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KURDISTAN. La Turquie bombarde la région kurde d’Irak

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IRAK / KURDISTAN – Les attaques menées par l’État turc dans le sud du Kurdistan provoquent des protestations parmi la population.
 
L’État turc a intensifié ses attaques contre le Kurdistan du Sud en 2025. Les frappes aériennes visent les zones civiles, les villages et leurs environs, obligeant les Kurdes à fuir leurs foyers. De plus, en raison de l’intensification des attaques, les villageois perdent leurs moyens de subsistance. Ils ne peuvent pas aller travailler dans leurs vignes et leurs potagers.
 
Le KDP a interdit l’entrée et la sortie des villages jusqu’à nouvel ordre, et les routes sont bombardées par des obus et des avions de guerre, ce qui empêche les gens de sortir des villages.
 
Les villageois déclarent que la principale raison des problèmes qu’ils rencontrent est le partenariat entre le PDK et l’État turc, et protestent contre les attaques. (ANF)

ALLEMAGNE. Des supporters de St. Pauli solidaires du Rojava

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ALLEMAGNE – Lors du premier match de la saison 2025 de la Bundesliga, les supporters du club de St. Pauli ont déployé une grande banderole sur laquelle on pouvait lire « Défendons le Rojava, mettons fin à la guerre d’Erdoğan » pour dénoncer les attaques turques ciblant les Kurdes de Syrie.
 
Le FC St. Pauli (forme abrégée de Fußball-Club Sankt Pauli von 1910 e. V. en allemand) basé dans le quartier de Hambourg du même nom, a disputé son premier match de 2025 en Bundesliga au stade Millerntor de Hambourg, contre l’Eintracht Francfort.
 
Les supporters du FC Sankt Pauli qui est un club sportif antifasciste et antiraciste ont brandi des centaines de drapeaux des Unités de protection du peuple (YPG) et des Unités de protection des femmes (YPJ). Ils ont également affiché une affiche d’une combattante des Unités de protection des femmes.
 
Les partisans ont également déployé une grande banderole sur laquelle on pouvait lire « Défendons le Rojava, mettons fin à la guerre d’Erdoğan » pour protester contre les attaques turques contre le nord et l’est de la Syrie.
 
ANF

IRAN. 65 civils kurdes arrêtés en un mois

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IRAN / ROJHILAT – Le régime iranien a fait arrêté au moins 65 civils kurdes, dont des militants, des écologistes et d’anciens prisonniers politiques, en un mois. Pourtant, il n’y avait aucun mandat d’arrestation émis contre les civils détenus.

Iran Wire a déclaré qu’au moins 65 civils kurdes, dont des militants, des écologistes et d’anciens prisonniers politiques, ont été arrêtés par des agents du ministère du Renseignement de la République islamique au cours du mois dernier.

Les arrestations, menées entre décembre et janvier, ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Sanandaj (Sînê), Mahabad, Oshnavieh (Shno), Saqqez, Bukan et Piranshahr.

Selon certaines informations, de nombreuses arrestations ont été effectuées par des agents en civil, sans mandat judiciaire, et ont impliqué des violences physiques, a indiqué Iran Wire.

Fin décembre, neuf citoyens kurdes ont été arrêtés à Saqqez et Oshnavieh, et leur sort actuel reste inconnu.

Quatre autres personnes ont été arrêtées à Piranshahr, Sardasht et Mahabad et auraient été transférées dans un centre de détention du ministère du Renseignement à Urmia.

Après 27 jours, les familles des détenus n’ont toujours pas pu obtenir d’informations sur le lieu où se trouvent leurs proches, les charges retenues contre eux ou leur état de détention, malgré des tentatives répétées.

TURQUIE. La délégation d’Imrali rencontre les anciens coprésidents d’HDP

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TURQUIE – La délégation d’İmralı du DEM Parti s’est rendue à la prison de Kocaeli pour rencontrer l’ancienne coprésidente du HDP, Figen Yüksekdağ.
 
