KURDISTAN. Accident mortel à Batman

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TURQUIE/ KURDISTAN – Une équipe d’archéologues et leur chauffeur ont péri dans un accident de route survenu dans la province kurde de Batman.
 
Cinq personnes ont perdu la vie dans un accident survenu au retour de l’équipe d’archéologues qui est allée examiner l’église de la Vierge Marie Surp Astvadzadsin découverte sur le mont Mereto.
 
L’équipe de la direction du musée Batman, qui effectuait des examens à l’église de la Vierge Marie de Surp Astvadzadsin, découverte au sommet du mont Mereto, Batman / Qabilcewz (Sason), a été victime d’un accident de la circulation sur le chemin du retour. Mustafa Serdar Akgönül, maître de conférences à l’École professionnelle supérieure des sciences techniques de l’Université de Batman, Mehmet Cabir Alper, directeur du musée Batman, Mehmet Cabir Alper, directeur du musée Batman, l’architecte Fesih Barut, Aliye Yılmaz, maître de conférences au département d’histoire de l’art de la Faculté des arts et des sciences, et Mazlum Yılmaz, conducteur du véhicule, ont perdu la vie.

SYRIE. Seul le Rojava assure la sécurité des minorités en Syrie

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SYRIE – On signale le déplacement massif des Chrétiens d’Alep vers les quartiers kurdes d’Alep (Cheikh Maqsoud et Achrafieh) après l’attentat terroriste d’hier qui a visé l’église Saint-Elie, à Damas.
 
Hormis l’administration autonome du Rojava, la Syrie est devenue un enfer pour tous les peuples et minorités non Arabo-sunnites du pays menacés par les islamistes qui ont remplacé le boucher el-Assad et qui veulent faire de la Syrie une « Islamistan » sunnite digne des terroristes du groupe État Islamique (DAECH / ISIS).

IRAN. Le PJAK appelle les Azéris d’Iran à renforcer l’unité face à la guerre Iran-Israël

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IRAN / ROJHILAT – Le groupe armé kurde, PJAK a déclaré qu’il était prêt à coopérer avec toutes les organisations azerbaïdjanaises pour renforcer l’esprit de convergence démocratique entre les peuples kurde et azerbaïdjanais. Le Parti pour une vie libre au Kurdistan (Partiya Jiyana Azad a Kurdistanê, PJAK) a publié un communiqué appelant les Azerîs d’Iran et les organisations pro-liberté à renforcer leur unité avec le peuple kurde face à la guerre en cours entre l’Iran et Israël. Le PJAK a souligné l’importance de former des institutions civiles communes pour faire face aux menaces potentielles et s’est déclaré prêt à coopérer avec les organisations démocratiques azerbaïdjanaises.  
Dans une déclaration officielle, le PJAK met en garde contre les « mains malveillantes » qui cherchent à semer le chaos entre les peuples d’Iran. Le mouvement appelle le peuple turc azéri à « marcher côte à côte avec les Kurdes » et à établir des structures communes dans les régions où les deux peuples cohabitent historiquement, notamment autour d’Urmia.
 
« Vous êtes les frères et sœurs des Kurdes. De notre part, il n’existe aucune menace à votre encontre », affirme clairement le PJAK.
 
Contre la peur et la haine ethnique
 
Le PJAK dénonce la montée d’un climat de kurdophobie et de turcophobie orchestré par les institutions sécuritaires du régime iranien et certains acteurs régionaux hostiles. Le mouvement assure qu’il mobilisera toutes ses ressources pour renforcer les liens historiques entre Kurdes et Azéris, en rejetant les politiques de division.
 
Appel à la création d’organisations communes
 
Le PJAK propose la mise en place de structures communes entre les organisations de la société civile kurde et azérie dans les régions mixtes. L’objectif est de répondre solidairement aux menaces potentielles du conflit et de construire un avenir démocratique commun fondé sur le dialogue et la coopération.
 
« Nous sommes prêts à coopérer avec toutes les forces démocratiques et progressistes du peuple azéri turc », souligne le communiqué.
 
