Le Festival des Films Kurdes de Paris aura lieu du 8 au 11 avril 2025

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PARIS – La quatrième édition du Festival des Films Kurdes de Paris (FFKP) aura lieu du 8 au 11 avril 2025, au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Les organisateurs du festival nous promettent des beaux moments cinématographiques avec des dizaines de films en tout genre (fictions, documentaires, courts et longs métrages…) en présence de plusieurs réalisatrices et réalisateurs invité.e.s.

Le programme du Festival des Films Kurdes de Paris (en kurde: Festîvala Fîlmên Kurdî ya Parîsê) sera publié prochainement.
Affiche du Festival des Films Kurdes de Paris – 2025

Newroz à Montpelier

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MONTPELIER – Les Kurdes de Montpelier et leurs ami-e-s célèbrent le Newroz (nouvel-an kurde) au Quartier Généreux le 21 mars 2025, dès 17h30. Au menu, musique, atelier de danses folkloriques kurdes, buffet, discussions… 
 
 
On vous inviter à participer à cette belle soirée afin de découvrir l’histoire des Kurdes, les traditions culinaires, les danses et la musique. Un moment festif et convivial à ne pas manquer.
 
Au programme
 
17h – 19h: Sevim Ciftci racontera l’histoire des Kurdes, la géopolitique, la guerre au Kurdistan, suivi d’un temps d’échanges et de questions.
 
19h – 20h30: buffet kurde avec des légumes et feuilles de vigne farcis, soupe de lentille, tourte aux épinards, çigî nisk (plat végétarien à base de lentilles, d’épices et de boulgour).
 
20h30: Début du concert de Enver AKDENİZ avec percussions
 
21h: Démonstration de Dêlilo, danse traditionnelle kurde, puis invitation à participer
 
21h30 – 22h30 Reprise du concert
 
ADRESSE
2 Quai des Tanneurs
34090 Montpellier

MARSEILLE. Mikaîl Aslan en concert au Festival Newroz

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MARSEILLE – Dans le cadre de la 3e édition du festival culturel kurde Newroz Marseille, Mikaîl Aslan et son quintet se produisent à la Friche lors d’un concert exceptionnel.
 
Mikaîl Aslan et son quintet
 
Le musicien kurde, Mikaîl Aslan* et son quintet seront en concert à Marseille lors de la troisième édition du festival « Newroz Marseille » est organisé par l’association Solidarité Liberté Provence, avec la participation et le soutien du Collectif Solidarité Kurdistan 13 (CSK 13), la Ville de Marseille, La Mairie 2/3, la Marseillaise, la Friche Belle de Mai, le Cinéma Le Gyptis et la Librairie L’île aux mots.
 
Avec :
Mikaîl ASLAN, tenbûr, guitare, voix
Erdi ARSLAN, saxophone, duduk
Sertaç SANLI, percussions, voix
Cem Erdost ILERI, tenbûr, voix
Olcay BOZKURT, guitare basse, voix
 
 
RDV le 02 avril 2025, à 20h, à Friche la Belle de Mai, 41 Rue jobin,
13003 MARSEILLE
 
*Issu d’une famille alévie de Dersim, Mikaîl Aslan fait partie des musiciens kurdes les plus célèbres. Dans sa musique d’influence zazaïenne, les influences de son pays d’origine fusionnent avec des éléments classiques modernes (folk, jazz, musique classique…).
 

ROJAVA. « Le dossier de l’EI restera sous le contrôle des FDS »