Hier, Sırrı Süreyya Önder, Pervin Buldan et Ahmet Türk, qui font partie de la délégation d’Imralı du Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (DEM Parti), ont rencontré l’ancien coprésident du Parti démocratique des peuples (HDP) Selahattin Demirtaş et le co-maire de la municipalité kurde de Diyarbakir (Amed) Selçuk Mızrakl à la prison d’Edirne.
La délégation d’İmralı du parti DEM s’est rendue ce matin à la prison de Kocaeli pour rencontrer l’ancienne coprésidente du HDP, Figen Yüksekdağ.
 
Délégation d’Imrali du Parti DEM: Ne ratons pas cette opportunité
 
Après la réunion d’hier avec Selahattin Demirtaş et Adnan Selçuk Mızraklı, la délégation du parti DEM à İmralı a déclaré : « Ce que nous essayons d’établir maintenant, c’est la paix. Nous attendons le soutien de tous. La paix n’a pas de perdants. »
 
La délégation composée de Sırrı Süreyya Önder, Pervin Buldan et Ahmet Türk s’est adressée à la presse après la réunion, déclarant ce qui suit :
 
Sırrı Süreyya Önder : « Nous avons constaté que leur santé et leur moral étaient très bons. C’était la chose la plus importante pour nous. Ils nous ont demandé de leur apporter toute leur contribution et leur soutien au processus en cours. Nous n’avons qu’une chose à dire. Il y a des spéculations et des critiques selon lesquelles le processus n’est pas transparent. Il n’est pas nécessaire d’adopter cette approche qui ne sert pas la paix à instaurer. C’est un problème qui dure depuis 40 ans. Nous essayons d’assurer la participation la plus large possible d’un travail et d’efforts qualifiés. En ce sens, il n’y a rien qui puisse susciter des soupçons sur le processus. Si nous le résolvons maintenant, nous le ferons avec deux parties. Si nous ratons cette occasion, 72 parties seront impliquées.
 
Notre délégation, notre parti, nos amis, intellectuels et artistes, tous nos frères et sœurs qui soutiennent le processus, se sont réunis pour la première fois sur un terrain d’entente aussi large pour toutes les opinions politiques. Demain, après avoir rendu visite à Figen Yüksekdağ et à d’autres amis, nous ferons une déclaration détaillée à Ankara. En tant que délégation, nous vous remercions d’avoir attendu si longtemps. La paix n’a pas de perdants. Nous ne devons jamais l’oublier. Tout le monde gagne, il n’y a pas de perdants. En ce sens, la paix est une chose précieuse. Dans l’opinion publique, les concepts de solution et de paix sont souvent confondus. Ce n’est pas vrai. La paix est quelque chose qui se crée par un câlin. La solution est une lutte démocratique et un travail de longue haleine. Sa durée et sa profondeur varient en fonction des domaines concernés. Ce que nous essayons d’établir maintenant, c’est la paix. Nous attendons le soutien de tous pour cela. Nous disons le cœur ouvert que nous ne cacherons rien au public. Vous nous connaissez, nous voyageons le cœur sur la main pour la paix. Nous trouvons précieux le soutien, la contribution, les suggestions et les critiques de chacun. Merci encore. »
 
Interrogé sur la date de la deuxième réunion à İmralı, Önder a répondu : « Ce n’est pas encore certain, mais nous ne pensons pas que cela prendra trop de temps. »
 
Ahmet Türk : « Je voudrais dire quelques mots. Il s’agit de mille ans de fraternité entre les Turcs et les Kurdes, c’est un passé ancien. Nous avons été témoins d’une détérioration au cours du siècle dernier. Notre objectif est que les deux peuples qui ont vécu ensemble pendant des milliers d’années se rencontrent à nouveau et que l’amitié ancienne se perpétue à nouveau. Nous aspirons à la paix. Je crois et j’espère que les Kurdes ont besoin des Turcs et que les Turcs ont besoin des Kurdes en Turquie. Nous parviendrons réellement à la paix. Nous voulons que la Turquie atteigne un point où elle puisse exporter la démocratie au Moyen-Orient. Notre objectif est la fraternité et l’amitié de nos peuples. Nous voulons que nos peuples vivent ensemble démocratiquement et librement. »
 
Pervin Buldan : « Nous avons rendu visite à M. Demirtaş et à Mızraklı. (…) Les évaluations de Demirtaş et de Mızraklı sur ce processus sont très claires. Ils ont déclaré qu’ils soutiendraient ce processus en toutes circonstances et conditions. Cela est très précieux pour nous et pour le processus que nous menons. Au nom de notre délégation, nous remercions M. Demirtaş et Mızraklı. Nous ne doutons pas que ce processus évoluera vers un processus de paix avec le soutien de nous tous. »

