TURQUIE. Bagarre mortelle à Dersim
IRAK. A quand la fin de l’occupation turque au Kurdistan irakien?
IRAN. 46 femmes et 5 enfants tués en un mois
Dans son rapport mensuel, l’Agence de presse des femmes (NUJINHA) a révélé un bilan choquant des féminicides et de meurtre d’enfants en Iran. Le meurtre de 40 femmes et de 5 enfants en un seul mois a été documenté, ainsi que l’exécution de 6 femmes condamnées dans diverses affaires.
Les crimes ont été répartis dans plusieurs provinces et ont été commis sous des prétextes et des excuses futiles.
Crimes et suicides importants documentés :
19 avril : Une jeune femme, Ameneh Dama, de Piranshahr, s’est suicidée pour des raisons inconnues.
21 avril : Setareh Mosapour, 18 ans, du village de Jokerd dans le comté de Khoy, a été assassinée par le frère de son mari.
24-25 avril : Deux femmes ont été assassinées dans la province de Baharestan, l’une par son ex-mari, et l’autre par son mari en raison de « conflits familiaux ».
26 avril : Samira Abdolrahmani (Bokan) a été assassinée par un proche et Maria Sharifi (16 ans) de Baneh s’est suicidée.
27 avril : Gholab Faramarzi (Dalahoo) a été assassinée par son beau-frère, et le corps d’une jeune femme a été retrouvé à Téhéran-Pars.
29 avril : Mahnaz Kasherloo, 38 ans, de Zanjan, a été assassinée par son mari.
30 avril : Une série de crimes atroces a été commise, dont le meurtre de Tahereh Khadami (Kerman) par son fils. Deux jeunes femmes ont été tuées à Téhéran et à Yasuj, dont Mahur Tandpour, qui refusait d’épouser son fiancé. Un double meurtre a eu lieu à Khorramshahr, où son mari a assassiné sa femme et son fils. Fatemeh Barkhodari (Sabzevar) a été assassinée après avoir demandé le divorce. Une fillette de cinq ans a été assassinée à Mehrshahr après une tentative de meurtre sur elle et sa mère.
Crimes consécutifs en mai :
1er mai : Trois femmes ont été assassinées à Kermanshah et Amol.
3 mai : Trois femmes ont été assassinées à Khorasan Razavi, Damghan et Golbahar.
4 mai : Samira Nourbakhsh (40 ans) a été assassinée à Kermanshah.
6 mai : Trois femmes ont été assassinées, dont :
Zahra Mirzaei (une présentatrice) a été assassinée par son cousin.
Maedeh Khatibian (21 ans) a été assassinée par son mari à Mashhad.
Marzieh Nouraei (village de Doushmian) s’est suicidée.
7 mai : Cinq femmes ont été assassinées, dont :
Une jeune fille de 14 ans s’est suicidée à Abadan.
Mobina Kondabi, mère de deux enfants, a été assassinée par son mari.
L’écrivaine Shiva Aristavi s’est suicidée à Téhéran.
10 mai : Darvishi Divan-Morad (Kahnoj) a été assassinée par son mari et Raha Ghanbari, 7 ans, a été assassinée par sa belle-mère.
11 mai : Une étudiante en ingénierie s’est suicidée à Hamedan et deux femmes ont été assassinées à Téhéran et à Varamin.
13 mai : Une femme de 85 ans a été assassinée à Darab par un voleur.
14 mai : Evin Reyhani (Baneh) s’est suicidée.
16 mai : Mort mystérieuse du journaliste Nazhat Amirabadian, qui couvrait des affaires de corruption.
17 mai : Yasmin Nosrati (20 ans) a été assassinée à Shahroud, et son mari et sa mère ont été assassinés à Firouzabad, dans la province de Fars.
20-21 mai : Doubles crimes :
Une femme de 40 ans assassinée à Téhéran.