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SYRIE / ROJAVA – Attaché de presse des FDS, Farhad Shami, a déclaré qu’avec l’accord signé hier entre le nouveau régime syrien et les Kurdes, qu’ils espéraient mettre fin à la guerre et assurer le retour des habitants d’Afrin et de Girê Spî sur leurs terres d’où ils avaient été chassés lors des attaques d’invasion turco-jihadistes. Concernant le dossier des prisonniers de DAECH / ISIS qu’ils détiennent dans des camps dans la région, il a affirmé que ce dossier restera sous le contrôle des Forces Démocratiques Syriennes (FDS). Hier, le commandant général des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) Mazloum Abdi et le président par intérim de la Syrie, Ahmed al-Sharaa (al-Joulani) ont signé un accord pour intégrer les forces arabo-kurdes « dans les institutions de la République arabe syrienne, soulignant l’unité du territoire syrien et rejetant la division ». Le porte-parole des FDS, Ferhad Şami a déclaré qu’avec cet accord, ils espéraient mettre fin à la longue guerre qui a détruit le pays.   Ferhad Şami a déclaré que l’accord signé entre Mazlum Abdi et Ahmed El-Şara était une étape positive et importante et que les affirmations selon lesquelles les forces de Damas seraient déployées à Hesekê ne reflétaient pas la vérité. Déclarant que l’accord signé avec Damas était une étape positive et importante, Ferhad Şami a rapporté que l’accord a été conclu sous la médiation des États-Unis d’Amérique (USA) et que les États-Unis étaient l’une des principales parties à l’accord.   Concernant les affirmations selon lesquelles les forces de Damas entreront à Hassaké, Ferhad Şami a déclaré : « Ces affirmations ne reflètent pas la vérité. Il est possible que seules les forces de Damas soient déployées dans les zones frontalières ».   Ferhad Şami a déclaré que les commissions à créer résoudront le problème des prisons et que l’une des commissions à créer travaillera uniquement sur la gestion du domaine de l’éducation et les processus d’apprentissage des étudiants recevant un enseignement en kurde.   Soulignant qu’il n’y aura aucun changement dans la situation des détenus de l’État Islamique (EI/DAECH ou ISIS), Ferhad Şami a déclaré que le dossier de l’EI restera sous le contrôle des FDS. Ferhad Şami a déclaré : « La Turquie rassemble ses forces autour du barrage de Tishreen et du pont Qereqozax depuis deux jours. Notre objectif principal est d’arrêter la guerre (…) et de garantir que les habitants d’Afrin et de Girê Spî retournent sur leurs terres et d’empêcher le changement démographique ». (Mezopotamya)

Maxime Azadî: Que signifie l’accord entre les Kurdes et Damas ?

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PARIS – Le journaliste kurde, Maxime Azadî revient sur l’accord signé hier entre le commandant général des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) Mazloum Abdi et le président par intérim de la Syrie, Ahmed al-Sharaa (al-Joulani) pour intégrer les forces arabo-kurdes « dans les institutions de la République arabe syrienne, soulignant l’unité du territoire syrien et rejetant la division ».
 
Que signifie l’accord entre les Kurdes et Damas ?

Selon Farhad Shami, directeur du centre de médias des Forces démocratiques syriennes (FDS), concernant l’accord entre Rojava et Damas :
 
– Il n’existe aucune preuve concernant l’entrée du HTS dans nos régions.
– l est possible que le HTS n’intervienne qu’à travers les postes-frontières.
– Aucun changement n’est prévu concernant le dossier pétrolier, le dossier des prisons ni la lutte contre l’EI (Daech).
– Il s’agit d’un accord préliminaire bénéficiant d’une médiation américaine efficace.
– Cet accord vise notamment à mettre fin aux mobilisations turques.
– Le retour des déplacés d’Afrin, de Serékaniyé et de Giré Spî, actuellement sous occupation turque, est en discussion.
– Ce ne sont que des accords préliminaires ; des comités ultérieurs travailleront à en préciser les modalités.
 
Déclaration de Mazlum Abdi, commandant général des FDS, après avoir signé l’accord qui reconnait la communauté kurde comme une composante essentielle de l’État syrien.
 
« Dans cette période sensible, nous travaillons ensemble pour instaurer un processus de transition qui reflète le désir de justice et de stabilité de notre peuple. Nous sommes déterminés à bâtir un avenir meilleur, garantissant les droits de tous les Syriens et réalisant leurs aspirations à la paix et à la dignité. Nous considérons cet accord comme une véritable opportunité pour construire une nouvelle Syrie, intégrant toutes les composantes et assurant de bonnes relations de bon voisinage. »
 
Le commandant général du QSD, Mazlum Abdi, et sa délégation poursuivent actuellement leurs discussions à Damas pour exiger l’arrêt immédiat des attaques visant les Alaouites et juger les responsables des massacres.
 
Selon certaines sources :
 
– Les FDS intégreront la Nouvelle Armée Syrienne en tant que 2e armée, qui devrait être organisée en trois corps d’armée et une division.
 
