de l’Association culturelle syriaque, a souligné les activités de divertissement organisées pour les enfants déplacés. L’initiative vise à alléger le fardeau du déplacement et à apporter des moments de joie aux jeunes. Al-Farehat a exprimé l’espoir que l’année à venir apportera la paix et l’amour à toute la Syrie.

Le nord et l’est de la Syrie ont récemment connu un afflux de familles déplacées d’Al-Shahba et de Tel Rifaat après que des factions soutenues par la Turquie ont pris le contrôle de ces zones il y a environ trois semaines. (Via Syriac Press)




CNSK: « Sauvons Kobané, Sauvons le Rojava ! »

0
PARIS – Dans un communiqué publié ce mardi 24 décembre, la Coordination Nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) appelle à empêcher les attaques sanglantes turques ciblant les Kurdes du Rojava, dans le nord de la Syrie.
 
Voici le communiqué du CNSK:

Sauvons Kobané, Sauvons le Rojava !

En 2014 rien ne semblait pouvoir arrêter la progression des brigades jihadistes de l’État islamique, qui avait conquis la moitié de l’Irak, massacré les Yézidis au Shengal et proclamé son califat sur l’Irak et le nord de la Syrie. De sa « capitale », Raqqa, allaient partir les ordres de perpétrer des attentats partout en Europe et bien sûr à Paris.

Mais une petite ville à la frontière turque, Kobané, résistait et l’EI allait jeter toutes ses forces dans la bataille pour faire tomber ce dernier bastion kurde de la région. Pendant ce temps la Turquie fermait sa frontière, empêchait les renforts d’arriver à Kobané et réprimait les manifestations de solidarité sur son territoire, envoyant en prison pour des décennies les manifestants. Au prix des vies de milliers de jeunes femmes et de jeunes hommes kurdes, Kobané avait tenu bon, et cette victoire avait marqué le début de la défaite pour l’EI. La bataille avait continué jusqu’à la chute de Raqqa et le démantèlement du prétendu Califat.

Pendant ce temps, les Kurdes en alliance avec les tribus arabes syriennes avait mis en place une fédération autonome des peuples du nord et de l’est de la Syrie, l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie, dont le contrat social était révolutionnaire : égalité totale entre les religions, les groupes ethniques, parité homme/ femme dans toutes les instances dirigeantes de la fédération autonome, égalité dans le divorce, l’héritage etc.

Dix ans après, la chute du dictateur Bachar Al Assad a réjoui tout le monde, en Syrie et ailleurs.

Mais le grand vainqueur de cette victoire éclair, sans combats ou presque, n’est autre que le Hayat Tahrir al-Sham (HTS), encore très récemment affilié à Al Qaeda. Même si son chef Ahmad Al Chareh, met tout en œuvre pour séduire les occidentaux et convaincre de son attachement à la démocratie, il est peu crédible. Il vient de décréter le désarmement de tous les groupes non affiliés à l’État syrien.

Cela ne vise pas bien sûr l’ANS, l’armée nationale syrienne, brigade jihadiste financée et armée par la Turquie, mais clairement les Forces démocratiques syriennes, FDS, qui défendent l’AANES (Autonomous Administration of North and East Syria appelation officielle du Rojava).

L’ANS a déjà repris Manbij et Tall Rifaat et assiège Kobané, redevenue la ville symbole que les djihadistes et la Turquie veulent à tout prix voir tomber.

Allons-nous laisser faire, laisser les Kurdes se sacrifier une fois de plus pour contenir les hordes djihadistes ?

Notre solidarité doit se manifester partout et sous toutes les formes possibles, en écrivant à nos élu-e-s, en intervenant dans nos syndicats et dans la rue. La Turquie et ses supplétifs djihadistes doivent quitter les territoires qu’ils ont annexé au Nord de la Syrie.

Sauvons Kobané, sauvons le Rojava !

Le 23 décembre 2024

Amis du Peuple Kurde en Alsace – Amitiés Kurdes de Bretagne – Amitiés Kurdes de Lyon Rhône Alpes – Amitiés Kurdes de Vendée – Association Iséroise des Amis des Kurdes – Association France Kurdistan – CADTM : Comité pour l’abolition des dettes illégitimes -Conseil Démocratique Kurde en France – Ensemble – Mouvement Jeunes Communistes de France – Mouvement de la Paix – Mouvement des Femmes Kurdes en France – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié́ entre les Peuples – Nouveau Parti Anticapitaliste – Parti Communiste Français – Union Communiste Libertaire – Union Syndicale Solidaires – Solidarité et Liberté Provence

COORDINATION NATIONALE SOLIDARITE KURDISTAN

CNSK : cnskurd@gmail.com

 

Maire du 10e arrondissement: Paris est terre des Kurdes

0

PARIS – Les commémorations du deuxième anniversaire du massacre de Paris du 23 décembre 2022 se sont poursuivies hier soir. La maire du 10e arrondissement de Paris et d’autres élus locaux ont réclamé justice pour le massacre de Paris.

