Les co-maires d’Amed ont également souligné l’importance sociale de l’événement. Serra Bucak a décrit le festival comme un « espace partagé où se rencontrent langues, cultures et perspectives ». Doğan Hatun, outre Güney, a également rendu hommage à Halil Dağ et Sırrı Süreyya Önder, figures marquantes du cinéma kurde.
Musique, danse et mémoire politique
Les musiciens Ali Akbar Moradi et Aziz Kangarlu, du groupe Rojhilat, ont offert des prestations musicales remarquables, saluées par une ovation debout. La troupe de danse de l’association féminine des arts et de la littérature KASED (en kurde : Komeleya Çand Huner û Wêjeyê ya Jinan) a ensuite présenté un spectacle traditionnel de Govend, originaire de la région de Riha (Urfa).
En soirée, le documentaire « Kardeş Türküler » de Çayan Demirel et Ayşe Çetinbaş a été projeté. Ce film retrace les trente ans d’histoire du projet musical du même nom, intimement liés à des événements socio-politiques majeurs de l’histoire turque récente, tels que le massacre des Alévis à l’hôtel Madımak, l’assassinat du journaliste arménien Hrant Dink, le soulèvement du parc Gezi, les attentats de Pirsûs (Suruç) et d’Ankara, et le séisme du 6 février 2023.
Jusqu’au 14 décembre : Films, tables rondes et expositions
Le programme du festival se poursuit dans les prochains jours avec de nombreux événements. Au programme : projections de films, tables rondes et expositions. L’accent sera mis sur le pouvoir social du cinéma et sa contribution à la paix, au souvenir et à l’émancipation culturelle. (ANF) Actualités
KURDISTAN. Ouverture du 3e Festival international du film d’Amed
Les co-maires d’Amed ont également souligné l’importance sociale de l’événement. Serra Bucak a décrit le festival comme un « espace partagé où se rencontrent langues, cultures et perspectives ». Doğan Hatun, outre Güney, a également rendu hommage à Halil Dağ et Sırrı Süreyya Önder, figures marquantes du cinéma kurde.
Musique, danse et mémoire politique
Les musiciens Ali Akbar Moradi et Aziz Kangarlu, du groupe Rojhilat, ont offert des prestations musicales remarquables, saluées par une ovation debout. La troupe de danse de l’association féminine des arts et de la littérature KASED (en kurde : Komeleya Çand Huner û Wêjeyê ya Jinan) a ensuite présenté un spectacle traditionnel de Govend, originaire de la région de Riha (Urfa).
En soirée, le documentaire « Kardeş Türküler » de Çayan Demirel et Ayşe Çetinbaş a été projeté. Ce film retrace les trente ans d’histoire du projet musical du même nom, intimement liés à des événements socio-politiques majeurs de l’histoire turque récente, tels que le massacre des Alévis à l’hôtel Madımak, l’assassinat du journaliste arménien Hrant Dink, le soulèvement du parc Gezi, les attentats de Pirsûs (Suruç) et d’Ankara, et le séisme du 6 février 2023.
Jusqu’au 14 décembre : Films, tables rondes et expositions
Le programme du festival se poursuit dans les prochains jours avec de nombreux événements. Au programme : projections de films, tables rondes et expositions. L’accent sera mis sur le pouvoir social du cinéma et sa contribution à la paix, au souvenir et à l’émancipation culturelle. (ANF) SYRIE. L’organisation Sara condamne le meurtre de deux jeunes femmes à Alep
L’organisation Sara pour la lutte contre les violences faites aux femmes a fermement condamné les meurtres de femmes, soulignant la nécessité pour le mouvement féministe d’unir ses efforts pour combattre toutes les formes de violence sexiste.
Cette information a été communiquée dimanche par l’organisation dans un communiqué publié devant son centre du quartier Sheikh Maqsoud à Alep, en présence de représentantes de plusieurs mouvements et organisations de femmes, suite aux meurtres de deux jeunes femmes dans la ville, selon le communiqué.
Le communiqué indique que la récurrence de ces crimes menace la cohésion sociale et cible les femmes sous des prétextes liés aux « coutumes et traditions » ou en raison des crises que connaît la région, et des pressions et tensions qui en résultent au sein des familles, transformant le foyer, censé être un havre de paix, en un espace où les femmes peuvent être exposées au danger.