– – La sécurité sera assurée au niveau des régions autonomes ou cantons. L’ensemble des 56 000 policiers affiliés au FDS sera officiellement reconnu comme « police régionale » plutôt que comme forces armées.
 
– Les ressources souterraines, telles que le pétrole et le gaz naturel, actuellement sous le contrôle des FDS, seront partagées avec Damas conformément à l’accord. Toutefois, l’Administration kurde ne versera aucune part au gouvernement de la Nouvelle Syrie pour le pétrole exporté et autres ressources.
 
– Les prisons situées dans le nord et l’est de la Syrie seront placées sous contrôle conjoint avec la Nouvelle Armée Syrienne, avec la mise en place d’une commission commune chargée de superviser et de gérer ce processus.
 
– Les FDS ne remettront aucune de leurs armes lourdes et poursuivront leurs opérations militaires et leurs formations, conformément à leur alliance actuelle avec les États-Unis. Un partage de renseignements sera instauré entre la FDS et la Nouvelle Armée Syrienne.
 
– Les garants de cet accord seraient le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne et la France.

PARIS. « L’avenir des Kurdes dans le contexte des droits humains et de la démocratie en Turquie »

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PARIS – Hier, la députée kurde du DEM Parti et Membre de la Commission constitutionnelle, Meral Danış Beştaş et son homologue du parti CHP, Sezgin Tanrıkulu étaient invités au Sénat français pour la conférence intitulée « L’avenir des Kurdes dans le contexte des droits humains et de la démocratie en Turquie ». Le politologue turc, Ahmet İnsel a également participé à la conférence d’hier tandis que parmi le public, on pouvait voir (entre autre) Sylvie Jan et Pascal Torre de l’association France-Kurdistan et l’avocate Sêvê Izol Aydin. Ce matin, la délégation du DEM Parti était invitée à l’Assemblé Nationale. « Après avoir participé hier à une conférence sur l’avenir des Kurdes dans le contexte des droits humains et de la démocratie en Turquie, la Députée kurde du DEM Meral Danış Beştaş a été reçue ce matin à l’Assemblée Nationale par les députées Danielle Simonnet et Anna Pic, en compagnie de notre porte-parole Yekbun Eksen, du représentant du DEM en Europe Eyyup Doru, de Dylan Boutiflat et de Jérôme Gleizes », a écrit le Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) sur X. Pascal Torre a rapporté que lors de la conférence, la députée du DEM a déclaré qu’ils soutiennent l’appel d’Abdullah Ocalan et la réponse du PKK. Elle considère que des avancées démocratiques doivent avoir lieu pour que le mécanisme se mette en route. Elle a évoqué une feuille de route présentée à l’assemblée nationale turque contenant les propositions du DEM Parti sur le dossier kurde (droits, citoyenneté, langue, prisonniers…) Le député du CHP a évoqué les évolutions de son parti sur la question kurde et soutient la commission parlementaire  il est d’accord sur l’idée : pas de paix sans démocratisation Les deux députés ont parlé de l’attitude floue d’Erdogan et de son parti AKP qui veulent dissocier la paix de la démocratie.   Détails à venir…

TURQUIE. Une journaliste menacée pour une photo prise lors d’un défilé féministe du 8 mars

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TURQUIE / KURDISTAN – La journaliste de Bianet, Evrim Deniz, a reçu de nombreuses menaces de mort et de viols sur les réseaux sociaux après la publication d’une photo prise lors du défilé féministe du 8 mars dans la ville kurde de Diyarbakir. La journaliste a porté plainte contre les menaces de mort et de viols.
 
Photo prise par Evrim Deniz qui lui a valu des menaces
 
« Les femmes journalistes ne sont en sécurité nulle part. Les messages que j’ai reçus – menaces de viol, de meurtre et insultes – montrent une fois de plus ce que vivent les femmes journalistes », a déclaré Deniz.
 
Evrim Deniz, correspondante de Bianet à Diyarbakır, a été confrontée à des menaces et à du harcèlement en ligne après avoir partagé une photo d’un rassemblement à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femme. La photo montre deux femmes de l’initiatif Mères de la Paix, un mouvement qui milite pour une solution pacifique à la question kurde, tenant une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « Mettre fin à la discrimination, à la violence et au harcèlement contre les personnes LGBTI+. » Suite à cette publication, Deniz est devenue la cible d’attaques racistes et sexistes sur les réseaux sociaux, ainsi que de menaces de mort. Elle a porté plainte contre les menaces.