Une jeune femme assassinée à Tabriz et sa fille blessée.
À Nahavand : un homme tue ses trois enfants et abandonne leurs corps dans les montagnes.
Exécutions de 6 femmes :
28 avril : Marjan Sabzi (Khorramabad) exécutée pour trafic de drogue dans la prison de Dastgerd à Ispahan.
Gezel Hesar – Karaj : Une femme exécutée pour le meurtre de son mari.
1er mai – Shiraz : Mahtab Amiri exécuté pour meurtre.
Prison de Yasuj : Ashraf Shahbazi exécuté pour trafic de drogue.
Téhéran : Hafiza Baluch Zahi (24 ans) exécutée pour « collaboration avec des groupes étrangers ».
12 mai – Gorgan : Mahboubeh Khosrvanjad exécutée pour le meurtre de son cousin.
Restrictions de documentation
Le rapport souligne que ces cas n’ont été documentés que par des reportages d’actualité, notant que les restrictions politiques et culturelles en Iran rendent difficile l’obtention de statistiques précises.
Le rapport ajoute que le nombre de crimes non signalés serait bien plus élevé que celui qui est signalé.
Un appel à la communauté internationale
Le rapport conclut par un appel urgent aux organisations internationales de défense des droits humains et aux autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin de mettre fin à ces crimes et violations contre les femmes, appelant à la protection des femmes et des jeunes femmes en Iran contre la violence domestique, sociétale et institutionnelle. (ANHA)
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BRETAGNE. Adieux à « Ronan le Breton »


Un adieu multilingue et multiconfessionnel
Ronan a fait ses adieux lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 22 mai à l’église Saint-Etienne de Rennes, en France. La famille de Ronan, ses amis et des représentants des institutions kurdes et bretonnes étaient réunis lors de la cérémonie. Conformément aux souhaits de Ronan, une commémoration multiconfessionnelle et multilingue a été organisée, combinant des rituels chrétiens et musulmans.
Il n’a jamais cessé de dénoncer l’injustice
A l’ouverture de la cérémonie, le Père Corentin Samson a célébré une messe en français et en breton. La sœur de Ronan, Guyonne Le Louarn, a ensuite pris la parole : « Ronan s’est efforcé de perpétuer la langue bretonne qu’il avait apprise dès son plus jeune âge. Il n’a jamais cessé de dénoncer l’injustice. Il a placé la devise de notre famille et de notre peuple au cœur de sa vie, en disant : ‘Fidèle, je suis toujours’. »
Discours d’André Métayer André Métayer, président de l’AKB, a résumé la vie de Ronan en ces termes : « Ronan a été l’un des pionniers de notre association en 1994-1995. Plus tard, il s’est consacré à la défense des droits culturels et politiques du peuple kurde. Il a fait partie des délégations françaises qui se sont rendues au Rojava et au Bakur. Il a toujours été en première ligne pour défendre les Kurdes à Rennes et en Bretagne. Personne ne connaît Ronan parmi les Kurdes et leurs amis à Rennes et en Bretagne. »Il est devenu un pont entre les peuples
S’exprimant au nom du Centre démocratique kurde de Rennes (CDK-R), Fehmi Kaplan a déclaré : « Ronan, nous porterons avec honneur le pont que tu as construit entre nos peuples. Ton absence laissera un grand vide dans nos cœurs, mais nous le comblerons par la lutte. » Il a appelé à une minute de silence accompagnée de l’hymne kurde « Çerxa Şoreşê ».
C’était un rebelle
La cérémonie de Ronan était également suffisamment riche pour correspondre à son caractère et à ses difficultés. Dans l’église, la sourate Fatiha du Coran a été lue, sa signification a été expliquée et les participants musulmans ont été invités à prier. Ensuite, les chrétiens ont chanté des prières et des hymnes et ont déclaré : « C’était un rebelle, un militant au service de la justice et des droits des peuples. »
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