IRAN – En 30 jours, le régime iranien a exécuté plus de 252 prisonniers, dont deux femmes et un délinquant mineur. Nous assistons à une recrudescence des exécutions rappelait récemment l’ONG kurde Hengaw.
De son côté, l’ONG Iran Human Rights Monitor (IRAN HRM) signale qu’en seulement 7 jours, les autorités iraniennes ont exécuté 56 prisonniers, dont 2 femmes et 1 délinquant mineur, soit une exécution toutes les 3 heures en moyenne. Le mois de Mehr (du 23 septembre au 22 octobre) marque le mois le plus sanglant depuis 40 ans, avec 252 exécutions signalées à travers l’Iran.
Cette nouvelle vague d’exécutions intervient alors que les organisations de défense des droits humains ont lancé des avertissements répétés concernant la hausse sans précédent des exécutions en Iran. Selon des rapports nationaux, le mois de Mehr (du 23 septembre au 22 octobre 2025 selon le calendrier grégorien) est devenu le mois le plus sanglant pour les prisonniers depuis quatre décennies – depuis le massacre de 1988 – avec au moins 252 exécutions dans tout le pays.
Violation des obligations internationales et du droit à la vie
Cette augmentation des exécutions constitue une violation flagrante de l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui garantit à chaque individu le droit à la vie, et de l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui n’autorise la peine de mort que dans des cas exceptionnels et à l’issue d’un procès équitable. Dans la plupart de ces cas, la procédure judiciaire manquait de transparence et les accusés étaient privés d’accès à un avocat indépendant.
Appel international à l’action
Les organisations de défense des droits humains et la communauté internationale doivent agir d’urgence pour mettre un terme à la vague d’exécutions en cours en Iran. Un silence prolongé ne fera qu’encourager le régime à persister dans ses violations systématiques du droit à la vie et dans son recours à la peine de mort comme outil de répression. (IRAN HRM)