L’organisation a souligné que certaines parties cherchent à exploiter le chaos et l’instabilité pour porter atteinte au droit à la vie des femmes, insistant sur le fait que les circonstances difficiles que connaît la région ont contribué à l’aggravation des conditions de vie et sociales.
Le communiqué portait sur les meurtres de deux jeunes femmes à Alep, soulignant que les circonstances de leur mort soulèvent de sérieux soupçons et exigent des enquêtes approfondies pour que justice soit faite. Il insistait sur la nécessité de rejeter toute pratique justifiant ou tentant de dissimuler la violence.
L’organisation a appelé toutes les femmes à s’unir et à faire entendre leur voix contre toutes les formes de violence, affirmant que la lutte contre ces fléaux exige une coopération, une organisation et une éducation communautaires qui renforcent les principes d’une famille démocratique et d’une société juste et exempte de violence. (ANHA)
IRAN. Cinq civils condamnés à 47 ans prison en lien avec le conflit israélo-iranien
SYRIE. Il y a un an, la dictature HTC remplaçait celle d’al-Assad
ROJAVA. Les gangs turco-jihadistes tuent un jeune Kurde à Afrin
Un jeune homme nommé Wahid Bakr Bakr (30 ans), originaire du village de Jweiq dans la campagne d’Afrin, a été tué samedi soir sur la route Jweiq-Ain Hajar après que des mercenaires soutenus par la Turquie lui aient tiré dessus et lui aient volé sa moto, selon Afrin News 24.
Ce crime est considéré comme faisant partie d’une série d’attaques et de violations croissantes, notamment des meurtres, des enlèvements, des vols et des pillages, perpétrés contre les habitants de la ville occupée d’Afrin. (ANHA)
Célébration du solstice d’hiver kurde gaxan
« On demande encore aux Kurdes de s’intégrer, mais à quel système ? »
TURQUIE. Les mères du samedi demandent justice pour Hüseyin Taşkaya
Jumelage de Rennes avec Diyarbakir
İlham Ahmad : Nous voulons dialoguer avec la Turquie
S’exprimant lors d’une conférence internationale, Ilham Ehmed a déclaré : « Nous souhaitons dialoguer avec la Turquie. Nous voulons l’ouverture de nos frontières. Nous voulons le soutien de la Turquie pour la nouvelle Constitution syriennes. »
Le Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (Parti DEM) a organisé la « Conférence internationale sur la paix et la société démocratique » au Centre culturel Cem Karaca de Bakırköy, à Istanbul. Dès le petit matin, une foule nombreuse s’est rassemblée devant le centre culturel pour assister à cette conférence de deux jours. À l’ouverture des portes, les participants ont pris place dans la salle. La conférence, qui a suscité un vif intérêt, a réuni de nombreux responsables politiques, juristes et militants nationaux et internationaux. Ils y ont débattu du processus de paix et de société démocratique lancé le 27 février par le leader du peuple kurde, Abdullah Öcalan, en s’appuyant sur des expériences internationales.
Après les remarques d’ouverture et la lecture des messages d’Abdullah Öcalan, Îlham Ehmed, responsable du département des relations étrangères de l’administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie, a prononcé un discours dans la salle via Zoom.
İlham Ehmed a déclaré : « La Syrie traverse actuellement une phase charnière. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère après le régime baasiste. Nous nous efforçons d’instaurer un gouvernement démocratique. Les problèmes sont nombreux. Cependant, nous sommes tous là – Arabes, Kurdes, Turkmènes. Nous avons tous été tués sous le régime baasiste. Mais aujourd’hui, nous avons la possibilité de vivre en paix. Le dialogue est essentiel. Sous le régime baasiste, nous – Arabes, Arméniens, Turkmènes – avons signé un accord. Ce contrat portait sur la langue, la culture et bien d’autres aspects. Nous y avons également défendu la liberté des femmes. Ce fut un progrès considérable pour l’égalité des femmes. Alors que la guerre faisait rage partout, des travaux de construction étaient en cours dans notre région. Nous avons subi de nombreuses attaques. Toutefois, grâce à ce système et à cet accord, nous avons pu nous défendre et préserver notre culture. Nous avons pu pratiquer librement nos croyances. L’autonomie administrative est primordiale pour la Syrie.