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TURQUIE. DEM Parti promet de lutter pour la défense de la nature et du climat

TURQUIE / KURDISTAN – A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, dont le thème cette année est « la pollution plastique », le parti pro-kurde, DEM a déclaré qu’il défendra la nature, le climat et luttera contre l’écocide.

Les co-porte-parole de la Commission Écologie, Agriculture et Droits des animaux du Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (DEM Parti), Melis Tantan et İbrahim Akın, ont déclaré dans une déclaration écrite : « Nous vivons à une époque où le cycle de la nature est perturbé par les interventions capitalistes. Nous constatons que la crise créée par le capitalisme aggrave la crise écologique, que de nouvelles opportunités naissent de ces crises au profit du capital et des États, tandis que les peuples, la nature et toutes les entités vivantes et non vivantes luttent pour leur survie même dans ces crises. 

À une époque où le capital tente de légitimer le droit de polluer sous le nom de « commerce des émissions » par le biais de réglementations juridiques, où les politiques de sécurité entraînent une destruction écologique ainsi qu’une destruction culturelle et sociale, et où ceux qui polluent et détruisent la nature tentent de se présenter comme des « écologistes », nous continuerons à rechercher et à défendre la vérité pour la nature.

Cette vérité réside dans la défense de tous nos espaces de vie et des droits de la nature, dans l’instauration d’un mode de vie qui protège tous les êtres vivants et non vivants, tout en affirmant « pour le loup, l’oiseau et la table », et dans la préservation du cycle de la nature. Il est possible de mettre en œuvre des politiques qui abandonnent le discours axé sur la croissance, qui ne profite qu’aux groupes financiers nationaux, étrangers et internationaux, par le biais d’investissements massifs dans les secteurs minier et énergétique ; où la nature n’est pas considérée comme une marchandise ou un outil d’investissement ; où l’utilisation des énergies fossiles est abandonnée sans pénaliser les travailleurs ; et où la production végétale et agricole est augmentée grâce à des méthodes qui protègent également les agriculteurs et leur environnement. Il est possible de s’éloigner des politiques d’urbanisation fondées sur la rente, fondées sur la dépossession, l’appauvrissement et la destruction de l’environnement, pour se tourner vers des économies autosuffisantes et solidaires, sans surconsommation, et une urbanisation respectueuse de la nature, respectueuse des droits de toutes les espèces et répondant à tous les besoins humains sans discrimination.

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement de cette année, placée sous le thème de la « pollution plastique », nous soulignons une fois de plus que, comme pour toutes les autres conséquences de la destruction de l’environnement, le principal responsable de la pollution plastique est le capitalisme, qui traite la nature comme une marchandise. Nous réitérons notre appel à stopper la production de plastique afin de réduire les rejets de plastique dans la nature et à nous opposer à toute manœuvre capitaliste qui exploite les crises, notamment l’expansion de la contamination par les microplastiques sous couvert de recyclage.

Nous rappelons que le processus de paix et de société démocratique est indissociable de la lutte pour la protection de la nature. Dans ce processus, nous renforcerons notre lutte aux côtés de tous les peuples pour une société en harmonie avec la nature, où les sols sont fertiles, l’eau coule librement, l’air pur et où la faune et la diversité écologique peuvent vivre sans interférence. (ANF)