Un message adressé à Ankara et Bakou
 
Le PJAK s’adresse également aux gouvernements turc et azéri, les appelant à ne pas alimenter de discours hostiles envers les Kurdes. Selon le mouvement, présenter les Kurdes comme une menace détournerait les Azéris d’Iran de leur propre lutte démocratique, et ne ferait que servir les intérêts du régime iranien.
 
Un avenir partagé à construire
 
Concluant sur une note de responsabilité et de solidarité, le PJAK affirme que l’émancipation des peuples kurde et azéri est indissociable, et qu’il est temps de construire ensemble un avenir libre, juste et démocratique.
 
« Nous assumerons pleinement notre rôle révolutionnaire dans cette période critique, et espérons que les autres organisations politiques et civiles feront de même. » (Maxime Azadi)

TURQUIE. Une mère du Samedi aux soins intensifs

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TURQUIE – La mère du Samedi, Emine Ocak a été transportée aux soins intensifs après avoir subi une crise cardiaque le 20 juin.
 
 
Emine Ocak, la mère de Hasan Ocak, militant kurde tué sous la torture en détention, et membre des Mères du Samedi, a subi une crise cardiaque le 20 juin. La fille d’Emine Ocak, Maside Ocak, a partagé sur son compte X (ancien Twitter) que sa mère était maintenue en observation dans l’unité de soins intensifs.

30 ans de luttes pour obtenir justice pour leurs proches disparus de force Le samedi 27 mai 1995, les mères du samedi se réunissaient pour la première fois sur la place Galatasaray, à Istanbul, pour dénoncer les disparitions forcées des civils en détention. Après des années de luttes, de nombreuses mères de l’initiation ont quitté ce monde, sans avoir obtenu justice, ni le corps de leurs enfants disparus en détention. Pire encore, certaines ont été détenues / torturées pour avoir demandé justice pour leurs disparus !
Le samedi 27 mai 1995, les Mères du Samedi (en kurde: Dayikên Şemiyê, en turc: Cumartesi Anneleri) descendaient pour la première fois sur la place Galatasaray, à Istanbul, pour exiger la fin des disparitions forcées* et demander qu’on leur rende leurs proches portés disparus.
 
Les « mères du samedi » reprochent à l’État turc de ne pas avoir enquêté sérieusement pour établir la vérité sur ceux qui ont disparu après leur mise en détention par les autorités turques.

« Le désarmement de la guérilla kurde doit être une conséquence, pas une condition »

