IRAN – Le régime iranien refuse de remettre à leurs familles les corps des prisonniers politiques kurdes, Mohsen Mazloum, Mohammad Faramarzi, Vafa Azarbar et Pejman Fatehi, exécutés ce matin à Karaj. Les mollahs iraniens vont les enterrer dans un lieu tenu secret. Le régime iranien a par le passé fait disparaitre les corps de nombreux prisonniers politiques kurdes qu’il a enterrés dans des lieux tenus secrets.
Selon des informations obtenues par l’ONG des droits humains, Hengaw, les institutions de sécurité de la République islamique iranienne ont refusé de remettre les corps de Pejman Fatehi, Mohsen Mazloum, Vafa Azarbar et Mohammad Faramarzi à leurs familles pour les enterrer, déclarant qu’elles (les autorités iraniennes) les enterreraient dans un lieu tenu secret.
Sur la base de ce qui précède, on peut affirmer que cet acte des institutions de sécurité de la République islamique d’Iran relève de la disparition forcée, un crime commis conformément au droit international.
Selon un rapport reçu par l’ONG de défense des droits humains Hengaw, au petit matin du lundi 29 janvier 2024, Pejman Fatehi (28 ans, de Kamyaran), Mohsen Mazloum (27 ans âgé, de Mahabad), Vafa Azarbar (26 ans, de Bukan) et Mohammad (Hajir) Faramarzi (28 ans, de Dehgolan) ont été excutés dans la prison Ghezel Hesar à Karaj. Le site Mizan, plateforme officielle de la justice iranienne, a vérifié les exécutions de ces quatre prisonniers politiques.
Après 18 mois de détention, ces quatre prisonniers politiques ont eu leur première et dernière rencontre avec leurs familles à la prison d’Evin le dimanche 28 janvier 2024. Par la suite, ils ont été transférés de la prison d’Evin à Téhéran à la prison Ghezel Hesar de Karaj pour leur exécution, au milieu de mesures de sécurité strictes.