Hier soir, le monde a vu en direct un incendie dévorer la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Pendant des heures, qui ont parues interminables, on a même prédit que les murs de la Notre-Dame allaient s’effondrer par la puissance du feu. Mais, grâce aux pompiers qui ont fait un travail remarquable et malgré la disparition de la charpente et de la plupart des vitraux, la bâtisse presque millénaire a tenu bon pour le plus grand bonheur de ceux qui tiennent au patrimoine de l’humanité…
Pour revenir au titre de l’article, pour la plupart des Kurdes, Notre-Dame de Paris n’est pas la cathédrale que les Chrétiens connaissent mais c’est celle de Victor Hugo et de son bossu qu’ils ont connus à travers le roman d’Hugo. C’est pourquoi, les Kurdes (exilés ou non) qui arrivent à Paris se rendent quasi systématiquement à Notre-Dame, non pas pour assister à la messe – quand bien même, on dit que « Paris vaut bien une messe » – mais pour admirer ce joyaux architectural qu’Hugo leur a fait connaitre à travers un roman…
Puisqu’on parle des Kurdes et de Paris, parlons aussi de ce qu’un-e Kurde pouvait connaitre de Paris avant de se retrouver réellement en France. Il y 20 ans, pour la Kurde qui rend hommage à Notre-Dame à travers ses lignes, la France c’était Paris, Notre-Dame, la Tour Eiffel, l’avenue des Champs Elysées, les Misérables, Cosette, la soupe à l’oignon et Edith Piaf !
« J’ai deux amours : Mon pays et Paris »
Bien sûr, Paris recèle tant d’autres trésors qui appartiennent au patrimoine de l’humanité et Notre-Dame va renaître de ses cendres, tel le phœnix kurde, mais d’innombrables drames qui tourmentent le peuple kurde nous obligent à arrêter ici notre hommage à Paris qui est devenue la patrie et le tombeau de nombreux Kurdes : « J’ai deux amours. Mon pays et Paris ».
Image ANF