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KURDISTAN – Le professeur Abbas Vali a déclaré que le désarmement ne peut être atteint qu’après des mesures concrètes prises par l’État turc, notamment la libération du chef historique de la guérilla kurde tenu en isolement dans la prison d’Imrali. L’appel historique d’Abdullah Öcalan à la « Paix et à une société démocratique » du 27 février a été rapidement suivi par le 12e Congrès du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), au cours duquel des décisions historiques ont été prises concernant la résolution démocratique de la question kurde. Ces décisions continuent de résonner non seulement en Turquie, au Kurdistan et dans la région, mais aussi sur la scène internationale. L’opinion publique mondiale a salué la démarche du PKK, soulignant que cette étape historique vers une solution pacifique et démocratique à la question kurde doit être traitée avec sérieux par l’État turc. Le professeur Abbas Vali, un expert du Moyen-Orient largement reconnu pour son travail dans la région et en particulier sur le peuple kurde, a parlé à l’ANF de son évaluation du processus. Le PKK a atteint son objectif Le professeur Abbas Vali a souligné la pertinence des arguments de M. Öcalan concernant la fin de la lutte armée. Il a déclaré : « La lutte armée contre la Turquie a dépassé son objectif initial et a fait son temps. Elle avait un objectif clair, et le PKK l’a déjà atteint. Cette lutte armée pourrait se poursuivre longtemps, mais elle ne servirait ni les Kurdes ni l’État turc. Ni les Turcs, ni le PKK, ni le mouvement kurde dans son ensemble ne peuvent gagner cette guerre par des moyens militaires. Même si elle se poursuit encore 20 ans, aucune des deux parties n’en sortira victorieuse. Nous ne devons pas non plus oublier que la dynamique géopolitique au Moyen-Orient a évolué et que ces changements exigent de nouvelles réponses. » Le désarmement ne peut pas être une condition préalable à la paix Le professeur Abbas Vali a déclaré que, malgré un engagement clair et croissant des Kurdes à s’engager dans un processus politique civil et démocratique, l’État turc n’a pas pris de mesures conformes à l’esprit de ce processus. Il a ajouté : « Les Kurdes sont désormais plus disposés et plus enclins à participer à une politique pacifique et démocratique. La partie kurde a déployé de nombreux efforts, mais ces efforts n’ont pas été réciproques de la part du gouvernement. De mon point de vue, l’arrêt de la lutte armée et le désarmement sont deux concepts distincts. La lutte armée peut être suspendue, et c’est effectivement ce qui a été fait. Mais le désarmement, c’est-à-dire le dépôt complet des armes, est une tout autre chose. Le désarmement doit être l’aboutissement des négociations, et non un préalable. L’État turc insiste sur le désarmement comme condition à l’ouverture de négociations, comme l’ouverture d’un processus politique, la légitimation du PKK et son engagement dans un nouveau cadre. À mon avis, exiger le désarmement sans aucun engagement de la part de l’État turc, comme condition à l’ouverture d’un processus politique, n’est pas la bonne démarche. » L’État turc doit prendre des mesures concrètes Le professeur Abbas Vali a souligné que le désarmement doit être lié à des engagements précis de l’État turc, notamment la libération de M. Öcalan. Il a déclaré : « Comme je l’ai mentionné, le raisonnement qui sous-tend l’arrêt de la lutte armée est valable. Cependant, la prochaine étape de ce processus, le désarmement, requiert des engagements clairs de la part de l’État. Ceux-ci incluent la libération d’Abdullah Öcalan et l’ouverture d’un véritable processus politique. » Le mouvement doit être préservé Le professeur Abbas Vali a également souligné l’importance vitale de poursuivre la lutte politique même si le Mouvement de libération du Kurdistan (MKU) met fin à sa résistance armée. Il a insisté sur la nécessité de préserver le mouvement lui-même : « Le mouvement est plus important que l’idéologie. Il est plus important que tout autre facteur. Il doit être préservé. Dans les conditions actuelles, l’objectif stratégique du mouvement kurde en Turquie devrait être d’assurer sa protection. Même s’il évolue vers une structure purement politique, cette priorité doit rester inchangée. Le mouvement doit être protégé à tout prix.  Sans le mouvement, ni le leader ni l’idéologie ne conservent leur sens. La priorité absolue doit désormais être de préserver le mouvement. Et pour y parvenir, un nouveau processus de négociation plus efficace avec l’État est nécessaire. Il faut convaincre l’État de proposer des solutions politiques positives. Nous sommes dans une nouvelle phase politique. De nouvelles initiatives diplomatiques sont en cours, et le mouvement kurde entre dans une période de réorganisation et de reconstruction. Cette nouvelle situation impose également une nouvelle responsabilité à la direction du mouvement (Abdullah Öcalan) : la transition d’une structure militaire à une structure politique est l’une des tâches les plus difficiles en politique. Nous l’avons constaté en Afrique du Sud, au Vietnam et ailleurs. Par conséquent, pour réussir la transition d’une organisation militaro-politique à une organisation politique en Turquie, le mouvement doit d’abord se restructurer. L’objectif principal de cette restructuration doit être de préserver le mouvement. Comme je l’ai dit : rien n’est plus important que ce mouvement. » (ANF)

SYRIE. L’administration du Rojava condamne l’attentat de Damas

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SYRIE / ROJAVA – Ce dimanche 22 juin, au moins 30 personnes ont été tuées dans un attentat suicide ciblant l’église Saint-Elie, à Damas. Les autorités arabo-kurdes du Rojava / Nord-Est de la Syrie ont condamné l’attaque sanglante et invité le régime syrien et les puissances internationales à œuvrer pour une Syrie sûre dans le respect du pluralisme et de la justice.

L’Administration démocratique autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES) a condamné l’attentat perpétré par un terroriste du groupe État Islamique (EI ou DAECH / ISIS) contre l’église Saint-Elie (ou Mar Elias) dans le quartier de Dweila à Damas.