TURQUIE. Un otage kurde libéré après 30 ans de captivité

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TURQUIE – Le prisonnier politique kurde, Refik Eren a été libéré après 30 ans de captivité.
Refik Eren (57 ans), qui était détenu dans la prison de type L de Rize / Kalkandere, a été libéré aujourd’hui après 30 ans de captivité. Refik Eren a été accueilli devant la prison par sa famille, des membres du Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (Parti DEM) et les membres du parti. Eren retournera dans sa ville natale de Siirt.
Eren a été arrêté à Sêrt en 1995 et la Cour de sûreté de l’État (DGM) l’a condamné à la prison à vie pour « atteinte à l’unité et à l’intégrité de l’État ». Eren a été détenu respectivement dans les prisons de Siirt, Bingöl, Muş, Şırnak, Trabzon, Patnos et Rize. (Agence Mezopotamya)

ROJAVA. La Turquie bombarde la campagne sud de Kobanê

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SYRIE / ROJAVA – Actuellement, l’armée turque et ses mercenaires bombardent les environs des villages de Karak et d’Omrak, dans le sud du canton kurde de Kobanê.
 
La zone reliant le village de Karak et le village d’Omrak dans la campagne sud de la ville de Kobanê est soumise à de violents bombardements de l’armée d’occupation turque et de ses mercenaires. Nous n’avons pas encore des détails concernant le bilan des attaques turco-jihadistes.

ROJAVA. Un drone turc tue une cadre du Mouvement des femmes Kongra Star

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SYRIE / ROJAVA – Shahnaz Omar, une militante kurde des droits des femmes a été tuée par un drone turc à Derîk.

Le Mouvement des femmes du Nord et de l’Est de la Syrie, Kongra Star a publié un communiqué annonçant le martyre de l’une de ses cadres, Shahnaz Omar, à la suite d’une frappe de drone turc sur Derik.

Voici le communiqué de Kongra Star

« Le 10 janvier 2025, notre camarade Shahnaz Omar est tombée en martyre lors d’une frappe aérienne sur le village de Khana Sere à Derik. Depuis des années, l’État fasciste turc cherche à venger la défaite de l’EI en attaquant les pionnières de la lutte des femmes. Ces attaques visent les femmes leaders sur tous les fronts. Omar a traversé des villes comme Damas, Alep et le nord-est de la Syrie, plaidant sans relâche pour la libération des femmes. Sa simplicité et son humilité lui ont valu l’amour de toutes les femmes qu’elle a rencontrées. Malheureusement, son compagnon et chauffeur, Ahmed Hassan, a également perdu la vie dans l’attaque.

Grâce à son travail acharné, à son dévouement et à son engagement indéfectible, Shahnaz a éduqué et organisé d’innombrables femmes malgré d’immenses défis. En tant que femme kurde, elle n’a jamais capitulé devant la tyrannie du régime Baas et a toujours affiché une position ferme et déterminée. Ses nobles rêves et aspirations à la liberté resteront notre objectif principal dans notre lutte.

 Le communiqué se termine en commémorant les noms d’autres femmes assassinées en janvier, notamment Sakine Cansiz, Fidan Dogan, Leyla Saylemez, Evin Goyî, Pakize, Fatma, Seve et Karam Shehab al-Hamad.

 Le Kongra Star a souligné son engagement à poursuivre la lutte :

« Nous poursuivrons notre combat pour la liberté, quelle que soit l’incessante intensification des attaques. La philosophie « Femmes, vie, liberté » est devenue un symbole mondial de résistance et d’autonomisation pour les femmes du monde entier. La mort ne nous empêchera pas d’atteindre nos objectifs. » (ANHA)

PARIS. Les Kurdes de nouveau dans la rue pour « Vérité et Justice » pour leurs martyrs

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PARIS – Plus de 15 000 Kurdes venu.e.s de toute l’Europe ont défilé à Paris réclamant justice pour les six activistes kurdes massacré.e.s en 2013 et 2022 à Paris.

