A l’instar de sa décision concernant l’otage politique kurde, Selahattin Demirtaş, la CDEH a déclaré que la détention des députés du HDP en Turquie étaient motivées par des considérations politiques, ce qui viole l’article 18 de la CEDH.
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a jugé que la détention en Turquie de 13 députés du HDP élus en 2015 violait leur droit à la liberté d’expression; leur droit à la liberté et à la sécurité le droit à des élections libres, concluant que le but de leur détention était d’étouffer le libre débat.
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a annoncé son arrêt concernant la détention de 13 députés du Parti démocratique des peuples (HDP).
Les députés ont été arrêtés injustement, leurs arrestations se sont poursuivies injustement et leur liberté d’expression et leur droit d’élire et d’être élu ont été violés, a déclaré le tribunal aujourd’hui.
À l’instar de la décision concernant l’ancien coprésident du HDP, Selahattin Demirtaş, le tribunal a conclu que les arrestations étaient motivées par des considérations politiques, ce qui violait l’article 18 de la CEDH.
La décision concerne les politiciens suivants : Figen Yüksekdağ, İdris Baluken, Besime Konca, Abdullah Zeydan, Nihat Akdoğan, Selma Irmak, Ferhat Encü, Gülser Yıldırım, Nursel Aydoğan, Çağlar Demirel, Ayhan Bilgen, Burcu Çelik et Leyla Birlik.
Tous les politiciens ont été élus lors des élections législatives de novembre 2015. Douze d’entre eux ont été arrêtés le 4 novembre 2016 et l’un en 2017.
Le HDP réitère la demande la libération de ses politiciens après l’arrêt de la CEDH
Le Parti démocratique des peuples a déclaré que la CEDH a une fois de plus condamné la Turquie pour avoir violé les droits des membres de son parti, réitérant son appel à la libération des politiciens emprisonnés.
ANF