« L’Administration autonome a exprimé ses condoléances et déclaré que le ciblage des lieux de culte et des lieux de rassemblement civils constitue l’une des formes les plus abjectes de terrorisme et révèle une fois de plus la sombre mentalité qui vise à s’attaquer à la paix civile et à la richesse de la société syrienne. Le communiqué de l’Administration autonome précise:

L’Administration autonome démocratique du Nord et de l’Est de la Syrie condamne avec la plus grande fermeté l’attentat terroriste et lâche perpétré contre l’église Mar Elias, dans le quartier de Dweila, à Damas, la capitale, qui a fait des victimes civiles innocentes. Nous exprimons notre plus profonde sympathie et nos plus sincères condoléances aux familles des victimes. Nous prions pour un prompt rétablissement aux blessés.

Attaquer des mosquées et des lieux de rassemblement civils est sans doute l’un des actes terroristes les plus odieux et illustre une fois de plus l’état d’esprit obscur qui cherche à attaquer la paix civile et le patrimoine multiculturel de la Syrie. Ces crimes atroces visent non seulement à susciter la peur et l’horreur chez les citoyens, mais aussi à détruire le peu de coexistence et la richesse qui caractérisent la Syrie, avec toute sa composition religieuse et ethnique.

Nous, l’Administration autonome, réaffirmons notre engagement à coopérer avec la plus grande célérité et la plus grande urgence afin d’identifier les auteurs et de les traduire en justice. Nous réaffirmons notre offre de coopération dans la lutte contre le terrorisme. Nous appelons également toutes les parties syriennes et internationales à s’acquitter de leur devoir de lutte contre le terrorisme, à traduire ses commanditaires en justice et à œuvrer pour une Syrie sûre, sécurisée et durable sur la base du pluralisme et de la justice.

Nous exprimons une fois de plus notre sympathie aux familles des victimes et exprimons notre plus grande solidarité avec notre peuple à Damas (…). » (ANHA)

SYRIE. Kidnappings et agressions dans la localité kurde de Tal Aran

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SYRIE – Des groupes armés ont kidnappé plusieurs habitants de la localité kurde de Tal Aran, située dans la campagne orientale d’Alep. Les enlèvements, qui ont jusqu’à présent visé des dizaines de jeunes hommes, ont été accompagnés d’agressions verbales et physiques. Les habitants de Tal Aran accusent le régime syrien de ne pas assurer leur sécurité.

La ville kurde de Tal Aran, située dans la campagne orientale d’Alep et qui est sous contrôle du régime islamiste syrien, a récemment été le théâtre d’enlèvements, d’agressions et d’attaques contre des civiles par des groupes armés dont l’affiliation reste inconnue.

Les assaillants masqués ont pris d’assaut le village, armés de mitrailleuses Dushka, s’introduisant dans les habitations et enlevant des dizaines de civils. L’agence ANHA n’a pas encore pu obtenir leurs noms au moment de la rédaction de ce rapport.

Plusieurs sources locales ont confirmé au correspondant de l’agence ANHA que les enlèvements visaient à contraindre les habitants à verser des pots-de-vin à des membres corrompus des forces de sécurité. Elles ont tenu les autorités de Damas pleinement responsables de ces pratiques, car elles contrôlent le village.

Il convient de noter que les villes de Tal Aran et Tal Hasel ont été témoins d’un massacre le 28 juillet 2013, aux mains de mercenaires d’occupation turcs, qui a coûté la vie à des centaines de civils. (ANHA)

Les Kurdes d’Europe commémorent le 100e anniversaire de la rébellion de Cheikh Saïd