Ce samedi, les organisations kurdes ont organisé une marche de la gare du Nord à la place de la République à Paris pour condamner les massacres de militants kurdes dans la capitale française les 9 janvier 2013 et 23 décembre 2022.

La manifestation a honoré la mémoire de Sakine Cansız, cofondatrice du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), de Fidan Doğan, représentant du KNK (Congrès national du Kurdistan) à Paris, et de Leyla Şaylemez, membre du Mouvement de la jeunesse kurde, assassinés à Paris le 9 janvier 2013, ainsi que d’Evîn Goyî, membre du conseil exécutif du KCK (Union des communautés du Kurdistan), de l’artiste kurde Mir Perwer et de l’activiste Abdurrahman Kızıl, assassinés le 23 décembre 2022.

La marche organisée par le TJK-E (Mouvement des femmes kurdes en Europe) et le KCDK-E (Congrès des sociétés démocratiques kurdes d’Europe) sous le slogan « On connait les commanditaires, mais la France se tait » a réuni des Kurdes et leurs amis de nombreux pays d’Europe.

Les manifestants ont exprimé leur colère contre les massacres perpétrés par l’État turc et dénoncé la collaboration de l’État français.

Avant le lancement de la marche, des tracts préparés par le comité d’organisation sur le massacre ont été distribués aux passants.

S’exprimant à la Gare du Nord avant le début de la marche, le coprésident du KCDK-E, Engin Sever, a déclaré : « Cher patriotes, nos amis, je salue vos 12 années de résistance contre le massacre de Paris. Il y a 12 ans, 3 femmes révolutionnaires ont été massacrées en France. La cible du massacre était la lutte pour la liberté et la lutte des femmes. 10 ans plus tard, un deuxième massacre a eu lieu, encouragé par le silence de l’État français, que nous condamnons. Notre résistance se poursuit depuis 12 ans sans interruption. Partout, dans tous les domaines, notre résistance continue de grandir. Comme on le sait, Sakine Cansız a une place très importante dans la lutte des femmes kurdes. Le peuple kurde mène une lutte unique et grande au Moyen-Orient et le leader Öcalan envoie un message pour la révolution du Moyen-Orient. L’unité du peuple kurde est la plus grande réponse à ce massacre. La camarade Evin Goyi a également mené une lutte de femmes pendant des décennies et s’est battue contre DAECH. Mais l’État français ne l’a pas protégée. Nous exigeons que l’État français fasse la lumière sur ce massacre ».

Un représentant de la communauté arménienne a déclaré : « En tant qu’Arméniens, nous sommes ici en solidarité avec le peuple kurde qui a subi deux massacres à Paris en 10 ans. Le fascisme turc continue de commettre des crimes et de mener des attaques au Rojava. Non au fascisme d’État turc ! Nous exigeons la libération de tous les prisonniers. Nous voulons que le PKK soit retiré de la liste des organisations terroristes. »

S’exprimant au nom du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), la militante Xane Akdoğan a déclaré : « Il est clair qui a commis le massacre. Nous n’abandonnerons pas notre quête de justice et notre cause. Notre lutte continuera de s’intensifier jusqu’à ce que nous obtenions la libération du leader Öcalan et que nous obtenions un statut au Kurdistan. »

La députée française Danielle Simonnet a déclaré : « Nous devons lutter pour que justice soit rendue contre cette attaque terroriste. Erdoğan et l’État turc continuent leur agression contre le Rojava et la Syrie, où les Alévis et les Kurdes sont attaqués. Nous devons nous opposer à cela. Le PKK est toujours sur la liste des organisations terroristes, nous exigeons qu’il soit mis fin à cette situation. Nous avons reçu des messages du leader du peuple kurde Abdullah Öcalan. Ces messages étaient très importants. Nous soutenons la lutte des Kurdes pour l’égalité et la liberté. »