« Les femmes journalistes ne sont en sécurité nulle part »

Deniz a décrit les menaces auxquelles elle a été confrontée : « Je travaille comme journaliste à Diyarbakır depuis des années et je documente les violations des droits humains. Hier, j’ai pris et partagé une photo d’uns pancarte appartenant au Réseau de Diyarbakır de lutte contre la violence (DAKAP). C’est pour cette raison que j’ai été prise pour cible. » « Les femmes journalistes ne sont en sécurité nulle part. Les messages que j’ai reçus – menaces de viol, de meurtre et insultes – montrent une fois de plus ce que vivent les femmes journalistes. Je vais porter plainte demain pour tout cela », a-t-elle ajouté.

Réactions des groupes de défense des droits humains

Plusieurs associations de journalistes et organisations de femmes ont condamné les menaces contre Deniz et exprimé leur soutien. Le syndicat des travailleurs de la presse DİSK (Basın-İş), dont Deniz est membre, a dénoncé le harcèlement en ligne et a déclaré qu’il déposerait une plainte pénale concernant les menaces. L’Association des journalistes Dicle Fırat (DFG) a défendu le travail de Deniz, déclarant : « Evrim Deniz faisait son travail de journaliste. Elle a couvert la manifestation, capturant les messages véhiculés par les banderoles et les pancartes. Il est inacceptable qu’elle ait été prise pour cible, menacée de mort et que son adresse personnelle ait été divulguée. » L’Association des femmes journalistes de Mésopotamie (MKG) a également condamné ces menaces, déclarant : « Nous n’acceptons pas que la journaliste Evrim Deniz soit devenue une cible ouverte simplement parce qu’elle a photographié une pancarte liée aux questions LGBT lors du rassemblement de la Journée des femmes du 8 mars. »

Action en justice et soutien continu

La Commission des droits LGBTI+ du Barreau de Diyarbakır a déclaré : « Nous soutenons la journaliste Evrim Deniz, qui a été victime de menaces et d’insultes pour avoir partagé une image d’une pancarte sur laquelle on pouvait lire ‘Mettre fin à la discrimination, à la violence et au harcèlement contre les personnes LGBTI+’ lors du rassemblement du 8 mars. Nous suivrons de près le processus judiciaire. » L’Association des femmes Rosa a également exprimé sa solidarité en déclarant : « Nous étions dans la rue le 8 mars pour exiger une vie libre et égalitaire. Nous condamnons fermement les menaces, les insultes et les attaques contre notre collègue Evrim Deniz à cause d’une photo qu’elle a prise. Nous sommes à ses côtés contre ces attaques qui divisent. »

« Personne n’a le droit de mettre en danger la sécurité d’un journaliste »

Erol Önderoğlu, représentant de Reporters sans frontières (RSF) en Turquie, a également critiqué les menaces contre Deniz : « La journaliste Evrim Deniz a été victime d’agressions verbales sexistes et de menaces de mort simplement parce qu’elle a photographié et partagé une pancarte sur laquelle était écrit : « Mettez fin à la discrimination, à la violence et au harcèlement contre les personnes LGBTI+. » Cela ne peut être toléré. Personne n’a le droit de mettre en danger la sécurité d’un journaliste. » (Bianet)

ROJAVA. Un drone turc tue un enfant et blesse deux autres dans le canton de Kobanê

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SYRIE / ROJAVA – La Turquie continue à commettre des crimes de guerre dans ses attaques ciblant les régions contrôlées  par les forces arabo-kurdes tandis que la communauté internationale garde le silence. Des drone de l’État turc ont bombardé le village de Bîr Hiso au sud de Kobanê, le village de Gerraf dans la ville de Sirrîn et les environs du barrage de Tishreen. L’attaque du village de Gerraf a tué Fewaz Mistefa Îbrahîm (13 ans) et blessé Ebdilnafih Mihemed Misto (9 ans) et Ebdilrehîm Mihemed Misto (13 ans).

ROJAVA. Les Kurdes vont-ils échapper aux foudres d’HTS ?