La commémoration d’Evîn Goyî, membre du conseil exécutif du KCK, de l’activiste Abdurrahman Kızıl et de l’artiste Mîr Perwer, tués à Paris en 2022, a commencé au Centre culturel kurde Ahmet Kaya et s’est poursuivie tout au long de la journée avec des discours et des performances musicales.

Lundi après-midi, la manifestation a repris devant le Centre culturel kurde Ahmet Kaya, avec la participation d’activistes kurdes et de nouveaux discours. Malgré le froid, une foule nombreuse a rempli la rue devant le bâtiment de l’association, protestant contre le massacre perpétré par l’État turc et le silence de la France.

La foule a scandé à plusieurs reprises des slogans tels que « Şehid Namirin » (« Les martyrs sont immortels ») et « Jin Jîyan Azadî » (« femme, vie, liberté »). La manifestation a débuté par une minute de silence, suivie d’un discours du coprésident du CDK-F, Xanê Akdoğan.

« Nous lutterons jusqu’à ce que les meurtriers soient traduits en justice » 

Xanê Akdoğan a déclaré : « Les femmes ont mené la révolution du Rojava, et pour cela, l’État occupant turc les a prises pour cible. Nous nous engageons à suivre les traces des martyres. À l’État français, qui prétend qu’il s’agit d’une attaque raciste, nous disons : Evîn Goyî a lutté contre l’État islamique. Elle a protégé toute l’Europe, mais vous n’avez pas pu la protéger. Tant que les tueurs ne seront pas traduits en justice, notre lutte ne s’arrêtera pas. Nous condamnons les responsables de ce massacre et ceux qui sont restés silencieux. » 

Şahin Polat, co-présidente du CDK-F, a déclaré aux participants qu’ils s’étaient réunis pour rendre hommage aux victimes et a ajouté : « Evîn Goyî était une figure clé de la libération de Raqqa. Pour honorer son héritage, nous devons garantir le statut du Rojava et nous sommes prêts à payer n’importe quel prix pour cela. Pour les peuples du Moyen-Orient et pour résoudre les problèmes de la région, nous exigeons la libération du leader Apo (Abdullah Öcalan) ». Polat a souligné la nécessité de clarifier la situation sur les massacres de Paris et a promis de continuer à se battre jusqu’à ce que justice soit faite et qu’Öcalan soit libéré.

« La France doit faire la lumière sur le massacre de Paris » 

S’exprimant au nom du TJK-E (Mouvement des femmes kurdes en Europe), Arşem Ahmed a souligné l’importance de découvrir la vérité sur les massacres de Paris et a déclaré : « Paris a une histoire sombre remplie de massacres. Pour que l’histoire soit éclairée, ces massacres doivent être clarifiés par l’État français. » Soulignant le paradigme d’Öcalan sur la libération des femmes et sa mise en œuvre au Rojava, Ahmed a déclaré : « La révolution construite au Rojava n’a pas été détruite malgré toutes les attaques. » 

« Nous devons nous unir autour du Rojava » 

Ahmed a également souligné le rôle déstabilisateur des puissances internationales dans la région et a déclaré : « Il existe une résistance importante dans les quatre parties du Kurdistan. Malgré les défis, notre peuple continue de protéger la révolution du Rojava et nous ne reculerons jamais. Sous la direction d’Önder Apo, nous avons goûté au goût d’une vie égalitaire, libre et démocratique et nous continuerons sur cette voie. J’appelle une fois de plus le peuple kurde : le Rojava est le Kurdistan, Kobanê est le Kurdistan. Unissons-nous une fois de plus autour du Rojava. » 

« Paris est une terre kurde » 

Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement de Paris, a exprimé sa solidarité avec les Kurdes et a déclaré : « Nous sommes à nouveau là, à vos côtés. » Transmettant les salutations de l’ancien maire, elle a déclaré : « Le 10e arrondissement est une terre kurde et le restera toujours. Malheureusement, c’est aussi un lieu de massacres. C’est un sanctuaire pour les Kurdes qui ont combattu l’Etat islamique et qui ont ensuite cherché refuge ici. Six Kurdes ont été assassinés ici, à dix ans d’intervalle. Une fois de plus, nous affirmons notre soutien aux droits des Kurdes et demandons l’intervention du Parquet antiterroriste de Paris pour élucider ce massacre et rendre justice. » 

« La liberté des peuples est liée à la lutte kurde » 

Cordebard a souligné l’importance mondiale de la lutte kurde et a déclaré : « La liberté des peuples est liée à la lutte kurde. Le peuple kurde a besoin de notre soutien, de notre solidarité et de la reconnaissance de ce qu’il a accompli. Je le redis, c’est une terre kurde. Vous ne serez jamais des visiteurs ici. Les valeurs représentées par les Kurdes sont nécessaires aux peuples de France et même de toute l’Europe. Je leur exprime ma solidarité et mon engagement dans la lutte. » 