Esra Demir, de l’Union des femmes socialistes (SKB), a déclaré : « Sakine et ses semblables ont couronné cette lutte avec honneur. Leur lutte a effrayé le colonialisme turc. Les balles tirées sur les femmes révolutionnaires visaient cette lutte. À une époque où la lutte kurde a fait de grandes réalisations, ce massacre a été perpétré pour les éliminer. L’alliance anti-kurde a tiré des balles sur les combattants de la lutte honorable kurde. Ce massacre s’est poursuivi avec des relations et des alliances sombres avec l’État français. De même, ils ont attaqué une fois de plus le 23 décembre 2022. Bien que l’identité des meurtriers des fascistes soit cachée, nous savons très bien que les auteurs sont l’État turc et ses collaborateurs impérialistes. Nous devons mener une lutte unie pour demander des comptes aux responsables de ces attaques. Aujourd’hui, la même agression a lieu contre les réalisations du Rojava, qui sont fortement menacées. Ils veulent réaliser avec l’ANS ce qu’ils n’ont pas pu réaliser avec DAECH. La révolution au Rojava est agressée. Si nous sommes ici aujourd’hui avec la même colère pour exiger justice pour nos camarades femmes assassinées, il est du devoir de toutes les forces de la liberté de défendre les acquis du Rojava ».

Le député Carlos Martens Bilongo a déclaré : « Une lutte forte continue. Nous nous battons contre ce massacre politique dans le 10e arrondissement de Paris. Deux massacres ont eu lieu à 10 ans d’intervalle au cœur de Paris. Nous défendons l’humanité. Les Kurdes ont mené une grande lutte contre l’EI. Nous soutenons cette lutte. Nous sommes avec les Kurdes. Aujourd’hui, le HTS massacre les Alévis en Syrie. Nous devons nous y opposer. »

Françoise Bechier, présidente du Mouvement progressiste, a déclaré : « Cette lutte doit être renforcée en hommage à tous les révolutionnaires tués dans les quatre parties du Kurdistan. Les attaques contre les Kurdes en Syrie sont inacceptables. Nous devons intensifier la lutte. »

Après les discours, la foule a défilé jusqu’à la place de la République où une scène a été installée pour des prises de parole. (ANF) 

ROJAVA. Les journalistes Cihan Bilgin et Nazim Daştan inhummés à Qamishlo

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SYRIE / ROJAVA – Les journalistes kurdes Cihan Bilgin et Nazim Daştan, tués dans une attaque de drone turc au Rojava le 19 décembre, ont été enterrés à Qamishlo après que la Turquie ait empêché le rapatriement des corps vers leurs villes natales du Kurdistan du Nord.
 
Les journalistes Nazim Daştan et Cihan Bilgin couvraient les combats près du barrage de Tichrine lorsqu’ils ont été tués dans une frappe de drone turque le 19 décembre 2024. Depuis ce jour, leurs familles tentent de récupérer leurs corps pour les enterrer dans leurs villes natales du nord du Kurdistan, mais le gouvernement turc a refusé l’autorisation de rapatriement de leurs corps.
 
Il avait été initialement annoncé que les corps des deux journalistes seraient transférés de Qamishlo vers le district de Nusaybin à Mardin pour être remis à leurs familles. Lorsque ces dernières sont arrivées à la frontière de Qamishlo, on leur a dit que les corps ne seraient pas remis. On leur a ensuite dit que les restes seraient transférés du Rojava vers le Kurdistan du Sud (nord de l’Irak) via le poste frontière de Sêmalka.
 
À la lumière des informations qui leur ont été fournies, une délégation, comprenant les familles de Daştan et de Bilgin, a entrepris de traverser vers le Kurdistan du Sud via le poste frontière de Habur dans le district de Silopi à Şırnak.
 
Lorsque leur passage a été bloqué par les autorités turques, la délégation a entamé un sit-in en guise de protestation. Malgré deux jours de manifestations, le gouvernement AKP-MHP a refusé le passage de la délégation pour récupérer les corps. Compte tenu de la situation, les familles ont décidé que Nazim Daştan et Cihan Bilgin devaient être enterrés à Qamishlo.
 
Les deux journalistes ont été inhumés samedi au cimetière des martyrs Şehîd Delîl Saroxan à Qamishlo.
 
Des milliers de personnes ont assisté à la cérémonie funéraire, y compris les familles des journalistes.

ROJAVA. Une famille décimée par un bombardement turc

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SYRIE / ROJAVA – Une famille a été décimée par une frappe aérienne turque ciblant leur maison dans la campagne de Sarin. Le bombardement a causé la mort du père et de deux fillettes et la blessure de 5 autres enfants et de la mère, qui a été grièvement blessée.