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EUROPE – A l’occasion du 100e anniversaire de la rébellion de Cheikh Saïd de 1925, les associations kurdes d’Europe organisent de nombreux événement, dont une conférence universitaire se tiendra à Bruxelles et un rassemblement commémoratif à Cologne. Des événements seront organisés dans toute l’Europe pour commémorer le 100e anniversaire de la rébellion de Cheikh Saïd (en kurde : Serhildana Şêx Seîd) de 1925 au Kurdistan. Le programme est coordonné par un comité préparatoire composé du Congrès national du Kurdistan (KNK), de la Communauté islamique du Kurdistan (CÎK) et des Instituts kurdes d’Allemagne et de Belgique. Conférence à Bruxelles Dans le cadre de ces événements, une conférence universitaire se tiendra à Bruxelles les 27 et 28 juin 2025. La conférence en cinq sessions abordera le contexte historique, l’impact politique et les réflexions culturelles du soulèvement. De nombreux universitaires et chercheurs spécialisés sur la question kurde y participeront. Parmi les intervenants figurent le professeur Naif Bezwan, les universitaires Zozan Pehlivan, Derya Bayir, Mesut Yeğen, Seda Altuğ, Mehmet Bayrak et Selim Temo. Les principaux thèmes qui seront abordés lors de la conférence sont les suivants : -L’atmosphère politique au Kurdistan avant 1925 -Le contexte international de la résistance et ses répercussions diplomatiques -Politiques d’assimilation et d’exil durant les premières années de la République -Le rôle du mouvement Azadî et des organisations kurdes -L’impact de la résistance de Cheikh Saïd sur d’autres parties du Kurdistan -Traces de la résistance dans l’histoire orale, la littérature et la mémoire publique Rassemblement commémoratif à Cologne Après la conférence de Bruxelles, le dimanche 29 juin 2025, un rassemblement de masse aura lieu à Cologne, en Allemagne, pour commémorer les martyrs de la rébellion de Cheikh Saïd de 1925. Ce rassemblement réunira des participants des quatre régions du Kurdistan et sera organisé à l’appel de toutes les institutions et partis affiliés au KNK. Le Comité préparatoire a appelé tous les partis politiques kurdes, les organisations de la société civile et les particuliers à participer au rassemblement. (ANF) Image: Soldats turcs encerclant les localités kurdes de Palu, Çapakçur (aujourd’hui : Bingöl), Genc (aujourd’hui : Kaleköy, Solhan), Piran, Hani, Lice, Ergani, Egil et Silvan, journal Cumhuriyet, 30 mars 1925

IRAN. Arrestations de civils kurdes à Mahabad

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IRAN / ROJHILAT – Plutôt que de tenir tête à l’Israël ou aux Etats-Unis qui lui font pleuvoir des bombes sur la tête, le régime iranien s’en prend aux civils kurdes qu’il arrête massivement. Rien que le 21 juin, 11 civils kurdes ont été arrêtés à Mahabad, dans la province d’Azerbaïdjan occidental. Selon les informations reçues par l’Organisation de défense des droits humains, Hengaw, les arrestations ont eu lieu le samedi 21 juin 2025. Parmi les détenus figurent Khaled Bakri, 47 ans, et Mohammad Bakri, 44 ans, père de deux enfants, ainsi que Shaho Mahmoudi et Soran Safari. Les arrestations ont été effectuées sans mandat d’arrêt et ont donné lieu à des raids violents et à des intimidations de la part des forces de sécurité. Mohammad Bakri avait déjà été arrêté le 30 décembre 2024, et son frère Khaled avait été placé en détention la veille. Tous deux avaient été libérés après une période de détention. Hengaw avait précédemment signalé l’arrestation de sept autres résidents kurdes de Mahabad : Keywan Mama Guli, Omid Rash, As’ad Rasoulzadeh, Nouraddin Dudkanlu Milan, Soroush Youssefzadeh, Mehran Khedripour et Pouria Nasiri, étudiante en droit à l’Université islamique Azad de Mahabad. Il n’existe aucune information confirmée sur les raisons des arrestations, le lieu actuel où se trouvent les détenus ou les accusations portées contre eux.    

Les États-Unis frappent les sites nucléaires iraniens

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MOYEN-ORIENT – Les Etats-Unis auraient frappé les sites nucléaires iraniens. Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient bombardé trois sites nucléaires en Iran, rejoignant directement les efforts d’Israël pour détruire le programme nucléaire du pays dans un pari risqué visant à affaiblir un ennemi de longue date au milieu de la menace de représailles de Téhéran qui pourrait déclencher un conflit régional plus large. « Notre objectif était de détruire les capacités d’enrichissement nucléaire de l’Iran et de mettre un terme à la menace nucléaire posée par le premier État soutenant le terrorisme au monde », a déclaré Trump dans un discours depuis la Maison Blanche, ajoutant : « Ce soir, je peux annoncer au monde que ces frappes ont été un succès militaire spectaculaire. Les principales installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été complètement et totalement anéanties. » (Via l’agence kurde ANF)