« Les tueurs et leurs protecteurs doivent être dénoncés » 

Zeynep Kara, s’exprimant au nom de la famille de la martyre Evîn Goyî, a déclaré : « Deux ans se sont écoulés, et pourtant les auteurs n’ont pas été poursuivis. Pour nous, Paris est une source de grande douleur. Le mois de décembre nous rappelle ces massacres. Une fois de plus, nous nous sommes rassemblés sur le lieu où nos camarades ont été tués. L’État français protège les tueurs et leurs complices. Nous nous engageons à poursuivre cette lutte jusqu’à ce que ce massacre soit élucidé et que les responsables soient démasqués. » 

« Des millions de personnes marchent sur le chemin des martyrs » 

Zeynep Kara a poursuivi : « Les martyrs de Paris nous ont quittés, mais des millions de personnes continuent leur lutte et leur chemin. C’est pourquoi nous disons que nous ne sommes pas seuls, nous sommes des millions. Bien que nous soyons profondément attristés, nous sommes tout aussi déterminés et remplis de colère. Quel qu’en soit le prix, nous poursuivrons cette lutte. » 

« Nous serons solidaires du peuple kurde » 

Niyaz Abdullah, une militante féministe du Kurdistan du Sud, a déclaré que les attaques contre les Kurdes se produisaient dans les quatre régions du Kurdistan. Elle a appelé à la résolution des massacres de Paris et à la poursuite de la lutte.

Raphaëlle Primet, s’exprimant au nom du Parti communiste, a souligné la solidarité avec le peuple kurde et a insisté sur l’urgence d’identifier les auteurs.

«Retirer le PKK de la liste des organisations terroristes» 

S’exprimant au nom du Parti des Verts, Aminata Niakate a délivré un message de solidarité et exigé justice pour les victimes du massacre de Paris.

Geneviève Garrigos, du Parti socialiste, a répété le slogan « Jin Jîyan Azadî » et a salué la foule en disant « Êvarbaş » (Bonsoir en kurde). « Ce massacre n’est pas un hasard, ses auteurs doivent être traduits en justice », a-t-elle déclaré. « Nous sommes avec vous, nous sommes plus forts ensemble. Nous demandons que le PKK soit retiré de la liste des organisations terroristes ». 

L’événement s’est terminé par des performances de poésie et de chansons des artistes Meral Alkan, Nuarin, Farqin et Ozan Maruf. (ANAF)

TURQUIE. Explosion dans une usine de munitions à Balıkesir

0
TURQUIE – Ce matin, une explosion a eu lieu dans une usine de munitions dans le district de Karesi, dans le district de Balıkesir, dans l’ouest de la Turquie. « Curieusement », les autorités turques n’accusent pas la guérilla kurde ou les forces kurdes du Rojava d’être derrière l’explosion.
 
L’explosion a eu lieu dans la section de production de cartouches de l’usine d’explosifs ZSR dans le quartier de Kavaklı. Les premiers rapports font état de 12 morts.
 
Les services d’urgence et les pompiers sont intervenus sur le lieu de l’explosion.
 
Le gouverneur de Balıkesir, İsmail Ustaoğlu, a déclaré que 12 personnes étaient mortes et 3 autres blessées, ajoutant qu’il n’y avait « aucune possibilité de sabotage ». Le gouverneur Ustaoğlu a poursuivi : « Une explosion a eu lieu dans l’unité de production de cartouches de l’usine, entraînant l’effondrement du bâtiment. Toutes nos équipes sont actuellement sur place. L’explosion a eu lieu à 8h25. »
 
Le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya a déclaré à l’agence Anadolu que 12 personnes avaient été tuées, ajoutant : « Une explosion a eu lieu à 8h25 dans la province de Balıkesir. Nous sommes en contact avec notre gouverneur et toutes nos institutions compétentes sont sur place. Le procureur a lancé une enquête. »
 
Production subventionnée par l’État
 
Selon le journal officiel du registre du commerce, 45% de ZSR Explosives appartient à une société appelée Topalipo. Les actions restantes appartiennent à Zirve Holding et Senta Mining. Les membres du conseil d’administration sont Milan Jurek, Zafer Topaloğlu, Zbynek Brazda, Zezih Ecertaş et Halil Oğuzhan.
 
La construction de l’usine a débuté en avril 2020, un projet bénéficiant d’une « subvention de l’État sur la base de projets ». L’objectif de production était de 140 millions de cartouches de pistolet et de 243 millions de cartouches de mitrailleuse.
 
Une usine saisie après un coup d’État manqué
 
Anciennement connue sous le nom de Sarsılmaz Explosives Industries, l’usine a été saisie après le coup d’État manqué du 15 juillet 2016 et placée sous la protection du Fonds d’assurance des dépôts d’épargne. L’entreprise a ensuite été rachetée par Zirve Holding, détenue par Ömer Faruk Kalyoncu et Senta Mining, poursuivant ses activités sous le nom de ZSR Explosives Industries.