Ce soir, les avions de guerre turcs ont bombardé le village de Masrab, dans la campagne de la ville de Sarin, région sous contrôle des forces arabo-kurdes. Une famille a été décimée par l’attaque.

 

Les informations obtenues par l’agence ANHA, ont rapporté que le père et ses deux filles ont été tués , et 5 autres enfants et la mère ont été blessés. Les victimes sont: Hussein Mustafa (37 ans), Fatima Ismail Mustafa, 12 ans, et Aisha Ismail Mustafa, 13 ans. (ANHA)

 

 

ROJAVA. Deux enfants blessés lors d’attaques turques à Sirrin

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SYRIE ROJAVA – L’État turc et ses mercenaires poursuivent leurs attaques contre les civils dans les régions sous contrôle des forces arabo-kurdes. 

Cette fois, les envahisseurs ont ciblé une maison dans un village de Sirin près du pont de Karakozak (Qereqozaq).

Les enfants Casim Elî Şewax (12 ans) et Hanî Eli Şewax (16 ans) ont été blessés lors de l’attaque. (ANHA)

 

TURQUIE. Les Mères du Samedi demandent justice pour le massacre de Guçlukonak

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ISTANBUL – Lors de leur 1033e veillée sur la place Galatasaray, les Mères du samedi ont demandé que les auteurs du massacre de 11 civils kurdes massacrés à Güçlükonak (Bâsa), dans la province de Şırnak, il y a 29 ans.
 

Le 15 janvier 1996, 11 villageois kurdes ont été abattus et brûlés par des paramilitaires turcs (JITEM) dans un minibus dans le district de Güçlükonak à Şırnak. L’état-major turc avait annoncé que le massacre avait été perpétré par le PKK, mais des responsables d’ONG, intellectuels et artistes ont déclaré que le massacre avait été commis par les forces de l’État à la suite de leurs enquêtes dans la région. Cependant, la justice turque a refusé de poursuivre les auteurs du massacre de Güçlükonak. 13 ans après le massacre de Güçlükonak, le ministre d’État de l’époque, Adnan Ekmen, a déclaré que les auteurs du massacre étaient des paramilitaires turcs du JITEM et non le PKK. 

 

 
Emine Kaya, fille d’Ahmet Kaya, tué lors du massacre de Güçlükonak* : « Nous réitérons notre exigence de paix. Nous voulons la justice »
 
Les mères du samedi ont déposé leurs œillets sur la place Galatasaray, fermée par des barricades, pour les 11 personnes qui ont perdu la vie lors du massacre de Güçlükonak et dont les corps sont toujours portés disparus.
 
Depuis plus de 29 ans, les mères du samedi demandent justice pour leurs disparu.e.s
 
Le samedi 27 mai 1995, les Mères du Samedi (en kurde: Dayikên Şemiyê, en turc: Cumartesi Anneleri) descendaient pour la première fois sur la place Galatasaray, à Istanbul, pour exiger la fin des disparitions forcées et demander qu’on leur rende leurs proches portés disparus.
 
Les « mères du samedi » reproche l’État turc de ne pas avoir enquêté sérieusement pour établir la vérité sur ceux qui ont disparu après leur mise en détention par les autorités turques.
 
Selon l’Association des droits de l’Homme (IHD), entre 1992 et 1996, 792 disparitions forcés et meurtres (de journalistes, syndicalistes, médecins, enseignants, enfants ou simples paysans) par l’État ont été signalés dans les régions kurdes de Turquie.
 
 *Massacre de Güçlükonak 

Le 15 janvier 1996, 11 villageois kurdes ont été abattus et brûlés dans un minibus dans le district de Güçlükonak à Şırnak. L’état-major turc avait annoncé que le massacre avait été perpétré par le PKK, mais des responsables d’ONG, intellectuels et artistes ont déclaré que le massacre avait été commis par les forces de l’État à la suite de leurs enquêtes dans la région. Cependant, la justice turque a refusé de poursuivre les auteurs du massacre de Güçlükonak . 13 ans après le massacre de Güçlükonak, le ministre d’État de l’époque, Adnan Ekmen, a déclaré que les auteurs du massacre étaient des paramilitaires turcs du JITEM et non le PKK.