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SYRIE / ROJAVA – Le commandant général des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi et le chef du groupe islamiste HTC et président par intérim de la Syrie, Ahmed al-Sharaa (al-Joulani) seraient parvenus à un accord pour intégrer les forces arabo-kurdes « dans les institutions de la République arabe syrienne, soulignant l’unité du territoire syrien et rejetant la division* ». Attendons de voir les détails du protocole d’accord signés entre les deux hommes pour savoir comment les forces arabo-kurdes assureront leur sécurité pour ne pas être massacrés comme le furent des Alaouites sur les côtes ouest de la Syrie. « Le nouvel État syrien semble avoir exclu une solution militaire dans le nord-est du pays et a reconnu les droits du peuple kurde. Nous verrons comment se concrétisera cette décision », a écrit la chercheuse Meghan Bodette, en réaction à ce nouveau développement. Toujours est-il que, le modèle féministe et pluraliste du Rojava est diamétralement opposé au régime islamique promu par al-Joulani et il faudra user de beaucoup de stratagème pour ménager la chèvre et le chou…   *Selon une déclaration de la présidence syrienne, l’accord souligne l’intégrité territoriale de la Syrie et aborde des points cruciaux tels que la reconnaissance du peuple kurde, la cessation des hostilités et le retour des réfugiés.
Le texte annoncé est le suivant :

« Le lundi 10 mars 2025, sur la base de la réunion entre le président Ahmad Chareh et le commandant général des FDS, Mazlum Abdi, les parties sont convenues des points suivants :

1. Le droit de tous les Syriens à être représentés dans le processus politique et à participer aux institutions de l’État sera garanti, indépendamment de leur origine religieuse ou ethnique, sur la base du mérite.
2. La communauté kurde sera reconnue comme une composante essentielle de l’État syrien, et ses droits de citoyenneté et ses droits constitutionnels seront protégés.
3. Un cessez-le-feu sera instauré sur l’ensemble du territoire syrien.
4. Toutes les institutions civiles et militaires du nord-est de la Syrie (Rojava) seront intégrées dans l’administration de l’État syrien ; les postes-frontières, les aéroports ainsi que les champs de pétrole et de gaz passeront sous le contrôle de l’État.
5. Le retour de tous les réfugiés syriens dans leurs villes et villages sera garanti, et leur protection sera assurée par l’État syrien.
6. L’État syrien bénéficiera d’un soutien dans la lutte contre les restes du régime Assad et les éléments menaçant la sécurité et l’unité du pays.
7. Toute incitation à la division, tout discours de haine et toute initiative visant à attiser les divisions sociales seront rejetés.
8. Des commissions de mise en œuvre travailleront pour assurer l’application complète de l’accord d’ici la fin de l’année. 

SYRIE. Al-Jolani est responsable du massacre des Alaouites

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Alors que nous sommes face à un nettoyage ethnique évident avec le massacre de milliers de civils alaouites commis par des gangs djihadistes alliés au groupe Hayat Tahrir al-Cham, la communauté internationale peine à condamner directement le président autoproclamé Ahmed al-Charaa, affirmant que les massacres d’Alaouites sont commis essentiellement par des gangs étrangers. Ces déclarations sont mensongères et servent à protéger le chef du HTC qui les a pourtant pris sous son commandement lors de la cérémonie officielle qui a eu lieu à Damas le 29 janvier 2025. Après ce ralliement de masse, al-Jolani avait appelé les forces arabo-kurdes du Rojava d’en faire autant…

Certes, en plus des jihadistes d’HTC, de nombreux groupes armés affiliés à l’État turc, opérant sous le nom d’Armée Nationale Syrienne (ANS ou SNA), mènent également des attaques contre les Alaouites et les autres minorités ethniques et religieuses (Druzes, Kurdes, chrétiens…) dans les régions côtières syriennes. Tous ces groupes ont déjà été intégrés au groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC ou HTS) lors de la cérémonie militaire organisée à Damas pour proclamation d’Ahmed al-Charaa (alias al-Joulani) comme président par intérim de la Syrie. C’est pourquoi, la responsabilité d’al-Joulani dans les massacres d’Alaouites est claire et il doit être poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, plutôt que d’être blanchi de la sorte par la communauté internationale.