IRAN / ROJHILAT – En raison des manifestations contre la peine de mort en cours en Iran, les condamnations à mort prononcées contre cinq prisonniers politiques kurdes ont été annulées. Il s’agit d’une victoire importante dans la lutte contre la peine de mort en Iran.
Selon le Centre de surveillance des droits de l’homme kurde et iranien, la Cour suprême iranienne a annulé onze condamnations à mort prononcées contre cinq prisonniers politiques kurdes de Bokan ayant participé aux manifestations « Femmes, vie, liberté (jin, jiyan, azadî) » déclenchées par le meurtre barbare de Jina Mahsa Amini en septembre 2022. La Cour a ordonné un réexamen de ces dossiers.
Il a été déclaré que la décision a été prise après des semaines de manifestations contre la peine de mort et de pressions intenses de la part de la communauté internationale.
L’été dernier, la première branche du tribunal révolutionnaire d’Urmia a prononcé la peine de mort contre Rizgar Beygzade Babamiri, Eli Qasimi, Pejman Sultani, Kawe Salihi et Teyfur Selimi.
Les cinq hommes – Salimi Babamiri, 47 ans ; Ghasemi, 28 ans ; Soltani, 30 ans ; Salehi, 40 ans ; et Beigzadeh Babamiri, 42 ans – ont tous été condamnés à mort par la première chambre du tribunal révolutionnaire d’Ourmia pour « baghi » (rébellion armée) et « attaques terroristes attribuées au réseau Moharebeh [guerre contre Dieu, en persan] ». Chacun a également été condamné à 15 ans de prison pour « appartenance à des groupes terroristes ».